Tristesse Contemporaine

Jeudi 15 mai – Si ce soir la Tristesse envahit Toulouse elle sera Contemporaine ou ne sera pas. Le groupe joue sa première scène dans le sud de la France et c’est le Connexion Live qui les reçoit. C’est le groupe Toulousain April Fools qui se charge d’assurer la première partie. Le chanteur Laurent Erades accompagné de son batteur et de ses deux bassistes, nous livre les morceaux de son dernier album Everybody talk, à l’instar de Faye Dunaway ou The girl who fades qui transpirent le rock à l’état brut influencé par le post punk et la new wave des années 80 d’outre-Manche.

Un début de soirée qui a chauffé un public nombreux et enthousiaste, impatient de recevoir le trio cosmopolite qui prend enfin place sur scène (accompagné d’un batteur) : Leo à la guitare électrique, Narumi au synthé et Mike, camouflé de son masque d’âne, au chant. L’énergie brute et sombre du groupe, portée par le chant lascif teinté hip-hop de Mike enveloppe le Connexion au fil des titres tel que Waiting ou le pénétrant I do what I want, extraits de leur dernier album Stay Golden. Mike ne manquera pas de nous exprimer ses remerciements dans une langue différente après chacune de ses interprétations.

Les célèbres morceaux I didn’t know ou Daytime Nightime issus du précédent album, seront eux aussi entonnés ainsi que le très réussi Hell is other people accompagné de la voix de Narumi. Pour terminer, Mike nous averti et nous épargne le moment de départ qui annonce un rappel et enchaîne pour notre plus grand plaisir le brûlant Fire. Orchestration minimaliste, atmosphère hypnotique et neurasthénique, le Connexion sentait bon le Velvet ce soir, rien d’étonnant à ce que Tristesse Contemporaine ait choisi l’emblématique Andy Warhol pour illustrer son clip Waiting.

Auteur : Vanessa Eudeline

Crédit photo: Tristesse Contemporaine