C’est toujours un plaisir de participer au Festivent de Lévis. Et il faut bien l’admettre, cette année, la météo est idéale avec beau soleil et chaleur.

Ce vendredi, la tête d’affiche est le célèbre Bryan Adams, accompagné de Hanson Éli, The Sheepdogs et Jonathan Roy. Une soirée prometteuse en perspective !

Alors que la scène est plongée dans le noir, l’impatiente se fait ressentir. La foule applaudit, acclame et appelle Bryan haut et fort.

Il apparaît enfin, tel un ange, entièrement vêtu de blanc. Il lance deux ballons géants avec le nom de sa tournée, « So Happy It Hurts », à travers le public, contrastant avec les grands écrans en noir et blanc. Le show démarre sur les chapeaux de roue.

L’Ontarien aux millions d’albums vendus à travers le monde choisit Lévis pour lancer sa tournée canadienne de sept dates, après sa dernière apparition en 2022 au Centre Vidéotron de la ville voisine de Québec.

Il enchaîne avec une énergie débordante ses plus grands hits. Bryan domine la scène, allant même jusqu’au centre de la foule. « Kids Wanna Rock » est accompagné d’une série de feux d’artifice spectaculaires, enfant sur les épaules ou encore mains en l’air.

Sur « Go Down Rockin », Bryan joue lui-même les notes à l’harmonica.

Puis à la fin de celle-ci, il annonce sa prochaine musique « it’s only love », celle interprétée avec Tina Turner.

Le Canadien prend un moment pour échanger avec son public en mi-français-mi-anglais, avant d’annoncer que les spectateurs seront diffusés sur les écrans. Ainsi, commence « You Belong to Me », accompagné d’une succession de visages en tout genre, entrecoupé d’une démonstration de claquettes et d’un petit solo de basse.

Bien que le chanteur interprète ses morceaux avec énergie, il n’oublie pas ses grands succès tels que « Somebody », « Heaven », « Please Forgive Me » et « Summer of ’69”. Il ne passe pas à côté des morceaux écrits pour les films, notamment “Everything I Do” de Robin des Bois et “Me voilà” tiré de Spirit, qu’il chante en français pour le plus grand bonheur de ses fans.

À plusieurs reprises, il partage son micro avec ses guitaristes et amis, créant des moments de partage particulièrement touchants. Un magnifique solo de guitare électrique est également offert par l’un de ses guitaristes.

L’homme de 64 ans a enflammé le Parc Champigny du Festivent. Une énergie débordante a envahi la scène et le public, le tout accompagné d’une superbe pyrotechnie. Bryan, une véritable légende du rock, était attendu avec impatience et acclamé. Les spectateurs et fans sont repartis avec un sourire radieux.

Stelist : Kick Ass, Can’t stop this thing, Somebody, 18”till I die, Please forgive me, Take me back, Heaven, Go down rockin, It’s only love, You belong to me, The only thing, Me voila, Baby When you’re gone, Everything I do, Back to you, So happy it hurts, Run to you, Summer of 69, Cuts like a knife, Straight from the heart.

En première partie, on accueille The Sheepdog puis Jonathan Roy.

The Sheepdogs montent tranquillement sur scène, arborant un look très cowboy hippie, en effet, santiags, chapeau de cowboy chemise sont de la partie. Les cinq membres du groupe se mettent en place et commencent leur performance. Originaire de Saskatoon (Saskatchewan), au Canada, le groupe est composé d’Ewan Currie, Ryan Gullen, Sam Corbett, Ricky Paquette et Shamus Currie.

Les chansons s’enchaînent pour le plaisir des spectateurs, qui chantent en chœur les paroles. De temps à autre, les artistes marquent une pause pour échanger avec le public, tantôt en anglais, tantôt dans un français à peu près.

À quelques minutes de la fin de leur prestation, le groupe lève son verre et invite le public à faire de même pour trinquer ensemble. Ensuite, ils demandent à la foule de lever les mains en l’air. Après une courte demande, une multitude de mains se tendent vers le ciel en quelques secondes.

c’est ainsi que se termine leur prestation.

 

C’est au tour de Jonathan Roy de monter sur scène. Désormais connu à l’international avec des morceaux comme « Beautiful Day », « Good Things », « Cold » et « Keeping Me », il se produit ce soir pour la première fois au Festivent. Fidèle à son style, il arrive pieds nus, entouré de ses artistes/musiciens.

Alors qu’un décor rougeâtre apparaît sur scène pour sa deuxième chanson, « Hate That I Love You », on observe en arrière-plan diverses montgolfières gonflées dans le ciel.

On apprend également que Patrick Roy est présent dans la foule, venu assister à la prestation de son fils, ce qui est assez rare.

Il chauffe la foule en demandant : « On est en feu ce soir ? » Un premier « ouais » timide se fait entendre, mais il relance la foule qui répond avec un « ouais » plus fort et assuré.

Alors que la nuit commence à tomber, les lumières se déploient dans un somptueux décor : une grande roue, une scène illuminée, des éclairages sous les tentes, sans oublier la scène elle-même.

Si l’année dernière il était plutôt connu pour ses ballades, cette année il se montre avec un grain de voix plus rock et affirmé. Une chose est certaine : les fans et spectateurs ont les yeux rivés sur lui.

Il marque une pause en se retrouvant seul sur scène pour interpréter une version acoustique de « Nice to Meet You », une chanson qui évoque ses anciennes versions.

La fin de la prestation approche, et un clap général démarre avec un décor variant de blanc à bleu, créant un effet électrique et dynamique sur « Breathe Me ».

Après avoir salué son public, la scène se plonge dans le noir, et le public s’élance de vive voix et en applaudissant pour le rappeler

Jonathan revient sur scène, remercie encore une fois le public venu en nombre, et présente ses artistes et musiciens. La prestation se termine par une incroyable note de sa choriste, qui laisse tout le monde subjugué.

Ce soir, c’est un tout nouveau Jonathan Roy qui est présenté. Depuis son dernier passage, il adopte un registre complètement différent : plus sûr de lui et électrique. Il a su séduire les spectateurs venus en nombre.

Setlist : Ayahuasca, hate that I love you, Taking on the world, looking for satellites, back to the moon, still holding on, Cold, nice to meet you, Money, stay in bed, Just for thé night, lost, Hold on’til I break, Breathe me, Keeping me.

En ce vendredi soir au Festivent, tout le monde repart avec un sourire aux lèvres. En effet, cette soirée 100 % canadienne a satisfait tous les goûts. Musiques populaires et découvertes ont réuni toutes les générations, des jeunes aux moins jeunes, des fans aux simples curieux.

Auteure : Louna Perrot

Photographe : Sandra Esteves