Incoming : Kid Wise / Radio Elvis / Last Train / La Fine Equipe @ Le Metronum (Toulouse)
La tournée des Inouïs du Printemps de Bourges passera par le Metronum de Toulouse le 8 octobre prochain. Un rendez-vous à ne pas manquer car sur scène se succèderont les 4 jeunes rockeurs alsaciens de Last Train, Radio Elvis, prix du jury des Inouïs, les 4 beatmakers du projet La Fine Equipe et nos toulousains de Kid Wise, devenus grands.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit Photo : Les Inouïs du Printemps de Bourges
Incoming : Mika @ Le Phare (Toulouse)
Incoming : Boulevard des Airs @ Le Metronum (Toulouse)
Entre chanson française, rock, reggae, rythmes latins et esprit alternatif des années 80, la musique des 9 “désertistes” de Boulevard des Airs brasse de multiples influences. La nouvelle tournée Bruxelles débute à Toulouse le 7 octobre prochain au Metronum par un concert qui se veut déjà complet. Une belle explosion d’énergie en prévision pour les chanceux qui détiennent leur sésame !
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit photo : Bleu Citron
Cats On Trees @ Museum d’Histoire Naturelle (Toulouse)
21 Septembre 2015 – Après 5 concerts uniques en leur genre, la 1ère édition du Festival des Intimités se clôture ce soir dans un cadre idyllique, le Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, où vont se succéder deux formations toulousaines : Fanel et les Cats On Trees, parrains du festival. Pas de billetterie sur place, seulement 300 chanceux qui détiennent leur sésame depuis quelques semaines déjà.
Pour ouvrir les festivités, la resplendissante Bera entre en scène à 20h30, munie de sa shruti box (instrument à soufflet traditionnel indien) et accompagnée de Guillaume au piano et Léa à la batterie. Ensemble, ils délivrent leur pop japonisante, comprenant le titre The Monkey Song, dont la sortie du clip est prévue pour bientôt. 1/2 heure plus tard, c’est un public ravi qui ovationne le groupe. Place maintenant au changement de scène au cours duquel, Matthieu Miegeville, un des fondateurs de l’association Jerkov Musiques, prend la parole, remerciant les acteurs de ce festival et évoquant sa fierté quant au succès grandissant de Cats On Trees. Suite à ces mots, c’est une Nina Goern très émue qui vient rejoindre le piano sur scène tandis que son complice, Yohan Hennequin, prend place à la batterie. Après quelques notes d’intro et des larmes ravalées, elle se lève face au public et entonne le premier morceau. Quelques refrains plus tard c’est Sirens Call qui retentit au sein du Muséum, galvanisant immédiatement le public. Par la suite, le duo nous offre une cover absente de leur album : Mad World, une reprise des Tears For Fears. Nina invite ensuite le public à l’accompagner sur une chanson là encore inédite, ce dernier reprenant alors avec enthousiasme les “ouh ouh” amorcés par la chanteuse. Yohan, bien décidé à réveiller l’éléphant qui trône au milieu de la salle (figure emblématique de notre Muséum local), orchestre les applaudissements du public alors que Nina a repris place au piano pour un morceau solo. Avant de rendre les armes le duo interprètera la divine cover de Selena Gomez : Love You Like A Love Song. Cats On Trees quitte la scène après une heure de concert, qui représente leur dernière date dans cette ville où ils se sont construits. Le duo réapparait pour interpréter entre autres, Jimmy, version originale dans la langue de Shakespeare ainsi que Les Bateaux, une ballade dans leur langue maternelle.
Pari réussi pour Jerkov Musiques, qui avait pour ambition de marquer le spectateur en rompant avec le consumérisme culturel et en créant un format inédit et intime. Un moment d’exception dont on se souviendra, c’est sûr.
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : Jerome Jacques
Incoming : Moriarty @ Elmediator (Perpignan)
La saison 2015/16 de la salle de concert perpignanaise débutera le 2 octobre avec la venue des franco-américains Moriarty, portés par la voix de Rosemary Standley, qui font leur grand retour avec l’album Epitaph. La soirée accueillera également Harlan T Bobo proposant son copieux héritage américain. La rentrée s’annonce donc plutôt bien du côté de Elmediator !
Auteure : Vanessa Eudeline
Billeterie : Digitick
Crédit Photo : Moriarty
Miossec @ Le Bikini (Toulouse)
01 septembre 2015 – Le chanteur breton aurait pu jouer dans une des petites salles de Toulouse puisque sa tournée se veut intimiste mais c’est au Bikini qu’il est accueilli, par son ami Hervé Sansonnetto, consacrant ainsi la rentrée. 350 entrées -rappelons que le Bikini peut en contenir 4 fois plus-, une petite estrade en proue de la scène, quelques tables sur les côtés, ce soir la salle toulousaine est en configuration “cabaret”. Pas de première partie pour patienter, c’est à 21h que la petite formation prend place, assise. Frustration immédiate car depuis le public on ne voit rien, mais Miossec invite son auditoire à s’asseoir. Quelques uns se font réticents, les articulations sont sollicitées mais ce sera mieux pour tout le monde et rapidement le Bikini bascule en configuration “sitting”. L’artiste, qui a souvent remis en cause ses productions, a décidé à travers cette tournée d’affronter le public avec des chansons “en construction”. Pour accompagner sa voix rocailleuse et ses vers désabusés Miossec est formidablement entouré d’une violoniste, d’un accordéoniste et d’un guitariste. Au cours de son nouveau répertoire inauguré à l’applaudimètre, l’auteur-interprète emprunte les cordes de Leander Lyons le temps d’un morceau, tandis que l’américain talentueux rejoint le clavier. Seulement une petite heure après le début du concert, la troupe quitte la scène avant de revenir pour un rappel de quelques chansons, histoire de rassurer les lèvres des fidèles de Miossec dans la salle.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit Photo : Miossec
Incoming : Christine and the Queens @ Le Zenith (Toulouse)
Toujours accompagnée de ses danseurs Christine and the Queens revient faire le show à Toulouse pour la troisième fois en moins d’un an. Progressant dans des salles aux capacités d’accueil toujours plus grande, après le Metronum et le Bikini, c’est cette fois le Zénith qui accueillera Heloise Letissier le 23 septembre prochain.
Auteur : Vanessa Eudeline
Billeterie : Digitick
Crédit Photo : Christine and the Queens
Platja Electronic Festival @ Argelès-sur-Mer (France)
02 août 2015 – 3 semaines après Les Déferlantes, Argelès-sur-Mer fait encore parler d’elle avec un nouvel évènement musical : le Platja Electronic Festival. Jour J pour cette 1ère édition, le coup d’envoi est donné face à la mer dès midi avec la scène gratuite du festival, la Beach Stage, où se sont relayés jusqu’à 17h : Cheapkidz & Darwin Sound System, Dee Janoz, Miska B2B Green Tecker, Fabrice Torricella, Reig & Wheeler et Braqueberry.
16h, nous pouvons désormais rejoindre l’endroit qui accueille la Main Stage : un parking, au revoir sable et vue sur la mer donc. C’est Joel Carino Stifler et Niko Gullo qui assurent le premier set, suivi de la performance deep house des garçons membres du collectif Le Panda. 17h30, le duo français Synapson rejoint la scène. Sous un soleil de plomb ils délivrent un très bon set, faisant retentir leurs morceaux succès comme All In You, en featuring avec la voix exceptionnelle de Anna Kova, et celui avec Victor Démé : Djon Maya Maï.
18h30, suite à un retard de train de Joris Delacroix, c’est Oscar Aguilera qui le remplace sur sa plage horaire. Le DJ espagnol aguerri des platines, maîtrise son savoir-faire technique autant qu’il contrôle le dancefloor, un maestro de la techno. A la suite, c’est Tristant Casara aka The Avener qui vient poser ses platines. Malgré l’énergie du DJ niçois, le set est bien moins convaincant que celui livré à Garorock, The Wanderings Of The Avener n’y est pas concentré et son heure de passage nous prive de la scénographie lumière pyramidale. Avant de passer la main à Joris Delacroix, Tristant prolonge son set de quelques minutes supplémentaires, là aussi la récompense du public n’est pas aussi exaltée. La French Touch continue donc avec le DJ montpelliérain et un set que je trouve inconsistant tandis que la foule continue de s’amasser dans ce lieu étriqué.
22h. On voyait des maillots de foot Kalkbrenner trainer ci et là, nombreux sont ceux qui sont là pour lui ce soir. Après avoir salué ceux qui l’accueillent comme un roi, Paul K prend place derrière ses platines, les écrans du Platja se sont éteints pour laisser la part belle aux 12 écrans rotatifs du DJ qui forment un mur derrière lui. Durant son set, bien sûr les pépites de son répertoire comme Cloud Rider ou Sky and Sand sont passées en revue, mais là encore nous sommes loin du furieux set délivré aux festivaliers de Garorock. 23h15 il descend saluer son public avant de remonter sur l’estrade pour nous servir les dernières minutes de set, moins mélodiques, plus techno.
Après l’inter-plateau mixé par l’excellent Sophonic en B2B avec XPLCT je préfère quitter cet endroit oppressant et rejoindre la plage à quelques mètres de là, pour écouter le set de Jeff Mills. Le festival avait été présenté “les pieds dans le sable et le regard sur la grande bleue” et la frustration est présente chez beaucoup. La Frontera, qui produit également Les Déferlantes, a proposé un puissant line-up électro en terre catalane, rendre sold-out cette première édition était un beau défi mais le lieu (un seul couloir étroit en direction de la scène) et les infrastructures n’étaient pas adéquates pour accueillir autant de monde tout en gardant le festival agréable.
Auteure : Vanessa Eudeline
Crédit Photo : Garnements – Platja Electronic Festival
Festival Les Déferlantes (Jour 3) @ Argelès-sur-Mer (France)
12 juillet 2015 – Cette troisième journée ne déroge pas à la règle et débute autour de la Scène Pression sous le soleil. Avec le rock mélodieux des 4 parisiens d’Inner Brain dans un premier temps, suivi de la pop-rock chaloupée de The Neighborhood, avant que Kinda, joyeuse troupe locale funk, ne vienne clôturer cette première partie de concerts.
19h30, lorsque je rejoins la Scène Château, Irma est seule avec sa pédale loop et sa guitare acoustique, en toute simplicité elle délivre aux festivaliers ses interprétations folk teintées groove, avant de se faire rejoindre par Nicolas Dacunha, percussionniste. Quand elle quitte sa guitare, c’est pour sortir le micro de son pied et occuper la scène de quelques pas de danse. Au public des Déferlantes elle révèle de nouveaux morceaux qui n’ont été entendus jusqu’à maintenant que par les quatre murs de sa chambre. Avant de clore son live, Irma descend au sein du public pour le grand plaisir des déferleurs.
Sur la Scène Château, le duo Brigitte arrive avec la nuit. Munie d’un tambourin Aurélie Saada accompagne les musiciens et ensemble ils ouvrent le bal comme le dernier album avec le titre L’échappée belle. A l’instar de leur venue à Garorock le show est parfaitement rodé. Mêmes franges, mêmes robes scintillantes, même sensualité, Sylvie Hoarau et Aurélie Saada interprètent dos à dos au milieu d’un décor tropical A bouche que veux-tu. La pop acidulée qu’elles déroulent se montre plus ténébreuse et électro avec les variantes de Ma Benz (cover de Lord Kossity) ou Battez-vous. Le très langoureux titre Jsais pas qui répète en boucle “J’ai chaud” nous rappelle à quel point leur show fait monter la température.
Guitare électrique en bandoulière, Calogero prend place sur la Scène Mer accompagné de ses musiciens : batteur, bassiste et claviériste. Je dois avouer redouter un peu le côté “Variété” mais c’est avec une puissance rock que Calogero défend un répertoire dont les refrains trainent dans la tête de chacun : Pomme C, Face à la mer, En apesanteur, Yalla, Avant toi… Chanteur engagé il est également l’auteur de Un jour au mauvais endroit, titre écrit en l’hommage de Kévin et Sofiane poignardés dans la banlieue de Grenoble, le public reprend alors en chœur le refrain “Plus jamais ça !”. Après cela, c’est seul qu’il revient pour nous interpréter Si seulement je pouvais lui manquer, les paroles qui tirent sur la corde sensible accompagnées simplement de sa guitare donnent lieu à un beau moment d’émotion. Son morceau le plus récent Les feux d’artifices dominé avec fracas par la batterie vient clore le concert. Avec toute l’authenticité et la générosité que Calogero a révélé au public des Déferlantes, il salue son auditoire entouré de ses musiciens avant de quitter la scène.
Après la sortie de scène de Calogero nombre de festivaliers désertent les lieux, cela est bien dommage car je vous annonce que vous avez raté un final explosif ! Originaire d’Australie, The Cat Empire vient ronronner sur la Scène Château avec une musique mêlant sonorités jazz, reggae, funk, latino, hip-hop, rock, ska et tziganes… Rien que ça ! Emmenée par le charmant Félix Riebl au chant et l’excellent trompettiste Harry James Angus, la joyeuse troupe rassemble trompettes, synthé, percu, trombone, batterie, basse… De la rythmique, il en fallait pour dynamiter un public assommé de 3 jours de concerts doublés d’une chaleur caniculaire ! Ils m’ont donné une pêche monstrueuse, moi qui me navrais d’attendre Parov Stelar prévu en dernière partie. Un gros coup de cœur pour ce groupe que j’ai découvert, honte à moi car cela fait 15 ans qu’ils tournent.
1h00, place maintenant à The Parov Stelar Band sur la Scène Mer. On y est, le moment qui va me consoler de leur annulation à Garorock ! Marcus Füreder, alias Parov Stelar, aux platines surplombe le band de musiciens mêlant cordes et cuivres, bientôt rejoint par la merveilleuse Cleo Panther, perchée sur ses talons aiguilles. Venus présenter leur récent album The Demon Diaries ils nous assènent une bien belle claque électro-swing. Le concert prend fin au bout d’une heure, aucun rappel n’est à espérer car la programmation a pris du retard et il est maintenant deux heures; mais je suis intimement convaincue qu’il nous en auraient donné beaucoup plus s’ils avaient pu.
Cette soirée du 12 juillet marquée également par le concert d‘Etienne Daho (pour lequel nous n’avons pas eu les autorisations d’image) a clôturé le premier week-end de la 9ème édition des Déferlantes. Pour moi, ce sont les concerts de Triggerfinger, Christine and the Queens, The Cat Empire et Parov Stelar qui l’emportent. Nouveauté de l’édition 2015, l’ajout d’une quatrième date, suite et fin le le 17 juillet donc, avec, entre autres: Santana, Chinese Man, Julien Doré et Charlie Winston.
Auteure : Vanessa Eudeline
Photographe : Emilie Sablik