Jain @ Le Bikini (Toulouse)
27 avril 2016 – Ce soir ce sont près de 1800 spectateurs qui s’engouffrent dans le Bikini, en vue du concert de Jain. Dès 20h30, la première partie de soirée est assurée par la talentueuse Awa Ly. Accompagnée de David Rémy à la guitare, la chanteuse d’origine sénégalaise interprète de sa voix de velours les titres extraits de son premier album Five and a feather. Chaleureusement accueillie par le public, elle terminera son set par Let me love you dont l’amusant clip a été dévoilé. Une première partie de qualité et une belle découverte !
Après une demi-heure de changement de scène, Jain investit le Bikini. Sur une scène habillée d’écrans (encore éteints) encartonnés de motifs ethniques noirs et blancs, elle rejoint sa console musicale, elle aussi habillée des couleurs de la fameuse robe à col Claudine de Jain. Assurément heureuse de remplir le Bikini, sans même être jamais passée par la case première partie dans cette salle, elle nous annonce que son album est aujourd’hui disque de platine, une bonne nouvelle qui se fêtera donc avec son public toulousain. On l’imaginait accompagnée de musiciens mais c’est en tête à tête avec sa boîte à rythme qu’elle enchaine les titres de son premier album Zanaka, à commencer par Mr Johnson. Jain nous interprète également un inédit, Son of the sun (où les 5 écrans de la scène s’allument simultanément sur la magie d’un coup de pied), avant de nous raconter la genèse de Hope qu’elle a composé à partir du rythme répétitif des travaux de ses voisins un samedi matin. Elle interprétera également une autre compo inédite, qui lui tient à coeur, Paris, en hommage à la triste nuit du 13 novembre 2015. Come et Makiba, ses titres succès, viendront clore avec dynamisme le concert. Une courte sortie de scène et Jain reviendra avec un autre inédit : Dynabeat.
Le premier opus de Jain est un petit bijou aux influences variées, qui n’est pas suffisamment exploité sur scène : la présence de musiciens apporterait une énergie supplémentaire au live. Une nouvelle date est d’ores et déjà prévue au Bikini le 15 novembre prochain et nous la retrouverons dans de nombreux festivals cet été notamment au Garorock ou aux Déferlantes.
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : Jerome Jacques
Hindi Zahra @ Le Metronum (Toulouse)
Hindi Zahra – Festival Pause Guitare 2015
14 avril 2016 – Ce soir le festival Toucouleurs, Rencontres en Mouvement reçoit Hindi Zahra sur la scène du Metronum pour la 1ère escale de sa 17ème édition. C’est un peu tardivement -21h15- que le premier concert débute avec Ifriqians. Porté par Sandra au chant, le quatuor aux origines variées -algériennes, espagnoles, réunionnaises et bretonnes- offre une musique énergique à l’image de leurs diversités.
Après un changement de scène un peu longuet, il est 22h20 lorsque les 6 musiciens d’Hindi Zahra entrent en scène, très vite rejoints par la belle brune. La chanteuse franco-marocaine nous délivre les morceaux extrait de son dernier album Homeland. Guitares, basse, batterie, trompette, flûte, djembé et percussions, Hindi Zahra fait la part belle à l’instrumental pour accompagner ses chants anglais et berbères. En français, elle interprète le très beau Un Jour avant de laisser Zé Luis Nascimento seul sur scène nous réchauffer de ses percussions. Après ce remarquable interlude, elle rejoindra la scène en compagnie des autres musiciens pour interpréter un morceau apprécié de tous : Beautiful Tango, extrait de Handmade, primé aux Victoires de la Musique 2011. Hindi Zahra, qui n’échange pas vraiment avec le public mais le remercie sans cesse, interprètera ensuite Set Me Free, autre extrait de son premier opus. Venus l’applaudir ce soir, nous retiendrons un beau concert ainsi qu’un répertoire doux et chaleureux. D’autres escales sont à venir, pour connaître la programmation rendez-vous sur le site de Toucouleurs.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit photo : Archive Thorium
Critique d’album : Iggy Pop – Post Pop Depression
Le 18 mars dernier est sorti Post Pop Depression, le dernier opus d’Iggy Pop, produit par Joshua Homme, leader de Queen Of The Stone Age et cofondateur des Eagles Of Death Metal. Du très beau monde accompagne le retour brillant du meneur des Stooges, à commencer par Josh Homme lui même aux cordes et au chant, Matt Helders (batteur d’Artic Monkeys) à la batterie et Dean Fertita (qui officie également au sein des Queen Of The Stone Age) aux cordes et aux claviers. L’album débute fort avec Break into your heart, l’un des meilleurs morceaux. S’en suit la seconde, où Iggy s’adresse à la fantasmée mais misérable Gardenia. Les premiers cuivres de l’album apparaissent sur American Valhalla, la troisième piste ; les morceaux s’enchaînent avec souplesse jusqu’à la piste 5 où Sunday (d’une durée dépassant les 6mn, la plus longue de l’album, avec Paraguay) démarre avec la rythmique obsédante de la batterie de Matt Helders. Chœurs et cuivres viendront ensuite se mêler à ce morceau qui s’achève majestueusement aux violons. Les 9 morceaux de l’album composent avec la même énergie brute qu’un jeune groupe garage, en profitant de l’excellence que maîtrisent Pop et Homme. L’opus se conclut sur Paraguay qui débute sur les chœurs de Josh, Matt et Dean. Le morceau engagé comme une ballade ondulante prend soudainement une dimension rock lorsque Iggy termine le morceau en “slamant” sur les choeurs et riffs de basse et batterie. Irrésistible.
Note : 9/10 – Il se pourrait bien que cet album soit le dernier de la discographie d’Iggy Pop, le talent de l’artiste n’était plus à prouver mais ce bijou rock atteint un sommet insoupçonné.
Auteure : Vanessa Eudeline
Louise Attaque @ Le Bikini (Toulouse)
8 avril 2016 – Ce soir deux évènements de taille se font face à Toulouse. Tandis que BigFlo & Oli, petits toulousains devenus grands, se produisent au Zénith, Louise Attaque investit le Bikini pour un retour des plus attendus.
20h30, face à une salle remplie le trio vient présenter sa première partie, chose rare. Il s’agit de The Seasons, un quatuor originaire de la ville de Québec. Energie et talent sont immédiatement au rendez-vous avec Whatever, un titre qui n’est pas inconnu à mes oreilles. Au chant (ainsi qu’aux cordes), les deux frères Chiasson interprètent les titres de leur premier opus indie pop Pulp. Au cours du concert, se glissera également une reprise de Gainsbourg : Les Papillons Noirs. Une performance de qualité pour ce jeune groupe, très charismatique, qui accompagne Louise Attaque sur sa tournée. Le public est charmé !
21h30, Louise Attaque prend possession de la scène et livre d’emblée une “chanson d’avant-hier” : Ton invitation. Sur cette nouvelle tournée, les 3 vétérans, Gaëtan Roussel (guitare et chant), Arnaud Samuel (violon et guitare) et Robin Feix (basse), sont accompagnés par Nico -un toulousain- et Yohan aux claviers et à la guitare. A travers les morceaux du nouvel opus Anomalie, il y a le poignant L’insouciance où le violon majestueux prend toute sa dimension; un morceaux particulier au moment de sa création, quasi instinctive, d’après les mots de Gaëtan. Ils enchaînent avec Léa dont le refrain est repris par les quelques 1500 spectateurs du Bikini. Un peu plus tard, sur l’interprétation Du Grand Banditisme, leurs partenaires de scène –The Seasons– les rejoignent, un beau moment de complicité et de partage entre ces deux générations d’artistes. Louise Attaque interprétera également Sur un volcan, emprunté à La Maison Tellier ; enfin Les Nuits Parisiennes et J’t’emmène au vent, là encore reprises en masse par le public toulousain, viendront clore le concert. Dans une scénographie lumière toujours impeccable, ils reviendront pour le rappel, et c’est dans un éclairage rouge qu’ils interpréteront la très lascive Arrache-moi. En appendice à ce bonus de 3 chansons il reviendront pour un deuxième rappel en acoustique avec Un peu de patience.
Le retour de Louise Attaque n’est à ne plus douter ! Le concert était excellent et l’énergie entre la scène et le public formidable. Le prochain rendez-vous est pris sur la scène des Déferlantes d’Argelès-sur-Mer le 8 juillet prochain.
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : Antony Chardon
GiedRé @ Le Metronum (Toulouse)
7 Avril 2016 – Le Pink Paradize Festival continue de battre son plein à Toulouse. Après une soirée passée en la compagnie des Insolents la semaine dernière, on continue dans l’humour corrosif mais en musique cette fois car c’est la belle GiedRé qui est conviée ce soir par Les Productions du Possible. Avant son concert qui s’est joué à guichets fermés, GiedRé nous a reçu dans les loges du Metronum pour répondre à notre questionnaire Prout (mise en ligne prochainement sur notre site).
20h30, c’est le duo Bolloc qui débute la soirée. Le chanteur interprète son répertoire français, accompagné de sa guitare folk et d’un autre musicien au cuivre. Ce dernier est un corniste, si l’on se demandait quel était son instrument et pourquoi il y avait écrit COR sur son t-shirt, il suffisait de fusionner les questionnements. Après le changement de scène et le décor de GiedRé dévoilé, c’est au tour de de la chanteuse lituanienne de prendre place. Dans sa robe tablier à pois, un tampon accroché dans les cheveux, elle s’empare de sa guitare folk noire floquée GiedRé en paillettes roses et commence avec Et Toc. Tantôt à la guitare, tantôt au synthé, elle interprète seule sur scène ses titres les plus connus extraits de Ma première compil’ et les plus récents de son dernier album Lalala. GiedRé est surtout là pour faire marrer l’assemblée entre sa distribution de fromage sur Belle des Champs de Richard Gotainer, sa consommation régulière de CIF, ses danseurs masqués à l’effigie de Jean-Pierre Pernaut et Sophie Davant et son humour noir aiguisé, le public fait travailler ses zygomatiques. Il fait travailler ses doigts aussi, lors des séquences émotions, pas pour faire des cœurs non mais des anus !
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : David Torres
Incoming : Les Déferlantes @ Argelès-sur-Mer (France)
Cette année, Les Déferlantes Sud de France fête son 10ème anniversaire. Du 7 au 10 juillet, au Parc de Valmy toujours, se succéderont des pointures musicales telles que The Chemical Brothers, Elton John, The Offspring, Louise Attaque, Les Insus, Paul Kalbrenner, Tryo, Deluxe, Nada Surf, Patrice, Synapson, Selah Sue, Nekfeu, Birdy Nam Nam, Casseurs Flowters, Jain, BigFlo & Oli… Pour ne citer qu’eux ! Juillet 2016 promet encore d’intenses moments de musique aux pieds des Albères, réservez dès à présent vos places sur la billeterie en ligne pour le rendez-vous incontournable de l’été, entre mer et montagnes.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit photo : Les Déferlantes
Les Insolents @ La Comédie de Toulouse
1er avril 2016 – Dans le cadre du Pink Paradise Festival, Les Productions du Possible ont investi La Comédie de Toulouse pour une soirée d’humour en compagnie de Pierre Emmanuel Barré, Dedo, Blanche, Antoine Schoumsky et Aymeric Lompret.
Le rendez-vous était fixé à 21h30 et la queue qui patiente aux portes de La Comédie de Toulouse se déploie le long de la rue Saint-Germier et se prolonge jusqu’à la route traversant le boulevard d’Arcole. Ce n’est qu’après avoir placé les gens jusque sur les strapontins que le spectacle pourra commencer, peu après 22h.
Bruno Hausler est le maître de cérémonie de ce plateau d’Insolents, et c’est Dedo qui assurera le premier stand-up, la main en signe de cornes pour s’amuser de son côté cheveux longs de métalleux. Ce premier insolent attaquera très fort avec le sujet sensible du moment : les attentats. Aymeric Lompret, lillois déja vu sur le plateau de Ruquier : On ne demande qu’à en rire, lui succédera en figure bizu de la bande. Blanche, comme son nom ne l’indique pas, fait elle aussi dans l’humour noir. Unique caution féminine de la soirée, elle est parfaite dans son rôle de dépressive dépassant les limites du trash. Antoine Schoumsky quant à lui donne physiquement de sa personne sur les planches et aborde avec la même inconvenance que ses confrères des sujets comme la solitude ou la mort. Le plus attendu de tous, Pierre Emmanuel Barré, surprendra le public par sa mince apparition. Peut-être là le sommet de l’insolence ?
Le spectacle de cette complice troupe d’Insolents -poussés par leur envie de rire, ils ont parfois eu du mal à tenir leur concentration, pour la plus grande jubilation du public- s’est achevé à 23h45. Enchainant avec les planches du Rocher de Palmer à Cenon le samedi avant de se produire à nouveau à La Salle Rameau de Lyon le 21 mai.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit Photo : Chazo – Plus de photos sur Photo-concert.fr
En entrevue : Heymoonshaker @ Toulouse
29 mars 2016 – Avant leur montée sur scène Dave Crowe et Andy BaLcon, les deux très sympathiques membres de Heymoonshaker, nous ont reçu dans leur loge au Bikini.
Aujourd’hui est sorti le clip de Feel Love, un clip magnifique tourné en Jordanie, pourquoi avoir choisi ce pays pour le tournage ?
Dave : Parce que le boss de notre label Dify Records aime la Jordanie et y part souvent en vacances. Lors de son dixième voyage et face à l’amour que dégage ce pays, il s’est dit que c’était l’endroit idéal pour le tournage de notre morceau et nous étions entièrement d’accord.
Depuis le début du mois de mars vous êtes en tournée en France, que pensez-vous du public français ?
Dave : C’est le meilleur du monde ! Enfin pour moi. Et pour toi Andy ?
Andy : Peut-être le Québec aussi, car ils sont très enthousiastes. Mais il y a une vraie connexion entre le public français et ce que nous proposons sur scène. A un tel niveau que nous pouvons explorer davantage de choses musicalement en live, donc oui la France est vraiment au-dessus et reste notre endroit favori pour les shows.
Dave : En France il y a plus de monde dans le public mais au Québec même s’ils sont moins nombreux ils sont très bruyants.
Andy : Oui, c’est leur côté américain.
Dave : Exactement. J’adore le mélange américain et français du Québec. Mais je réitère en France vous avez un bon public.
C’est votre affection pour la France qui vous a poussé à nommer votre album en français « Noir » et à l’enregistrer ici ?
Dave : Oui nous l’avons enregistré à Nîmes. Dans les terres du sud de la France, entouré du chant des cigales. En 10 jours nous avons enregistré l’album entièrement, ainsi que 10 clips vidéo. Beaucoup de travail pour 14 morceaux sur lesquels nous en avons retenu 12 pour l’album. L’enregistrement du clip de Take the reins s’est fait en une nuit, de 21h à 6h du matin, et à midi on enchainait avec l’enregistrement de l’album. Mais pour se remettre de ce rythme intensif nous avions la piscine près du studio !
Ce soir vous partagez la scène avec Guts, vous connaissez le beatmaker français ?
Andy : Hier soir sur Youtube, j’ai regardé ce qu’il faisait et c’est cool, de la “frenchy pop”.
Dave : C’est super pour nous de partager l’affiche avec lui, dans une si grande salle.
Avec quels autres artistes français avez-vous aimé partager la scène ?
Dave : A nos débuts nous avons partagé la scène avec Tryo et La Rue Kétanou à l’Olympia, c’était super.
Andy : Plus récemment avec No Money Kids. Nous avons même fait un boeuf avec eux. C’est de la pop mélangé au blues et au rock’n roll et le guitariste est excellent.
Dave : Oui, il est formidable.
Andy : Et aussi, nous avons joué avec Connie and Blyde, un duo de Montpellier. Ils ont fait notre première partie au Café de la Danse à Paris.
Et l’artiste français rêvé ?
Dave : Pour moi ce serait Stromae. C’est pas mon style normalement, mais j’ai écouté les morceaux de son dernier album et j’adore son mix entre poésie et musique pop. Mais je pense que Heymoonshaker en première partie de Stromae n’est pas réalisable, même si j’adorerai jouer devant un public de 60 000 personnes !
L’écriture du petit frère de “Noir” a t-elle déjà commencé ?
Dave : Les premières idées ont germé. Après avoir fait un total vide dans nos têtes, Andy a trouvé une nouvelle mélodie seulement 9 jours après l’enregistrement de Noir et à partir de là nous avons écrit. Mais attends notre album est sorti il y a tout juste 5 mois !
Pour revivre le concert qui a suivi, rendez-vous sur le live report.
Entrevue : Vanessa Eudeline
Photos : David Torres
Heymoonshaker + Guts @ Le Bikini (Toulouse)
29 mars 2016 – Après avoir vu Heymoonshaker une première fois au Connexion Live l’hiver dernier, je n’ai qu’une envie c’est les revoir et ce soir au Bikini le duo partage l’affiche avec Guts. Après nous avoir accordé une interview, qui sera bientôt publiée ici, Andy Balcon et Dave Andrew entrent en scène à 20h30. Noir c’est le titre de leur album, enregistré l’année dernière auprès d’un label français, et c’est aussi le dresscode qu’ils ont choisi pour nous interpréter les 11 titres extraits de ce dernier. Comme Moriarty, Andy s’accompagne d’une guitare à résonateur. Il démarre le concert avec Streets Of England tandis que Dave nous épate par son beatbox. Enchainant Best of My Love, Heavy Grip, Wheels in Motion, je me passionne par la juste juxtaposition de leurs talents. Dave s’éclipse alors de la lumière pour laisser Andy seul au chant et à la guitare, observant le solo avec admiration. Le duo se réunira ensuite pour interpréter Take the Reins à la suite duquel Crowe restera à son tour seul sur scène pour une démo époustouflante de ses talents de human beatbox. La suite sera pulsionnelle et sensuelle -balançant un CD au passage- jusqu’au titre final Feel Love, dont le superbe clip tourné en Jordanie avait été présenté aux internautes quelques heures auparavant.
21h50, l’auditoire s’est multiplié et la scène est désormais habillée du graphisme de l’album de Guts : Eternal. Von Pea au micro, Leron Thomas à la trompette, batteur, guitariste, claviériste… et Guts en dégaine touriste -veste de survet’ 3 bandes et chapeau safari- derrière sa machine. Pour le second morceau Leron Thomas échange sa trompette contre le micro. Mary May à la divine voix soul rejoindra elle aussi la scène, interprétant entre autres Fu-Gee-La des Fugees. L’ambiance est là, le public au taquet, un des meilleurs avec celui de Bruxelles d’après Guts qui vient régulièrement jouer de son poing dressé pour motiver les troupes. Sur sa page Facebook l’après-midi il a promis 2h de show mais je partirai après avoir entendu Want It Back, venue pour la première partie de soirée, je n’accroche pas suffisamment avec le hip-hop funky qu’orchestre le beatmaker français.
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : David Torres