Category: Festival Rock en Seine 2016
Iggy Pop

Iggy Pop + Foals + Ghinzu + Sum 41 + … (Live Report et Photos) @ Rock en Seine 2016, Paris (Jour 3)

Blues Pills

Blues Pills

Dimanche 28 août 2016 – Troisième et dernier jour de ce Rock en Seine, la plus belle journée du festival nous attend avec une programmation plus rock et un climat plus clément !

Nous commençons cette belle après-midi par le concert des Blues Pills sur la Grande Scène. Cela fait longtemps que j’attends de voir ce groupe en live et j’arrive donc avec une ponctualité exemplaire pour ne pas les rater. C’est avec grand plaisir que je vois le groupe commencer sa prestation par High class woman, première chanson de leur premier album que j’adore. Si le groupe a recruté un deuxième guitariste en live, c’est surtout le guitariste principal Dorian Sorriaux qui s’impose avec sa maîtrise parfaite de l’instrument. La chanteuse Elin Larsson fait également preuve d’une présence et d’une énergie impressionnantes et sa bonne humeur fait plaisir à voir. Le groupe mélange chansons du premier et du deuxième album sorti récemment, mais ce sont surtout des titres du premier comme Little Sun ou Astralplane qui retiendront mon attention, bien plus forts en émotions à mes yeux. En bref, je les attendais et ils ne m’ont pas déçu !

Vient ensuite le tour du groupe britannique Editors, toujours sur la grande scène. L’heure avançant dans l’après-midi, la foule est bien plus nombreuse qu’au concert précédent. Les Editors arrivent sur scène dans un décor rouillé à l’ambiance steam-punk, avec d’immenses ventilateurs derrière eux. Ils entament leur concert par le superbe morceau Sugar et sa ligne de basse bien lourde. L’éclectisme de leurs compositions, jonglant entre électro et rock, morceaux énergiques et beaucoup plus calmes, saura maintenir l’attention des spectateurs jusqu’au bout, même ceux ne connaissant pas du tout le groupe. Les chansons Munich et Papillon resteront quand même pour moi les meilleurs moments de ce concert.

Sum 41

Sum 41

Il est 17h45 et c’est maintenant l’heure d’accueillir le groupe de punk Sum 41 sur la Grande Scène. Très attendus par un public de trentenaires nostalgiques de leur adolescence (comme moi), le groupe propose un set sans aucun temps mort, un peu à la manière de Royal Republic le vendredi soir (est-ce un luxe réservé uniquement aux groupes de punk ?).
Si les membres approchent aujourd’hui la quarantaine, ils n’ont pas perdu de leur énergie. Le chanteur Deryck Whibley est très en forme malgré ses récents soucis de santé, et nous avons plaisir à revoir l’excellent guitariste Dave Baksh qui avait quitté le groupe pendant plusieurs années. Punk oblige, c’est pas moins de 14 chansons que le groupe nous livrera en une heure de set, dont Fake my own death, extrait de leur prochain album, et même une reprise punk-rock de We will rock you de Queen. C’est sur la chanson Fat Lip que le groupe terminera le concert, pendant que je traverse la foule pour rejoindre la scène de la Cascade ou va débuter le concert de Ghinzu. Je me rends compte alors en croisant tous les spectateurs de l’ambiance énorme que le groupe a apporté dans le public, il semblerait bien qu’il y ait bien plus de monde qui apprécie Sum 41 qu’on ne pourrait le penser !

Ayant quitté le concert de Sum 41 un peu plus tôt, j’arrive à l’heure sur la Scène de la Cascade pour voir le début du concert de Ghinzu avec la nouvelle chanson Face, extrait du prochain album qui devrait sortir au début de l’année prochaine. Cold Love lui succède, suivie de Take it easy, deux tubes de leur dernier album. Puis c’est encore deux nouveaux morceaux que nous proposent Ghinzu : Barbe Bleue et Dragon. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces titres sont prometteurs, vivement l’année prochaine pour voir ce que donne cet album ! C’est fini pour la découverte pour aujourd’hui, Ghinzu terminera ce concert par leurs anciennes chansons, de la majestueuse The Dragster Wave à l’énergique Do you read me en passant par l’instrumentale 21st Century Crooners. Et ce qui est sûr en voyant le visage des gens qui quittent la Scène de la Cascade, c’est que Ghinzu a réussi ce soir à conquérir le cœur du public.

Iggy Pop

Iggy Pop

Retour sur la Grande Scène avec un des plus grands rockeurs encore en vie : Iggy Pop ! A presque 70 ans, l’Iguane fait encore preuve d’une énergie impressionnante sur scène. Le concert débute avec ses deux chansons les plus célèbres : I wanna be your dog et The passenger. Cette version live est beaucoup plus rock que ce que l’on a pu entendre à la radio, et si l’on s’attendait à un concert mou on se retrouve certainement surpris par la puissance de l’interprétation ! Iggy va ensuite enchainer diverses chansons de sa carrière solo ainsi que de son époque avec les Stooges. Si je suis déçu par l’absence de Josh Homme a ses côtés, co-auteur avec Iggy de l’excellent album Post Pop Depression, j’aurais au moins un peu de consolation durant le rappel avec l’interprétation de Gardenia. Iggy terminera le concert en faisant monter une jeune fille sur scène pour saluer la foule, qui l’accompagnera par la suite (peut-être…) en back-stage.

Foals

Foals

Après une pause repas placée sous le signe de l’aligot (et oui, encore), nous nous retrouvons à nouveau sur la Grande Scène pour le dernier concert de ce Rock en Seine 2016 : Foals. Un concert bien senti pour terminer le festival, avec son rock tantôt planant, tantôt énergique, tantôt plus électro… Il résume plutôt bien les trois jours que nous venons de passer. Mention spéciale à la magnifique Spanish Sahara, jouée vers le début du concert mais que j’aurais cependant plutôt vue terminer le concert. Le groupe nous quittera plutôt avec la chanson Two Steps, Twice, plus violente mais bien moins entêtante. C’est maintenant la fin du festival, il faut donc retourner à une vie normale, mais avec de beaux souvenirs dans la tête de cette édition 2016 de Rock en Seine très réussie.

=> Galerie Photo : Iggy Pop, Foals, Sum 41, Ghinzu, …

Auteur : Sylvain Ginestet

Photographe : Antony Chardon

Sigur Ros

Massive Attack + Sigur Rós + Bring me the horizon + … (Live Report et Photos) @ Rock en Seine, Paris (jour 2)

Wolfmother

Wolfmother

Samedi 27 Août 2016 – Deuxième jour de festival et il fait toujours aussi chaud : 36° au compteur avec toujours un grand ciel bleu à l’horizon. Après un apéro bien mérité, nous attaquons cette journée par le concert de Wolfmother sur la Grande Scène. Les australiens, actuellement en tournée en Europe, s’arrêtent à Paris pour réchauffer des festivaliers déjà bouillants avec leur gros rock servi par une guitare aiguisée et une basse ultra lourde. Les tubes Woman et Gipsy Caravan font sauter la foule comme un seul homme, le chanteur-guitariste Andrew Stockdale enchaîne les riffs puissants et les solos tandis que le bassiste Ian Peres et le batteur Alex Carapetis se déchaînent sur leurs instruments. Le bassiste est d’ailleurs très impressionnant, réussissant à jouer de la basse en tapping avec sa main gauche, et en même temps du clavier de la main droite ! Une entrée en matière très forte pour ce deuxième jour.

Nous continuons dans un autre style avec les Casseurs Flowters sur la Scène de la Cascade. J’ai été assez agréablement surpris par ce concert, surtout en rapport aux critiques plutôt négatives que j’ai pu avoir de leurs performances live. Les deux rappeurs s’en sortent très bien, du moins quand il s’agit de rapper. Quand Orelsan se met au chant, par contre, cela devient assez difficilement supportable. Heureusement, l’interprétation de chansons comme Regarde comme il fait beau ou Des histoires à raconter passe bien quand même malgré son chant. La communication avec le public est bonne, l’idée de lancer des disques en polystyrène dans le public sur la chanson La mort du disque très sympa et le featuring avec Claude sur la chanson Xavier aux sonorités disco, rafraîchissant. En gros, un bon moment passé avec le duo Orelsan / Gringe, qui nous avoueront avant de partir que c’est un de leurs derniers concerts puisqu’ils mettent les Casseurs Flowters en pause le temps de faire des projets solo.

Bring Me The Horizon

Bring Me The Horizon

Retour sur la Grande Scène avec le groupe Bring Me The Horizon. Si le groupe britannique est surtout connu pour son style deathcore / metalcore, il a pris un virage plus rock alternatif sur son dernier album That’s the spirit, ce qui n’est pas pour me déplaire. C’est donc avec plaisir que je vois le set commencer par la chanson Happy Song de ce même dernier album, mais avec moins de plaisir que j’entends la cacophonie qu’est le son sur cette première chanson. Ce sera heureusement réglé par la suite, c’est dommage car jusqu’à la moitié du show environ ils ne reprendront que des chansons d’anciens albums, peu intéressantes pour moi. Heureusement, ils finissent leur setlist avec trois nouvelles chansons : True Friends, Throne et Drown. Un concert mitigé donc pour moi, mais que j’aurais peut-être plus apprécié grâce à son énergie si je m’étais placé un peu plus près de la scène.

Sigur Ros

Sigur Ros

Le temps d’aller manger un morceau et je me dirige vers la Scène de la Cascade en ce début de soirée où joue le groupe Sigur Rós. Je connais très peu ce groupe (en vérité seulement la chanson de Game of Thrones) mais comme beaucoup de monde me l’a conseillé je l’attendais vivement. Et je n’ai clairement pas été déçu : on a droit à un show spectaculaire, tant au niveau musical qu’au niveau visuel. Les chansons, très fortes en émotions, se marient parfaitement avec les effets lumineux et vidéos magnifiques projetés sur les immenses écrans derrière et autour des musiciens. Le chanteur et guitariste Jón Þór Birgisson est incroyable tant dans sa façon de jouer de la guitare avec un archet sur certains morceaux que par sa voix puissante et ses cris aigus.

Après cette belle découverte, nous retournons sur la Grande Scène pour assister au concert de Massive Attack qui termine cette deuxième soirée. Le groupe britannique, qui n’avait pas donné de nouvelles depuis 2010, revient cette année sur le devant de la scène avec une nouvelle collaboration avec Tricky, qui avait quitté le groupe en 1994. Il fera d’ailleurs une apparition très remarquée ce soir pour quelques morceaux avec le groupe dans ce concert aux accents très politiques. Le groupe a en effet choisi une scénographie particulière avec de nombreux effets lumineux mais surtout 2 écrans diffusant régulièrement des messages en français. Ces messages seront de tous types mais principalement philosophiques et politiques, avec de nombreuses critiques sur les gouvernements actuels. On retiendra surtout les messages humanistes type “Nous sommes tous dans le même bateau” ou l’enchainement des “Je suis” en listant toutes les villes où ont eu lieu des attentats de Daesh, de Paris à Bagdad, en terminant par “Je suis ici” pour nous rappeler que nous sommes encore en vie et que la lutte n’est pas terminée.
Ce concert restera donc un gros temps fort du festival, autant par son ambiance musicale posée que par le message qu’il aura passé aux festivaliers.

=> Galerie Photo : Sigur Ros, Edward Sharpe And The Magnetic Zeros, Bring Me The Horizon, …

Auteur : Sylvain Ginestet

Photographe : Antony Chardon

The Last Shadow Puppets + Royal Republic + Clutch + … (Live Report et Photos) @ Rock en Seine 2016, Paris (Jour 1)

The Strumbellas

The Strumbellas

Les 26, 27 et 28 août se tenait l’édition 2016 du festival Rock en Seine au Parc de St Cloud, sous une chaleur étouffante – pas moins de 36° les vendredi et samedi ! –  et un soleil de plomb. Revue en texte et en images de cette cuvée 2016 placée sous le signe de la transpiration !

Vendredi 26 août 2016 – Nous attaquons le festival en allant faire un tour sur la scène Pression Live, qui accueille son premier groupe : The Strumbellas, groupe canadien de pop / folk / rock / country. Si on peut regretter quelques faussetés dans la / les voix, voire même au clavier sur une chanson, il faut reconnaître que les chansons du groupe sont efficaces et entraînantes, le public est rapidement conquis et l’ambiance très bonne en ce début de festival. Il faut avouer que le chanteur Simon Ward sait y faire avec le public, la bonne humeur et l’humour sont là, notamment quand il nous fait part de ses quelques notions de français et se moque de son collègue David Ritter au clavier, dont le vocabulaire français s’arrête exclusivement à l’expression “Zut alors !”.

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Après ce satisfaisant premier concert, nous nous dirigeons vers la Grande Scène où se produisent Caravan Palace à 17h. Pas extrêmement fan de ce style de musique, j’aurais plutôt placé ce concert plus tard dans la soirée, où je l’aurais certainement plus apprécié. Les musiciens ont certainement dû penser ça aussi vu comme ils ont dû mouiller leurs chemises dans cette après-midi caniculaire ! Car il faut bien l’avouer, l’énergie est là, tant chez eux que chez la chanteuse Zoé Colotis qui sait malgré tout bien mettre l’ambiance, et si l’on a l’envie de bouger sur certaines chansons, la chaleur rend quand même la chose difficile, surtout pour un fan de rock comme moi !

Le groupe The Brian Jonestown Massacre se produit ensuite sur la Scène de l’Industrie. Un concert sympa, mais assez mou dans l’ensemble. Aucune bagarre ou extravagance de quelque sorte, il semble que le groupe se soit assagi. Quelques chansons bien psychédéliques feront quand même leur petit effet, mais rien d’extraordinaire à retenir.

C’est donc légèrement déçu que je pars me faire un petit casse-croûte et que je vais suivre de loin le concert de Damian Marley en mangeant un sandwich aligot-saucisse (oui oui) en bon aveyronnais que je suis. Les drapeaux de la Jamaïque sont là, les pétards aussi : pas de doute, on est bien à un concert de reggae ! Le fils de Bob prend bien la relève de son père, et lui rendra d’ailleurs un bel hommage avec une reprise de Could you be loved ?.

Changement radical d’ambiance avec le concert de Clutch sur la Scène de l’Industrie. A part un gros pouce rouge à envoyer aux ingés son pour le volume de la basse, qui m’a littéralement explosé les oreilles sur les trois premières chansons, le concert est excellent : les titres s’enchaînent et l’ambiance ne faiblit pas, les pogos font rage devant la scène, et ce sera l’apothéose avec la chanson finale Electric Worry qui déchaînera totalement la foule !

Royal Republic

Royal Republic

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises car c’est maintenant l’heure de ce qui restera pour moi le meilleur concert de ce festival : Royal Republic sur la scène Pression Live. Les suédois ont fait 9h de route pour venir et comptent bien que ce ne soit pas pour rien. Ils nous livrent ainsi une prestation excellente, bourrée d’énergie et sans aucun temps mort ! Le son est parfait, les chansons exécutées au millimètre, l’humour du chanteur Adam Grahn fait mouche à tous les coups, c’est bien simple je ne vois absolument aucun point noir à ce concert, à part peut-être qu’il fut trop court… Que ce soit sur les chansons les plus connues comme Everybody wants to be an astronaut ou Tommy Gun, ou sur de nouveaux titres comme Week-end man, on ne peut s’empêcher de secouer la tête voire de sauter dans tous les sens ! Le groupe termine le concert en nous donnant rendez-vous à Paris en début d’année prochaine, je conseille donc à tout le monde d’y aller si vous le pouvez, ça vaut le coup !

The Last Shadow Puppets

The Last Shadow Puppets

Everything you’ve come to expect… but this

Pour terminer cette première soirée, nous nous rendons sur la Grande Scène pour le concert des Last Shadow Puppets. Le groupe du duo Alex Turner / Miles Kane est là pour présenter son dernier album Everything you’ve come to expect. Ils sont pour cela accompagnés d’un batteur, un bassiste et un clavieriste, ainsi que d’un quatuor à cordes. Ce qui frappe en premier, surtout en sortant des deux concerts précédents, c’est la platitude de l’interprétation. Loin d’être mauvais, c’est carré, proche (peut-être trop ?) de la version album, mais voilà c’est… mou. Après deux concerts d’une énergie folle, le seul sentiment qui nous vient devant celui-ci, c’est l’ennui. Le problème, c’est qu’il y en a un deuxième qui va venir au fur et à mesure des blancs interminables entre les chansons et des tentatives de communication d’Alex Turner : la gêne. Car oui, il est clair qu’Alex n’avait pas consommé que de l’eau ce soir : il suffit de le voir partir en trip sur la présentation des musiciennes, ou de le voir faire une imitation assez ridicule de ce qui semble être un alligator (ils reprenaient à ce moment la Moonage Daydream de David Bowie) pour s’en convaincre. C’est d’ailleurs une autre reprise, les Cactus de Jacques Dutronc, qui sera surement la meilleure chanson du set car la plus énergique (même si j’ai quand beaucoup aimé Aviation ou My mistakes were made for you qui restent mes préférées de leur discographie).
Un concert pas si mauvais au final, au moins musicalement, mais tellement gênant autour. S’il te plait Alex, c’est un fan qui te parle : arrête tes conneries et va voir un concert de Royal Republic, ça te donnera peut-être de bonnes idées !

=> Galerie Photo : The Last Shadow Puppets, Bastille, Royal Republic, Clutch, Caravan Palace, …

Auteur : Sylvain Ginestet

Photographe : Antony Chardon

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