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9 janvier 2015 – C’est dans des Foufounes électriques complètement remplies que Dark Tranquillity sont passés vendredi dernier, un peu moins d’un an après leur dernière visite. Peu importe, il semble que ce n’était pas trop tôt à en juger tout le monde présent.

Ça devient peut-être une tradition, mais cette fois encore le spectacle a commencé avec beaucoup de retard. Pour ceux qui s’en rappellent, c’est des problèmes aux douanes avec une des premières parties qui avaient causé le retard l’an dernier. Cette année pourtant, le groupe s’était produit à Québec la veille. Pourquoi le retard cette fois-ci donc? Mystère! C’est quand même avec deux heures de retard que la tête d’affiche est montée sur scène.

Mais tout d’abord, les groupes québécois Valfreya et Hollow se sont relayés sur scène devant une foule composée de plusieurs fans à en juger par l’acceuil qui leur a été réservé.

Le groupe finlandais Insomnium s’est ensuite pointé sur scène pour nous présenter quelques morceaux de leur dernier album, Shadows of the Dying Sun. On aurait pu croire que c’était le groupe principal de la soirée vu l’énergie de la foule et du moshpit.

C’était sans compter sur la présence de Dark Tranquillity. Malgré un setlist très similaire à celui qui nous a été présenté lors de leur dernière visite, basé essentiellement sur Construct, leur dernier album, le groupe suédois a su conquérir la foule impatiente. C’est certainement un des moshpits les plus intenses que j’ai eu à subir comme photographe! C’était du sport… et un peu effrayant pour l’équipement photo… mais c’est tellement le fun! Comme d’habitude, les musiciens de Dark Tranquillity ont toujours une interaction très forte avec la foule, ce qui ajoute certainement à l’appréciation qu’on a du groupe.

En tout, les gars de Dark Tranquillity nous ont offert pas moins de 18 titres dont six provenant du dernier album. Ainsi, les grands classiques tels The Wonders at Your Feet, Terminus (Where Death Is Most Alive), Final Resistance, Therein et Misery’s Crown ont côtoyé les récents The Science of Noise, What Only You Know et State of Trust.

Une fois encore c’est aux petites heures du matin, après le dernier métro, que le groupe a terminé sa prestation. Peu importe d’être obligé de prendre le bus de nuit, le show en valait encore largement la peine.

Auteur et photographe : David Rioux

Pour en savoir plus : Dark Tranquillity