Sans être allé relire ma review pour leur show au MTELUS en 2019, je crois pouvoir affirmer sans trop d’incertitudes qu’elle s’appliquerait presque mot pour mot au spectacle que les gars d’Arkells ont donné dans la même salle ce 23 novembre 2022.

On dira ce qu’on voudra, le band canadien peut se targuer d’être fidèle à lui-même.

Toujours les mêmes bangers, toujours la même énergie (sur scène comme dans la salle) et toujours le même vieux néon Arkells: Touring Band en guise de backdrop.

Ah, et presque toujours la même setlist aussi. Mais bien honnêtement, c’est loin d’être un problème.

Depuis quelques années, les fans auront facilement remarqué que les shows d’Arkells ont pas mal tous pris des allures de best of, indépendamment de l’album (ou du duo d’album, dans le cas de leurs derniers Blink Once / Blink Twice) qu’ils viennent de sortir.

Ce qui prime pour Max Kerman et son groupe, c’est avant tout de fournir un divertissement de qualité aux spectateurs, dans la plus pure tradition du showmanship. Ou, dans leurs propres mots, don’t stop dancing, look out for each other and sing along.

C’est notamment ce qui fait qu’en live, chacune de leurs chansons prend des airs d’hymne fédérateurs. Dans cette optique, on a d’ailleurs eu droit après les habituels Leather Jacket et 11:11 à un cover complètement inusité de Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) au rappel. Pourquoi? En quel honneur? No clue.

Mais est-ce que c’était probablement la meilleure façon de conclure la soirée? Sans aucun doute.

Setlist:

Past Life, Leather Jacket, Michigan Left, People’s Champ, Something’s Gotta Give, Quitting You, Come to Light, Relentless, Nowhere to Go, Teenage Tears, And Then Some, 11:11, Land of the 1000 Dances, Liberation, Whistleblower, Dance With You, Years in the Making, My Heart’s Always Yours, Knocking at the Door, Reckoning, Gimme! Gimme! Gimme!, You Can Get It

Journaliste: Jérémie Picard

Photo: Arkells (Facebook)