Seven Spires Archives - Thorium Magazine

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DragonForce + Firewind @ Théâtre Corona (Montréal)

Les fans de metal fromageux ont été vraiment gâtés jeudi soir alors que le groupe britannique DragonForce était de passage au Théâtre Corona pour une soirée riche en solos de guitare rapides comme l’éclair et, surtout, en geekitude bien assumée! Dans le cadre de cette tournée des plus épiques (dont la date de Montréal était d’ailleurs à guichets fermés), les groupes Firewind, Visions Of Atlantis et Seven Spires assuraient la première partie.

Seven Spires : Une prestation énergique!

La bande de Seven Spires était la première à se présenter sur scène devant un parterre très bien remplie. Le tout a commencé avec l’intro Wanderer’s Payer suivi de Gods Of Debauchery et je dois dire que, dans l’ensemble, le tout sonnait assez bien. Le groupe avait visiblement l’air heureux sur scène et c’était beau à voir! Leur chanteuse Adrienne Cowan était en voix, excellant autant dans le clean vocal que dans les screams et son aisance sur scène était remarquable. On a même eu droit à une petite collaboration sympathique avec Herbie Langhans de Firewind lors de la chanson Lightbringer. Malgré le fait que toutes leurs chansons étaient tout de même agréables à l’oreille, j’ai pas mal moins apprécié des chansons comme Lightbringer qui sonnait trop pop à mon goût ou encore Unmapped Darkness dont l’intro sonne presque comme une chanson tirée d’un film de Disney. Est-ce que les chansons sont mauvaises? Pas nécessairement, mais disons que ça clashait énormément avec les pièces plus agressives. Même si la réaction de la foule était un peu timide, je pense que Seven Spires ont bien tiré leur épingle du jeu avec une bonne prestation et c’est clair qu’ils y ont gagné plusieurs fans.

Setlist : Wanderer’s Prayer, Gods Of Debauchery, Oceans Of Time, Lightbringer, Unmapped Darkness, Drowners Of World, Dare To Live

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Visions Of Atlantis : Envoûtant!

C’était au tour de Visions Of Atlantis de se présenter à la foule et c’était aussi leur toute première fois dans la métropole depuis 2007. Dès les premières notes, ça sonnait comme une tonne de briques! Tous les instruments étaient parfaitement audibles et le duo composé de Clémentine Delauney et de Michele Guaitoli était tout simplement envoûtant à voir et à entendre. Ayant un nouvel album qui paraîtra au mois de mai prochain (intitulé Pirates), le groupe a décidé de monter sa setlist en conséquence et nous a présenté plusieurs nouvelles chansons ainsi que quelques autres provenant de leur album précédent Wanderers. En plus d’un son impeccable, ce qui m’a marqué est la chimie formidable entre les musiciens et surtout entre les deux chanteurs. Les deux meilleurs moments de leur set ont été sans contredit l’interprétation de Heroes Of The Dawn mais surtout de la dernière chanson Legions Of The Seas qui est, à mon avis, une de leur meilleures compositions à ce jour. Si la foule ne connaissait pas trop Visions Of Atlantis avant ce spectacle, elle a été très certainement conquise! Est-ce que Visions Of Atlantis a l’étoffe de revenir de ce côté de l’Atlantique en tant que tête d’affiche? J’en suis convaincu!

Setlist : Master The Hurricane, A Life Of Our Own, A Journey To Remember, Heroes Of The Dawn, Melancholy Angel, Legions Of The Seas

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Firewind : Une solide leçon de power metal

La dernière fois que j’ai vu Firewind en spectacle, c’était en première partie de Turisas aux Foufounes Électriques il y a de cela presque dix ans (ouais, ça fait mal!) et je me rappelle avoir apprécié leur prestation. C’est donc avec un tout nouveau chanteur du nom d’Herbie Langhans que la formation est venu nous lancer en plein visage son power metal nettement plus old school que tous les autres groupes sur cette tournée. Même si la majorité des gens présents n’avaient d’yeux que pour Gus G., tous les musiciens ont très bien performé. La voix d’Herbie Langhans est assez différente de celles des autres chanteurs que le groupe a eu précédemment et il y va dans un ton beaucoup plus rauque typique du power metal allemand, mais qui fonctionne très bien avec la musique plus récente de Firewind autant que pour les vieilles compositions. À cause de la pandémie, ils n’avaient pas pu faire de promotion pour leur plus récent opus sorti en 2020 simplement intitulé Firewind et l’attente en a vraiment valu la peine. Si le parterre était assez calme au début, c’est lors de leur set qu’est apparu le tout premier moshpit et ça n’a pas été très long avant que la foule soit de leur côté. Je ne peux passer sous silence la virtuosité exceptionnelle de Gus G. dont les solos étaient excellents, surtout pendant The Fire And The Fury. D’ailleurs, petit shout out pour l’utilisation d’une guitare qui illuminait d’un rouge intense…et qui dégageait de la fumée (je dois avouer que je n’avais jamais vu ça avant)! Fait cocasse, le groupe a décidé de terminer sa prestation avec un cover de Michael Sembello, Maniac, que tout le monde connaissait pas coeur et qui a été un franc succès. On peut dire que c’était mission accomplie pour Firewind qui a su conquérir le public montréalais d’une main de maître!

Setlist : Welcome To The Empire, Head Up High, Destination Forever, World On Fire, The Fire And The Fury, Ode To Leonidas, Mercenary Man, Rising Fire, Maniac (Michael Sembello Cover)

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DragonForce : Complètement over the top!

On va se le dire tout de suite, DragonForce a toujours été synonyme d’excès, de too much…et on aime ça! Et on savait pertinemment dès le début que c’était exactement ce qu’on allait avoir juste à voir l’immense dragon aux yeux lumineux derrière le drum, les deux grosses bornes d’arcade de chaque côté de la scène et l’écran géant derrière qui affichait déjà des niaiseries pendant l’entract entre la prestation de Firewind et la leur. C’est avec Highway To Oblivion que tout a commencé et, aussitôt que Marc Hudson s’est pointé sur scène avec ses lunettes fumées, que les deux guitaristes aux lunettes lumineuses sont montés directement sur les bornes d’arcade et que la chanson a commencé, ça a été la folie du début à la fin! C’était aussi l’occasion pour le groupe de nous présenter leur nouvelle bassiste Alicia Vigil qui a fait du très bon travail! Tout pendant ce spectacle était hallucinant, autant au niveau du jeu de lumière, du son, de la musique, tout était dans le tapis! Sérieusement, il s’est passé tellement de trucs pendant ce spectacle que je suis certain que je vais en oublier. Est-ce qu’on a eu des confettis? Ouais! Est-ce qu’il y a eu de la pyrotechnie? Oh que oui! Est-ce que Sam Totman est venu sur scène habillé en fermier avec un banjo? OUI!

Bon, restons sérieux un minimum! Côté setlist, le groupe est allé piger parmi une grande partie de sa discographie, passant par de vieilles compos comme Valley Of The Damned et Fury Of The Storm mais beaucoup provenaient de leur plus récent album Extreme Power Metal. Les interactions avec la foule étaient toujours hilarantes et Herman Li s’est même adressé à nous dans un français quasi impeccable, à la grande surprise de plusieurs. En plein milieu du spectacle, on a eu droit à un medley de deux thèmes de jeux vidéo avec Marc Hudson à la guitare, soit Dracula’s Castle de Castlevania : Symphony Of The Night et Fight On! de Final Fantasy VII, au grand plaisir des geeks présents.Vous vous demandez sûrement à quel moment Sam Totman est débarqué en fermier, et bien, après ce medley, les guitaristes de Firewind et Visions Of Atlantis sont arrivés…pour jouer le thème de Farming Simulator (ou du moins une musique qui fiterait avec le jeu). Lors du rappel, on a eu l’honneur d’entendre un cover de My Heart Will Go On de Céline Dion à la sauce DragonForce et, comme vous vous en doutez bien, le tout a fini avec Through The Fire And The Flames. DragonForce en spectacle, ce n’est que du gros fun, et ils l’ont encore une fois démontré jeudi soir! Quel excellent spectacle!

Setlist : Highway To Oblivion, Fury Of The Storm, The Last Dragonborn, Ashes Of The Dawn, Dracula’s Castle/Fight On!, Banjo Solo/Guitar Solos, Black Fire, Cry Thunder, Remembrance Day, Valley Of The Damned, My Heart Will Go On (Céline Dion Cover), Through The Fire And The Flames

Journaliste : Maxime Pagé

Photographe: Paul Blondé

Seven Spires @ Piranha Bar (Montréal)

Le groupe de Boston Seven Spires nous rendait visite pour une deuxième fois en seulement un an et s’est arrêté une fois de plus au Piranha Bar. Pour l’occasion, les groupes locaux Sanguine Glacialis, Fall Of Stasis et Vrylnia assuraient la première partie de ce spectacle où les chanteuses étaient reines!

Vrylnia : Un jeune groupe avec du potentiel

Le groupe Vrylnia n’ont certes pas beaucoup d’expérience de scène mais cela ne les a pas empêché d’offrir une bonne prestation. Oeuvrant dans le même créneau que Nightwish à leurs débuts, ils ont su tirer leur épingle du jeu avec un vocal très solide, gracieuseté de leur chanteuse Ariane Martel. Par contre, je dois apporter plusieurs bémols, surtout concernant leur drummer. Tout le long de leur prestation, j’ai eu l’impression qu’il ne maîtrisait pas bien la double pédale et ça paraissait beaucoup trop, ce qui m’a franchement gêné. Le groupe, hormis la chanteuse et le guitariste Charles-William Cummings, était très statique et au niveau des compositions, ça manquait un peu d’originalité. Outre ces éléments, Vrylnia est un jeune groupe avec beaucoup de potentiel et je suis curieux de voir ce que l’avenir leur réserve.

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Fall Of Stasis : Dans toutes les directions

J’avais déjà vu le groupe Fall Of Stasis en spectacle l’an passé et j’en suis sorti avec un avis assez mitigé. Je les revois donc un an plus tard en espérant que le tout change la donne. Première constatation, ils comptent maintenant dans leur rang une claviériste (Mélissa Bissonnette) et je dois avouer qu’en live, ça apporte vraiment quelque chose d’intéressant. Par contre, j’en suis aussi venu au même constat que l’an passé : même si le musicianship est très tight, les compositions vont un peu trop dans tous les sens et il manque vraiment une ligne directrice pour gagner son plein potentiel. Même si le vocal de Jessica Dupré est puissant, je le trouve mal canalisé et j’y vois de grosses lacunes au niveau de la prononciation (je ne crois pas avoir pu discerner un seul mot de toute la prestation). Pour une deuxième fois, Fall Of Stasis ne m’aura pas convaincu mais l’ajout des claviers est un pas dans la bonne direction.

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Sanguine Glacialis : À en perdre la tête!

Les musiciens de Sanguine Glacialis sont de grands habitués de la scène montréalaise et vu le nombre de gens présents pour leur prestation, je crois que ça commence à porter fruit! C’était aussi l’occasion pour le groupe de nous présenter son nouveau guitariste Alexandre Lépine, fraîchement arrivé dans le groupe après le départ d’Alexandre Primeau. C’est avec Aenigma que tout a commencé et, dès le début, il y avait quelque chose qui clochait au niveau du son, comme quelque chose qui grichait. Ce fut heureusement arrangé pour la deuxième pièce Kraken et c’est bien ma chance car c’est une de mes préférées de leur deuxième album Hadopelagic. La chanteuse Maude Théberge avait visiblement l’air en forme et son vocal était toujours aussi excellent. Par contre, j’ai senti que le nouveau guitariste manquant un peu d’aisance sur scène et ce n’était pas toujours très tight. On a eu droit à une surprise avec la présence de l’ancien bassiste et chanteur Mikaïl Standjofski-Figols pour les chansons Monsters et The Damned King. C’est finalement avec Missa Di Angelis que le groupe nous a laissé devant une foule conquise. Sanguine Glacialis a offert une très bonne performance et c’était toujours un plaisir de les voir en spectacle!

Setlist : Aenigma, Kraken, Funeral For Inner Ashes, Monsters, The Damned King, Missa Di Angelis

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Seven Spires : Quelques bémols

C’est devant une salle qui s’était carrément vidée que le groupe Seven Spires est monté sur scène, ce qui est très dommage quand on vient de si loin. Ils étaient venus nous interpréter des chansons tirées de leur seul album Solveig mais aussi plusieurs nouvelles qui paraitront sur le prochain album. La première chose que je constate est que si le son en album est très englobant, l’absence d’une deuxième guitare en live est problématique. Lors des solos, j’avais vraiment l’impression qu’il manquait quelque chose et ça m’a un peu empêché d’apprécier les compositions à leur juste valeur. Adrienne Cowan a une très bonne présence scènique et sa voix sonnait bien…la plupart du temps. Au niveau du chant clean et des screams je n’ai rien à redire mais lorsqu’elle essayait de pousser sa voix pour atteindre les notes plus hautes, j’ai eu souvent l’impression qu’elle n’était pas sur la note et qu’elle forçait trop sa voix. Malgré tout, le groupe a offert une bonne énergie aux gens présents et c’était tout à leur honneur. Sans être un grand fan, j’ai tout de même apprécié la performance de Seven Spires et la foule a eu l’air d’apprécier.

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay