Incoming: Before Party Xtreme Fest @ SdF Pratgraussals (Albi)
Afin de se préparer comme il se doit à l’Xtreme Fest 2015 qui aura lieu les 17-18 et 19 juillet, Pollux Asso vous propose de venir festoyer à la Salle des Fêtes de Pratgraussals à Albi le vendredi 13 mars. Les groupes Psykup, Dirty Fonzy, Alea Jacta Est et Drawers se produiront sur scène. Metal, punk, metalcore et stoner, il y’en aura pour tous les goûts, un bon programme pour décompresser après la semaine de boulot dans une ambiance festive.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit Photo: Pollux Asso – Alien Art Agency
Incoming: Snot @ Le Connexion Live (Toulouse)
SPM-PROD & THShows vous invitent à réserver votre vendredi 6 mars et vous donnent rendez-vous au Connexion Live. C’est le groupe californien Snot qui se produira sur scène et vous livrera l’intégralité de son célèbre album Get Some sorti en 1997. Venez donc rendre hommage à son créateur et ancien chanteur Lynn Strait qui nous a malheureusement quitté en 98. Les groupes toulousains Drawers et Dwail seront également de la partie.
Vous pouvez réserver vos billets, ici ou ici ou encore là.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: SPM Prod & THS
Incoming: Marduk @ La Dynamo (Toulouse)
Et si nous allions faire un petit tour en enfer pour bien commencer le mois de mars ? Noiser vous donne rendez-vous le 1e mars à la Dynamo, pour une soirée black/death metal. Nous retrouverons en tête d’affiche les célèbres black métalleux suédois de Marduk qui sortent cette année un 14eme opus : Frontschwein. Ils seront accompagnés des autrichiens de Belphegor qui viennent à Toulouse pour la première fois. Et c’est pas fini ! La France sera représentée par Bliss of Flesh et leur death teinté de black et c’est le groupe de death/thrash Krisantemia, venu d’Italie qui ouvrira le bal.
Sortez vos cartouchières, vos rangers et osez le Corpse Paint ! Enfin… venez comme vous êtes, nous comptons sur vous pour remplir la Dynamo et la faire trembler !
Préventes ici.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: Noiser
Michaël Gregorio @ Zénith de Toulouse
Jeudi 5 Février 2015 – A bas les clichés, les métalleux savent écouter et découvrir d’autres univers et ce soir c’est dans le monde de Michaël Gregorio que je suis partie faire un tour. Ce petit monsieur possède un grand et rare talent : l’imitation. Ado, il s’amusait à imiter ses chanteurs et groupes préférés, en 2001 il participe à Graine de Star avant de se faire repérer par Laurent Ruquier en 2005. Aujourd’hui, il écume les salles françaises en compagnie de ses musiciens, et nous présente pour la seconde fois à Toulouse son 3ème spectacle : Michaël Gregorio en Concerts.
20h10, le Zénith de Toulouse affiche complet et l’artiste se fait attendre. Une vidéo d’introduction est projetée sur les écrans (1 grand central et 2 petits de part et d’autre de la scène), on y voit Michaël Gregorio qui répète Vanina de Dave puis, il entre en scène sur I Gotta Feeling des Black Eyed Peas. Les (faux) hologrammes du groupe projetés sur l’écran sont tous joués par Michaël lui-même et c’est quand le public s’en rend compte que les premiers rires se déclenchent. Les morceaux s’enchaînent, il se moque respectueusement de David Guetta reprenant La Môme, puis il interprète Jacques Brel. Un subtil mélange d’humour et d’émotion pour vous faire passer du rire aux frissons. Humoriste, imitateur, chanteur mais aussi interprète, l’artiste ne se contente pas de faire de simples imitations vocales de chanteurs et groupes connus. Non ! Il travaille sa voix, ses postures, ses mimiques et la mise en scène, il se met dans la peau de chacun de ses personnages : un vrai job de perfectionniste. Son interprétation de Shakira vs Francis Cabrel avec ses déhanchés nonchalants est poilante, “Shakira bien qui Shakira le dernier” ! Les spectateurs rient de bon cœur. Michaël nous fera de la variété française : Grand Corps Malade, Michel Berger, BB Brune mais également du jazz. Il nous offre alors des sublimes reprises de Ray Charles, Billie Holiday ou encore Louis Armstrong accompagné de son pianiste. Et oui, il ne faut pas oublier que Mr Gregorio est entouré de musiciens et complices, talentueux capables eux aussi de jouer dans tous les styles : Nicolas Caumon à la guitare, le pianiste Etienne Guéreau ainsi que Silvio Marie et Franck Ridacker respectivement à la basse et à la batterie. La « guitar battle » sur la sublime Parisienne Walkways de Gary Moore est terrible, Nico armé de sa Gibson, Michaël de sa voix : top ! Pendant un instant on s’évade et on apprécie simplement cette belle musique. Il reprendra aussi les grands standards du zouk en y mêlant ses imitations à la fois improbables et hilarantes de Raphaël, Julien Doré, Mylène Farmer : il a osé ! Mais c’est tellement drôle. Le public est ensuite convié pour une séance de karaoké (les paroles étant modifiées avec humour et finesse) Mika, Mickael Miro et la fameuse VaninO de Dave. Les Dave Punk nous feront l’honneur d’être sur scène : casques, platines et light on s’y croirait. Michaël Gregorio nous sert également des classiques rock et folk des années 70 en acoustique, porté par ses 4 musiciens : Simon & Garfunkel, les Beatles ainsi que les Rolling Stones. Ca chante dans le Zenith !
Il est déjà 21h15 l’intensité va encore monter d’un cran, Michaël devient alors Freddy Mercury durant Love Of My Life. Le voyant pour la seconde fois je remarque là qu’il a progressé et maîtrise beaucoup mieux sa voix sur ce titre hyper difficile ! Chapeau ! Après un peu de Johnny, de l’OpéRap et du Jay Z . Le roi de la pop apparaît à l’écran, l’imitateur assis sur son tabouret en parfaite réplique il nous réinterprète She’s Out Of My life. Certes la voix n’est pas impeccable, mais son jeu oui et l’émotion est au rendez-vous. Le set se termine dans une ambiance de stade (en tout cas les spectateurs font ce qu’ils peuvent) avec U2, Depeche Mode, Muse et enfin Phil Collins. Le petit bonhomme est impressionnant lorsqu’il nous balance Personal Jesus reproduisant la voix grave et l’attitude de Dave Gahan à la quasi perfection. Michaël Gregorio nous montre qu’il peut aussi assurer à la batterie, à la guitare et même au ukulélé. Doué quoi !
Le spectacle ne peut se terminer sans un rappel que le public réclame avec des cris et applaudissements chaleureux. Les artistes reviennent et c’est reparti pour quelques minutes de show. On se lâche sur du rock & roll avec Should I Stay or Should I Go des Clash, Michaël se jette dans la foule pour un slam comme on dit chez nous les metalheads, punks et autres rockers! Bien sur il avait auparavant pris le temps d’expliquer le déroulement et demandé la participation de son public afin que tout se passe sans accident.
Bravo pour la performance, Michaël Gregorio possède un vrai talent et il est entouré de musiciens tout aussi bons : Nicolas, Etienne, Franck et Silvio. Un spectacle drôle, très bien mis en scène et d’une qualité sonore et visuelle excellente, je vous le conseille ! Du rire à la chair de poule, un show absolument divertissant à voir seul ou à partager.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: Michaël Gregorio
L’Xtreme Fest l’affiche complète enfin dévoilée
Vous l’attendiez! Voici l’affiche complète de l’Xtreme Fest 2015, organisé par Pollux Asso, qui se déroulera les 17,18 et 19 Juillet 2015 sur le site de Cap Découverte d’Abli/Carmaux. En plus des nombreux concerts partagés sur 3 scènes, vous pourrez profiter du site qui propose des activités telles que skateboard, wakeboard et baignade. Le festival offre également divers points de restauration et un camping pour les festivaliers. Prenez donc 3 jours de vacances !
Infos et billets ici.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: Pollux Asso & Xtreme Fest
Sólstafir @ La Dynamo (Toulouse)
29 Janvier 2015 – Le 30 novembre dernier Noiser se voyait contraint d’annoncer l’annulation du concert de Sólstafir. Beaucoup avaient été déçus mais heureusement la date est reportée et se réalise à peine 2 mois plus tard. Pour le coup, la Dynamo affiche complet ! Et oui, ce concert était très attendu. Pour l’occasion, les islandais seront accompagnés des Nordic Giants et d’Orob. Après un concert ultra puissant et décoiffant la veille, ce soir place à la douceur.
Je franchis les portes de la Dynamo un peu après 20h, la salle est déjà dans le noir mais il faudra attendre encore quelques minutes avant que la musique ne commence. C’est alors au travers d’un décor bleuté et brumeux que je vois apparaître deux silhouettes. Deux hommes masqués et coiffés de plumes, deux créatures sorties d’un univers dont j’ignore encore tout. Venus de Brigthon, les Nordic Giants nous servent un art expérimental qu’ils qualifient de cinéma post rock claustrophobique, associant leurs compositions musicales à des courts-métrages primés. Un spectacle inédit pour ma part, les vidéos sont par moment perturbantes et la musique plutôt envoûtante, des samples agrémentés de guitare (jouée avec un archer), basse et percussions. Le climat est sombre, puissant, parfois même dérangeant, les films et les stroboscopes accentuent cet effet. J’ai souvent fermé les yeux car les flashs très puissants étaient durs à supporter, les morceaux sont tellement planants qu’on part rapidement loin… très loin ! Environ 45 minutes de prestation durant lesquelles nous avons pu entendre des morceaux tels que : Together (sublime), Glass Skinned Girl, Little Bird ou Through A Lens Darkly. J’aurais bien aimé les découvrir dans un autre contexte mais quoiqu’il en soit il faut saluer l’originalité de la performance, une véritable œuvre d’art, un voyage.
Après quelques balances c’est à 21h25 que le groupe toulousain, de black métal progressif, Orob se lance. C’est la 3ème fois que je vois le quatuor et je peux dire qu’il ne cesse de progresser. Le groupe ne va jouer que 22 minutes (mais c’est trop court !) les titres suivants : The Pathway, Through Roots and Burrows ainsi que The Wanderer. Leur musique est assez prenante, les passages calmes et planants se marient parfaitement avec les rythmiques plus rapides. Les compositions sont très bonnes ainsi que leur exécution sur scène, Yoan (batterie), Pierre-Henry (basse), Andrea (guitare) et Thomas (chant et guitare) ont vraiment assuré, je n’ai absolument pas vu le temps passer et nous sommes nombreux à l’avoir vécu comme ça. Par chance ils sont de la région, un bon moyen de les revoir souvent et surtout plus longtemps ! Merci les gars.
Le groupe islandais Sólstafir s’est formé en 1995 et leur cinquième opus Otta a vu le jour en 2014. Ce groupe se démarque par ses compositions très personnelles, au départ plutôt black métal/viking, leur style a évolué vers un post-rock métal ultra travaillé, un univers unique et magique. Une semaine avant leur venue, ils annonçaient le départ de Gummi leur batteur, remplacé alors par Karl Petur Smith pour la fin de la tournée. Ouf pas d’annulation ! Il est 22h lorsque la Dynamo se voit replongée dans la pénombre et que les membres de Sólstafir font leur entrée, acclamés par la foule qui comble la salle. Addi, le chanteur débarque vêtu de son blouson en cuir, son gilet à franges et accompagné de sa superbe guitare au bois gravé. Svabbi à la basse est coiffé de son fidèle couvre-chef et porte fièrement ses deux tresses rousses. Sæþór c’est le cow-boy de la bande, barbe Hulihee (figurez-vous que j’ai cherché), chapeau, santiags, guitare et même banjo. Seul le petit nouveau est sobre derrière sa batterie. Le décor est planté, on sait que l’on va voyager rien qu’à voir ces trois bonshommes. L’intro Náttfari est suivie de Köld et de Lágnætti. Les islandais nous emportent dans leur monde dès les premiers accords, et la voix d’Addi est simplement extraordinaire, il vit ses chansons et ça se ressent. Ce mec est capable de vous envelopper de sa douceur et à la fois de vous balancer des cris qui vous transpercent. Le maître mot de ce soir est : émotion. Musicalement c’est simplement beau, propre, technique et bien que le son soit un poil trop fort, la magie opère. Le chanteur s’amuse à parler à son public, à s’en approcher et même à le toucher (ce n’est pas pour déplaire à certaines fans). Nous aurons le plaisir d’entendre Otta, Dagmal, Svartir Sandar, Djkninn. Le groupe disparaît, puis revient pour nous délivrer deux ultimes morceaux, les ineffables Fjara et Goddess Of The Ages. Le groupe donne tout, même son âme. Waouw ! Ils s’en vont largement félicités par les spectateurs.
Merci à Sólstafir pour cette performance riche en émotion, nous avons voyagé, nous avons vibré. Merci également à Nordic Giants, belle découverte et à Orob à qui je souhaite d’aller loin. Big up à Noiser et à la Dynamo. (Le seul bémol fut la chaleur…j’ai cru mourir).
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: Solstafir
Incoming: Black Label Society @ Le Bataclan (Paris)
Black Label Society sera de passage à Paris dans la salle mythique Le Bataclan le 26 février prochain. Zakk Wylde, célèbre guitariste, a d’abord été connu pour jouer et composer aux côtés d’Ozzy Osbourne et a ensuite décidé de créer le groupe Black Label Society dans lequel il est également le chanteur. Son style se reconnaît entre autre grâce à son pinch harmonique et sa rapidité. Avec plus de 10 albums réalisés depuis 1999, le groupe a sorti en 2014 Catacombs Of The Black Vatican qui ne fait pas l’unanimité mais qu’importe, la date parisienne organisée par NousProd affiche complet. Zakk Wylde est réputé pour ses talents de show man et ses derniers concerts ont été remarquables, vivement le 26 février!
Les deux très bons groupes Black Tusk et Crobot se chargeront d’alimenter la première partie de soirée.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit Photo : Black Label Society
Incoming: Festival Détours de Chant @ Toulouse
Pour sa 14ème édition, le festival Détours de Chant a programmé de nombreux spectacles dans les salles toulousaines. Cet événement a débuté le 27 janvier et durera encore jusqu’au 7 février 2015. Vous avez donc la possibilité de voir de nombreux artistes pendant encore 5 jours entiers, une programmation qui se veut variée et pour tous les âges.
Les artistes sont : Alain Sourigues en Trio, Reno Bistan, Béa Tristan, Mokaiesh / Monsieur Roux, Les Hays Babies, De Jojo à Lola, Alima / Dimone, MARion, Fantazio, Charlélie Couture / Ezza, La Mal Coiffée, Christian Olivier, Tiou, Karim Gharbi, Les Pistons Flingueurs / Voix Express.
Pour les informations concernant les tarifs, les horaires et les lieux, rendez-vous ici.
Auteur: Fanny Dudognon
Obituary @ Le Metronum (Toulouse)
28 janvier 2015 – C’est une nouvelle année qui commence pour SPM Prod et elle démarre sur les chapeaux de roue avec une très belle affiche. A l’occasion de la tournée Inked In Blood 2015, le célèbre groupe de death metal Obituary s’est invité au Metronum en compagnie de M :Pire Of Evil, Dust Bolt et Rotting Repugnancy. Malgré cette programmation de dingue, lorsque les portes s’ouvrent, la salle est bien vide.
C’est vers 19h30 que les anglais de Rotting Repugnancy font leur apparition sur scène. Ce groupe de brutal death vient, ce soir, défendre un deuxième album fraîchement sorti : The Path Of The Diminished. Le chanteur Iain Muir débarque le torse nu et bombé, exhibant ses tatouages et son regard noir, j’ai cru qu’il allait nous faire le Haka le gars ! Que nenni, il nous balance alors un growl bien grave et fait preuve d’un belle présence scénique, à fond dans son personnage. Techniquement, rien d’exceptionnel à mon goût, Harry semblait peiner à la guitare, notamment sur Reing Of Suffering. Mike (jolie la basse pleine de cordes, mais c’est mieux quand on s’en sert) et Tom à la batterie semblent un poil plus enthousiastes. Le public est ma foi bien mou. Une première partie qui passe bien, avec le titre When Angels Fall plutôt sympathique, mais j’attendais tout de même le groupe suivant avec impatience !
Hop hop hop changement de plateau pendant que le Metronum se rempli un peu. Les bannières du dernier opus de Dust Bolt : Awake the Riot, sorti en mai 2014, sont installées. Je suis ici pour Obituary mais aussi pour ce jeune groupe de Thrash allemand (actif depuis 2010) que j’écoute en boucle sur CD. 20h20 nous sommes replongés dans le noir. Je trépigne lorsque j’entends les premières notes de Soul Erazor…et bim ! Les thrasheux arrivent en trombe et vont mettre tout le monde d’accord. Lenny pousse alors son cri thrash puissant et, durant tout le set il va gérer aussi bien le chant, la guitare et son rôle de show-man. Yaaaaa ! Les morceaux vont s’enchaîner à vitesse grand V, Awake the Riot, Violent Demolition, Beneath the Earth… Ca blast à la batterie avec Nico aussi performant que souriant. Sur le devant de la scène Bene à la basse est hyperactif, c’est dingue il ne tient pas en place, il court dans tous les sens plaçant un petit coup de headbanging par ci par là. Flo n’est pas en reste et nous balance ses riffs avec fougue. Dans le public ça y est c’est parti, Dust Bolt sait comment mettre le feu ! Pogo, circle pit, headbang c’est la fiesta, et ça fait du bien. Niveau light, ça clignote au rythme de la musique on en prend plein la vue et plein les oreilles. Les 4 gaillards prennent leur pied ça se voit (et moi aussi !), ils ne lésineront pas non plus sur la communication invitant les metalheads à s’agiter dans le pit. Toxic Attack et la fameuse Agent Thrash clôtureront ce show de folie ! J’attendais beaucoup et je suis plus que conquise, performance de 45 minutes qui aura largement convaincu les plus réticents ainsi que ceux qui découvraient le groupe. Quelle claque ! A revoir très vite.
Un petit break histoire de prendre un peu l’air et de se reposer la nuque avant l’arrivée de M :Pire Of Evil. Ce groupe de heavy est formé en 2010 par le guitariste Mantas (célèbre fondateur de Venom) ainsi que Tony Dolan (chanteur et bassiste de Venom pendant 4 ans). Ils sont accompagnés par Marc Jackson à la batterie depuis 2012. Extinction des lumières vers 21h15 le trio prend place et démarre avec Demone. Die Hard, Hellspawn, Don ‘t burn the Witch, la voix rock & roll de Tony est impeccable. Mantas ne fait qu’un avec sa guitare, technique et précision, un vrai bonheur auditif, d’autant plus que ce soir, le son est vraiment au top. Dans la salle l’ambiance est plus calme, il faut dire qu’après la tornade Dust Bolt, passer à du heavy, même extrême , c’est plutôt reposant. Les anglais vont jouer de nombreuses reprises de Venom comme Blackened Are the Priest, Carnivorous ou encore le titre phare Black Metal que le public reprendra en cœur. Marc assure carrément derrière ses fûts, il y va franco c’est propre et ça rock ! L’atmosphère se veut dark chez M :Pire Of Evil, clous, sang, 666, fumée et lumière oscillant entre rouge, bleu et vert, tout y est. Welcome to Hell , Dolan nous le rappellera lors de ses interventions. Un chouette final sur Countess Bathory sonnera la fin de la performance. Rien à redire, c’était bon et voir des grands messieurs comme ça c’est toujours appréciable.
Dernière modification sur scène, place au décor d’Obituary avec la pochette de leur excellent dernier album Inked In Blood en backdrop. J’avais vu le groupe cet été à l’Xtremefest (vous pouvez retrouver le report) et j’avais adoré leur show, c’est donc ravie que je les retrouve ce soir. Ce groupe américain a été fondé en 84 par les frères Tardy et fait partie des précurseurs du death metal avec 10 albums studio à leur actif. 22h30 on passe aux choses sérieuses, une courte intro permet aux musiciens de prendre place, puis, c’est Centueries of Lies qui résonne entre les murs du Metronum. Visions In My Head, Infected, Intoxicad, Bloodsoaked, c’est parti pour un enchaînement de tubes. Dans la salle c’est instantané, dès la première chanson tout le public s’agite et crie, on repart pour une série de headbang et circle pit. John Tardy s’impose, comme toujours, avec sa voix caverneuse et puissante ainsi que son charisme indiscutable. Encore une fois je dis waouw ! Son frère Donald, assène ses coups de baguettes avec force et fait chauffer la double pédale…Tacatacatac tacatacatac… Trevor et Terry, respectivement à la guitare et à la basse sont discrets mais néanmoins efficaces, les riffs sont à la fois lourds et mélodiques. Quant à Kenny Andrews, guitariste présent depuis 2012, on sent qu’il est vraiment content d’être là, le sourire aux lèvres. Le réglage sonore est vraiment parfait et c’est un vrai régal d’entendre ‘Til Death, Violence, Dead Silence sonner avec autant de netteté. L’ambiance est carrément au top, c’est chaud bouillant. Le groupe s’en ira pour mieux revenir. Le set durera encore le temps de quatre morceaux Back on Top ,I’m in Pain ,Inked In Blood et Slowly We Rot. Une prestation sans faille, Obituary nous aura encore servi un concert de grande qualité aussi bien scénique que musicale.
La soirée s’achève donc, la saison métallique toulousaine s’ouvre sur un show proche de la perfection, un fucking moment de pur plaisir. Merci à SPM et au Metronum et aux quatre groupes. Un petit coup de cœur pour Dust Bolt qui promet d’aller loin et qui a vraiment tout déchiré, on remercie le groupe ainsi que Mr John Tardy pour leur disponibilité.
Auteur: Fanny Dudognon
Crédit photo: Archives Thorium XtremeFest 2014