29 et 30 Juin 2013 – La seconde édition du festival torontois Digital Dreams avait lieu encore une fois cette année lors de la fin de semaine du Canada. Doublant le nombre de fêtards de 25000 à un gros 50000, c’est avec enthousiasme palpable que la foule était venue célébrer. L’action était divisée sur les trois scènes qui composent le festival: Echo Beach pour la tech-house et techno,The House Of Boom pour le dubstep et la scène principale (Dreams) pour les artistes plus mainstream.

Dans le milieu de cette folie musicale, l’équipe de Thorium s’est attaché à couvrir le Echo Beach Stage où l’on a pu retrouver un lineup des plus solides. Lors de la première journée, nous avons eu la chance de commencer les festivités avec le duo canadien Art Department qui ont su garder les choses deep et progressives. Continuant les choses pour les premiers moments de la nuit, Paco Osuna embarquera avec son style techno beaucoup plus dure. Un habitué des soirées ENTER à Ibiza, il cède sa place à la tête derrière ces fêtes endiablés, le canadien / britannique / américain Richie Hawtin. Dès son entrée sur scène on a pu constater un changement dans les sons utilisés. Principalement minimal, le son de Hawtin est particulièrement difficile à qualifier, mais un mot qui me vient souvent à l’esprit est unique. Et ceci est largement du au fait qu’il créer la majorité de son contenu live. Une première journée de genres musicaux variés qui se complémentait à merveille. On notera au passage l’absence du vagabundo Luciano qui était supposé joué entre les prestations de Art Department et Richie Hawtin mais à malheureusement du annuler sa prestation pour des raisons médicales.

La seconde journée était davantage orientée tech-house avec une finition techno. Tout d’abord Umek et Mark Knight ont enchainés leur tech-house commercial à la ToolRoom/1605, un style très moderne et adapté aux fêtes extérieures sous le soleil accablant. Afin de nous servir du tech-house plus classique, l’homme derrière Viva Music, Steve Lawler, a ensuite pris le contrôle des platines. Se hissant sans problème au top des sets entendus au cours de cette fin de semaine, construisant un groove inégalé jusqu’à présent. Cette place au sommet aura cependant été de courte durée avec le passage de Dubfire qui est venu ravir la place de meilleur set du festival. Avec son techno partageant des ressemblances au sons de Richie Hawtin, l’iranien a su nous livrer une prestation de fermeture inoubliable !

Même si ce n’était que la seconde édition du festival Digital Dreams, la qualité de la production ainsi que des artistes invités nous laissent rêveur. Et nous espérons être parmi les chanceux qui retourneront à Toronto l’année prochaine !

Auteur et Photographe: Michael Chidiac

Équipement utilisé: Nikon D4, 50mm f/1.4, 135mm f/2.0 DC, 24-70mm

Pour en savoir plus: Digital Dreams Festival