Louis Bertignac

02 Février 2015 – Le chanteur Corson, découvert entre autre grâce aux 2 tubes Raise Me Up et Loud, est actuellement au milieu de sa tournée post 1er album et était de passage lundi dernier à La Dynamo de Toulouse. Même si ses titres inondes la bande son des radios, peu de toulousains ont au final fait le déplacement. C’est devant environ 75 personnes, de tous les âges, que Corson et ses 4 musiciens ont réalisé une prestation très convaincante.

C’est sans première partie, ce qui est très rare pour un concert de nos jours, mais devant un public déjà chauffé à bloc que Corson a débuté sa prestation sur les coups de 20h50. Très rapidement, il a demandé la participation du public et on a aussitôt oublié la contenance de la salle. Pour les personnes présentes, la configuration a même permis d’instaurer de nombreux échanges avec l’artiste. Par moment, on se croyait limite dans un salon de thé où tout le monde pouvait parler de la pluie et du beau temps. Entre les morceaux, Corson est également revenu avec humour et sympathie sur ses origines tarnaises.

Niveau musical, il nous a livré un show très rock parsemé de titres plus mélancoliques et lents. En soi une très bonne surprise en live avec une rythmique et des graves accentués par rapport à la version de l’album. Avec seulement un album à son actif, The Rainbow, Corson se devait de réaliser des reprises afin de tenir en haleine son public pendant quasiment 1h30. Il en aura réalisé deux en version piano/guitare/voix : Hurt de Johnny cash (initialement de Nine Inch Nails) et Sunday Bloody Sunday de U2. Autant le premier titre, qui lui a donné “envie de monter sur scène”, était un réel succès au niveau de l’interprétation, autant le second ne m’a pas vraiment touché à cause du côté pêchu totalement absent et qui donnait la force à la version originale. On retiendra principalement le rappel en apothéose qui a vu s’enchaîner les 2 principaux tubes du chanteur : Loud puis pour finir Raise Me Up.

La soirée a duré à peine 1h30 mais on ne s’est pas ennuyé une seule seconde. Corson nous a véritablement transporté dans les parties aiguës et nous a fait danser et chanter sur les morceaux plus rapides. On espère simplement qu’il aura une audience plus importante lors de son prochain passage dans la ville rose car son show vaut véritablement le déplacement.

Auteur : Antony Chardon

Photographe : Jérôme JACQUES