Articles Tagged with: Municipal Waste

Hellfest 2023 – J3 : Iron Maiden + Powerwolf + Arch Enemy + Carpenter Brut et autres @Clisson

 

 


Hierophant (11:40-12:10 // Temple )

J’arrive à temps pour voir les Italiens de Hierophant histoire de bien me réveiller en ce samedi matin. Là encore, nous sommes le metal extrême old school. Tout est réuni pour une bonne petite messe noire d’entrée de jeu (croix renversées, clous et maquillage cadavérique). Quant à la musique, elle officie dans le black death de la grande époque avec parfois quelques touches sludge. Et c’est d’une grande brutalité avec un son crasseux qui leur va bien. Fabio, leur frontman est comme possédé avec sa voix rocailleuse venue des entrailles de la Terre. Les titres joués sont bien évocateurs de l’ambiance qui règne : “Seeds of Vengeance”, “In Chaos, In Death. La Temple a été atomisée d’entrée. 


The Dali Thundering Concept (12:15-12:45// Altar )


Kalandra (12:50-13:30 // Temple )

La Temple ne renferme pas que des groupes brutaux death et dlack. Il y a aussi le folk. Et il y a parfois des trésors à découvrir, loin des clichés du genre un peu trop envahissant à l’heure actuelle. Kalandra est un groupe norvégien découvert dans nos contrées il n’y pas si longtemps en première partie de Wardruna puis de Leprous. Ils avaient fait forte impression alors avec leur savant mélange de rock, de trip-hop et d’ambiant. En tout cas, ils sont très attendus avec un public très nombreux. La tente semble d’ailleurs trop petite pour accueillir tout le monde. Et quand le groupe apparaît et que la charmante chanteuse Katrine entre sur scène. On se rend compte qu’elle est un peu tétanisée et émue. On se demande si elle ne va pas tomber en larmes. Mais elle se reprend vite et c’est parti pour un très beau voyage au pays des rêves. La voix envoutante sur “Borders”, le premier titre, prend aux tripes d’entrée de jeu. Et le niveau ne baissera pas par la suite sur “Slow Motion” et “Naive”, plus rock. On pense à beaucoup d’autres formations (The Gathering, Dead Can Dance…) mais les norvégiens ont su forger leur propre identité. Et pour mettre le public à genoux, quoi de mieux qu’une bonne cover de Wardruna, “Helvegen” en plus, très réussi. Le son est nickel, la setlist parfaite et c’est sous un triomphe que le groupe quitte la scène. Assurément, un des concerts de cette édition. Comme quoi, le public de Clisson est très ouvert d’esprit et c’est tant mieux. 


Fever 333 (12:50-13:30 // MainStage 2 )


Ten56. (13:35-14:15 // Altar )


Spiritworld (13:35-14:15 // Warzone )


Asking Alexandria (14:20-15:05 // MainStage 2 )


Beast in Black (16:00-16:45 // MainStage 2 )


Saor (16:00-16:45 // Temple

En tant qu ‘admirateur de bon black pagan, je vous avoue que j’ai été déçu de la  prestation de Saor en salle à Toulouse. Trop de samples, un son trop brouillon avait en partie gâché le set des ecossais. Mais je me suis dit qu’ils avaient bien droit à une deuxième chance. Et tout d’abord, très bonne surprise avec la présence de deux musiciennes supplémentaires: une violoniste et une choriste multi-instrumentiste. Voilà une très bonne idée qui va remplacer en grande partie les bandes et c’est tant mieux. Et deuxième chose, cette fois-ci le son est optimal. La musique de Saor prend une toute autre dimension. Il suffit d’entendre l’entrainant “Origins” qui ouvre le set pour se dire que la partie est cette fois-ci gagnée. Nous sommes revenus aux temps de la Calédonie Celtique. Le long “Tears Of Nation”, avec ses passages plus folk, enfonce le clou, suivi par l’excellent “Carved in Stone” qui retournera la Temple. Le groupe terminera par le plus planant “Aura” (oui, 4 titres seulement mais d’une durée de plus de 10 minutes chacun). Saor a bien su rectifier le tir de ses erreurs passées en live. Les voici dans la cour des grands du genre. 


Puscifer (16:50-17:40 // MainStage 1


Arch Enemy (17:45-18:35 // MainStage 2)

Je délaisse pour un temps les tentes pour me faire une bonne soirée Mainstages. Il faut dire que le plateau est sacrément relevé en ce samedi après-midi. On commence fort avec Arch Enemy qu’on en présente plus. La bande à Michael Amott est, comme à son habitude, très en jambes pour en découdre devant un public acquis à leur cause. Il faut dire qu’Alissa est d’un grand charisme et que son niveau de chant est quand même assez exceptionnel, n’en déplaise aux nostalgiques de ses deux excellents prédécesseurs Angela et Johan Liiva. De plus, le groupe a décidé de se renouveler un peu avec pas moins de 5 extraits du nouvel album “Deceiver, Deceiver” sur les neufs joués aujourd’hui et ça passe tout seul en live (comme le très bon “House of Mirrors”, une belle tuerie). Bien entendu, des classiques seront également de la partie comme “My Apocalypse”, “War Eternal” et l’indispensable “Nemesis”  pour finir. Arch Enemy reste une valeur sûre en live qu’on déguste sans déplaisir. 


Myrath (17:45-18:35 // Temple )


 

The Obsessed (17:45-18:35 // Valley


Porcupine Tree (18:40-19:50 // MainStage 1

Grand représentant du rock/metal progressif cette année, on se dit que la venue de Porcupine Tree est immanquable. D’autant plus que cette reformation (le groupe était en sommeil depuis plus de 10 ans) est provisoire puisque le maître à penser Steven Wilson a entrepris une carrière solo avec le succès que l’on sait faisant évoluer sa musique du prog vers la pop en passant par l’électro. Il aime prendre des risques et, alors qu’on se disait qu’il choisirait les titres les plus rock/metal et accessibles du répertoire de son groupe, il va complètement brouiller les pistes et proposer une setlist sacrément osée en festival. En effet, seul le titre d’ouverture “Blackest Eyes” tiré de l’excellent “In Absentia” avec ses grosses guitares saturées entre bien dans le moule de la musique metal. Le reste est beaucoup plus calme et planant à l’instar des extraits du dernier album “Of the New Day” et “Chimera’s Wreck”. Mais la pièce maîtresse du concert sera l’interprétation en entier d'”Anesthetize”, longue plage de plus de 17 minutes tiré de leur meilleur opus à mon goût “Fear of a Blank Planet”. Un pur chef d’œuvre qui permet de voir le travail du batteur Gavin Harrison, un des meilleur batteur du monde prog. Le son est nickel mais avec un perfectionnisme maniaque comme Steven Wilson, il était difficile d’en être autrement. En bref, un concert qui aura sans doute divisé. Le “grand public” a été sans doute très décontenancé par le set proposé mais les fans purs et durs seront aux anges. Et puis, c’est sans doute la dernière fois qu’on verra Porcupine Tree durant un long moment, peut-être définitivement, Steven Wilson reprenant sa carrière solo. 


Earthless (19:35-20:35 // Valley )


 

Powerwolf (19:55-20:55 // Mainstage 2

Changement de décor (ah oui, là, c’est vraiment le terme qui convient) pour l’entrée des allemands de Powerwolf Et on peut dire qu’ils ont vu les choses en grand: ruines d’une église, imagerie 3d et toute la pyrotechnie qui va avec. Musicalement, on va dire que Powerwolf  va faire du Powerwolf tout simplement. C’est a dire qu’ils sont toujours dans leur délire de power metal religieux mais avec des prêtres loups garous. Souvent ça se répète et on se dit qu’on a vite fait le tour du truc . Oui, mais voilà, sur scène, ça envoie, il faut bien le dire. Des titres entrainants comme “Amen and Attack”ou “Dancing With the Dead” mettent un feu incroyable dans la fosse. Attila Dorn, s’exprimant dans un français presque impeccable, n’a aucun mal à se mettre le public clissonnais dans la poche, bien épaulé comme à son habitude par son collègue aux claviers flack. Et les tubes déclenchent des ovations de plus en plus fortes (“Armata Strigoi” repris par des milliers de fans, ça fait quelque chose quand même!). En conclusion, Powerwolf n’a sans doute rien inventé dans le style et beaucoup vont sans doute trouver la performance trop cliché mais les allemands ont sans doute produit la plus grosse ambiance devant les Mainstages en ce samedi. Et ça, c’est imparable! 


Lorna Shore (20:40-21:40 // Altar )


Stray From The Path (20:40-21:40 // Warzone )


 

Iron Maiden (21:00-23:00 // MainStage 1 )

Ah! la la! voici un show qui a fait couler beaucoup d’encre. Iron Maiden est sans doute un des groupes les plus fédérateurs de la planète metal. Pour cette tournée, le groupe a décidé de se concentrer sur leur dernier opus “Senjutsu” et sur un grand classique “Somewhere in Time” pour les deux tiers du set. Du coup, beaucoup de classiques du groupe vont passer à la trappe. Quand ça s’est su, beaucoup se sont déchaînés sur les réseaux sociaux en disant qu’en 2018, c’était top et que ce coup-ci, ça va être un pétard mouillé. Bon, c’est vrai que le show best of proposé il y a 5 ans restera dans les anales mais Iron Maiden n’ayant plus rien à prouver aujourd’hui, n’est-il pas normal également que le groupe veuille sortir des sentiers battus et propose une setlist un peu plus originale? Et puis “Somewhere in Time” est sans doute un des albums les plus aboutis des britanniques. Rien que les deux premiers titres joués “Caught Somewhere in Time” et “Stranger in a Strange Land” sont de pures merveilles en live comme sur album. Pour moi, c’est toujours du grand Maiden. Bruce Dickinson est toujours en super forme comme ses acolytes, même si Nico Mc Brain aux futs et Adrian Smith commencent à ressentir le poids des années (ce dernier souffrait visiblement de l’épaule) mais ne chipotons pas trop, le niveau de jeu est élevé. Les titres du dernier album passent plutôt bien l’épreuve de la scène (mention spéciale à “Death of the Celts”, très épique). Mais le morceau de choix de cette setlist reste “Alexander The Great”, jamais interprété en live et peut-être une des meilleures compos du groupe. Quelle claque! Allez, pour le grand public, quelques incontournables comme “The Trooper” et “Fear of the Dark” toujours aussi magiques. Et c’est avec un bon “Wasted Years” que se termine le concert. Iron Maiden, c’est la grande classe, tout simplement. 


Monster Magnet (21:45-22:45 // Valley )


Voivod (22:50-23:50 // Altar )


Within Temptation (23:05-00:30 // MainStage 2 )


Clutch (23:55-00:55 // Valley)


Carpenter Brut (00:35 – 02:00 // MainStage 1 )


Municipal Waste (01:00-02:00 // Warzone

Devant la foule considérable en ce samedi soir (oui, bon, sans doute le moment de trop plein de cette édition alors que le reste du weekend, on circulait bien plutôt partout) et l’impossibilité de voir le set de The HU sous la Temple (peut-être le gros couac de cette édition, il aurait été plus judicieux de les programmer sur la Mainstage clairement). Direction la Warzone, plus tranquille. En fait, pas pour longtemps car c’est l’heure de la tête d’affiche de cette scène, les thrasheurs de Municipal Waste. Cette fois-ci, ils sont au rang qu’ils méritent sur un excellent créneau. Et ils ne vont pas manquer ce rendez-vous. Devant un parterre en feu malgré l’heure tardive, pas moins de 22 titres seront interprétés ce soir. Et oui, nous sommes dans le genre crossover qui frise le hardcore et les chansons n’excèdent pas deux minutes en moyenne. Il ne faut pas croire que c’est du n’importe quoi, bien au contraire. Il n’y a qu’à voir les riffs incroyables et les solos de Ryan Waste pour comprendre à qui on a affaire. Le frontman Tony Foresta électrise la foule qui est en fusion (on ne compte même plus les circles pits). Pas de temps mort, la journée se termine en apothéose. Bravo à Municipal Waste, un des grands vainqueurs du weekend. 

 

Photographes : Fanny Dudognon et David Vacher

Auteur : Etienne Conan

At The Gates + Municipal Waste + Enforced @ Théâtre Corona (Montréal)

Les fans de melodeath suédois ont été sérieusement gâté(e)s vendredi soir alors que les pionniers du genre At The Gates s’arrêtaient au Théâtre Corona pour une tournée des plus spéciales. En effet, en plus d’un court set composé de chansons récentes, ils allaient également jouer leur album classique Slaughter Of The Soul dans son intégralité. Pour ajouter encore plus d’intensité à cette soirée qui en était déjà pleine, les groupes Enforced et Municipal Waste assuraient la première partie.

Enforced : Une solide prestation

La formation américaine Enforced a été la première à monter sur scène devant une salle déjà pleine à craquer, ce qui est plutôt rare pour un groupe de première partie. Avec leur solide album Kill Grid sorti l’an passé, j’avais bien hâte de voir comment le tout aller se transcrire en live. Si la foule a été quelque peu timide au début, les solides riffs et les martellements du drum ont mis le feu au poudre. Leur chanteur Knox Colby, même avec un bras dans une attelle, se donnait corps et âme pour divertir son public. Le son était impeccable et chaque instruments était parfaitement audible. Les chansons jouées provenaient évidemment de leurs deux albums At The Walls et Kill Grid mais on a quand même eu droit à une toute nouvelle pièce intitulée War Remains. C’est sûr qu’Enforced n’est pas le groupe qui réinvente la roue, mais leur performance énergique a été très solide et agréable.

SetlistTrespasser, Malignance, Skinned Alive, War Remains, Reckoning Force, Beneath Me, Brahman, The Heat, Curtain Fire

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Municipal Waste : Un gros party!

La dernière fois que j’ai vu Municipal Waste en spectacle, c’était en 2009 au CEPSUM avec Lamb Of God et je me souviens d’avoir vraiment aimé leur thrash/crossover de party qui avait fait exploser le parterre. C’est donc treize ans plus tard que je les revois sur la scène du Théâtre Corona et on pouvait sentir qu’une grande partie des gens présents s’étaient déplacés pour eux. Ce qu’on allait avoir pourrait se résumer à un 45 minutes de gros riffs thrash et d’un moshpit complètement fou (sans oublier le body surfing incessant). C’était pour eux l’occasion de nous présenter leur tout nouvel album Electrified Brain sorti le mois passé en plus de nous lancer des vieux classiques. Leur chanteur Tony Foresta avait l’air presque ému de voir à quel point la foule était intense et lui obéissait au doigt et à l’oeil. Ça a été particulièrement intense lors de la chanson Wave Of Death où il les a incité à faire du body surfing à outrance et je n’aurais pas voulu être à la place des gardiens de sécurité à la clôture. Est-ce que Municipal Waste est le groupe dont les textes ont le plus de profondeur? Absolument pas, et c’est comme ça qu’on les aime. C’est toujours un énorme party à chaque fois qu’ils viennent en ville et j’ai encore une fois passé un bon moment!

SetlistBreathe Grease, You’re Cut Off, Grave Dive, Beer Pressure, Thrashing’s My Business… And Business Is Good, Headbanger Face Rip, Blood Vessel, High Speed Steel, Wave of Death, Sadistic Magician, Slime and Punishment, Black Ice, I Want to Kill the President, Electrified Brain, Under the Waste Command, Demoralizer, The Art of Partying, Born to Party

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At The Gates : Les rois de Gothenburg

On était maintenant rendus au clou de spectacle avec At The Gates et je peux vous dire qu’il faisait chaud dans la salle tellement c’était compact. Le groupe s’est présenté sur scène devant la bannière de leur plus récent album The Nightmare Of Being et c’est justement avec la chanson Spectre Of Extinction que tout a commencé. Si le son était un peu brouillon au départ (surtout au niveau de la bass qui claquait trop et le bass drum qui était trop fort), le tout s’est rapidement réglé et tout a été limpide par après. Suite au congédiement du guitariste Jonas Stålhammar, c’est Daniel Martinez du groupe Atheist qui a été l’heureux élu pour le remplacer sur cette tournée et il a vraiment fait un travail impeccable. Comme mentionné plus haut, le premier set était composé de pièces provenant de leur trois albums plus récents comme At War With Reality, To Drink From The Night Itself ou encore Death And The Labyrinth. La seule exception a été The Swarm de leur album Terminal Spirit Disease sorti en 1994.

La scène a par la suite été plongée dans l’obscurité et aussitôt qu’on a entendu la distortion du début de Blinded By Fear tout la foule s’est mise à crier d’enthousiasme. Quand la lumière est revenue, on s’est retrouvé devant le backdrop de Slaughter Of The Soul et le pit était carrément fou. Je sais que ça n’a pas l’air de grand chose, mais le moment que j’attendais le plus (et je ne devais pas être le seul) était le fameux GO au début de la chanson Slaughter Of The Soul et c’était vraiment beau de voir tout le monde le crié à l’unison (je suis sûr que les murs en ont vibré!). C’était aussi l’occasion d’entendre des chansons qui n’ont probablement jamais été jouées en live comme les instrumentales Into The Dead Sky et The Flames Of The End qui ont été toutes les deux excellentes. Avec un album de qualité comme ça, c’était écrit dans le ciel que ça allait passer trop vite. En guise de finale, ils ont entamé The Night Eternal tirée de leur album At War With Reality. At The Gates ont encore une fois démontré à quel point ils sont une référence dans le genre et ça ne devrait pas prendre trop de temps avant de les revoir à Montréal.

Setlist : Spectre of Extinction, At War With Reality, To Drink From the Night Itself, The Swarm, Death and the Labyrinth, Touched by the White Hands of Death, The Book of Sand (The Abomination), Blinded by Fear, Slaughter of the Soul, Cold, Under a Serpent Sun, Into the Dead Sky, Suicide Nation, World of Lies, Unto Others, Nausea, Need, The Flames of the End, The Night Eternal

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Courtois

Quinze albums métal à découvrir en juillet

Massacre Mythos

Après avoir effectué un retour marqué l’an passé avec l’album Resurgence, le groupe Massacre nous revient déjà un EP intitulé Mythos. Avec un superbe artwork lovecraftien et un son bien gras, ça va très certainement plaire aux fans d’OSDM.

Date de sortie : 1er juillet 2022

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Witchery Nightside

La première chose qui m’est passée par la tête en voyant la pochette du nouveau Witchery a été : “Ben voyons? Ils font du stoner maintenant?”. Soyez sans crainte! Avec Nightside, on retrouve encore le black/thrash décapant qui les a fait connaître. Pour l’artwork…on repassera.

Date de sortie : 22 juillet 2022

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Municipal WasteElectrified Brain

Récemment, je me suis dit que Municipal Waste était mûr pour sortir un nouvel album…mais quel timing de feu! Cinq ans après la sortie de Slime And Punishment, ils sortent Electrified Brain, et ce, pour le plus grand plaisir des fans de thrash/crossover. Sortez votre keg, le party commence!

Date de sortie : 1er juillet 2022

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Conjurer – Páthos

Après avoir vu Conjurer en spectacle en 2019, j’étais sûr que ce groupe-là irait loin. Leur nouvel opus Páthos est le premier à sortir sur Nuclear Blast et allie à la perfection le sludge, le post-metal et le doom. 

Date de sortie : 1er juillet 2022

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Mantar Pain Is Forever And This Is The End

On reste dans l’univers du sludge avec Mantar qui sortira Pain Is Forever And This Is The End le mois prochain. Ne vous fiez pas à la pochette très épurée, on a ici un metal crasseux et pesant et je trouve encore hallucinant que ça sonne autant tonne de briques alors qu’ils ne sont que deux!

Date de sortie : 15 juillet 2022

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Thousand EyesBetrayer

Eh non, ce n’est pas l’artwork du prochain DLC d’Elden Ring mais bien le nouvel album du groupe japonais Thousand Eyes. Si vous aimez le melodeath plus conventionnel qui est à mi-chemin entre le son suédois et finlandais, allez écouter ça, vous ne serez pas déçus.

Date de sortie : 20 juillet 2022

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Moonshade And We Set The Skies Ablaze

Après avoir sorti un premier album qui manquait un peu de personnalité, les Portugais de Moonshade nous présentent As We Set The Skies Ablaze. Avec les extraits sortis jusqu’à maintenant, on sent que le groupe a trouvé sa voie. À suivre!

Date de sortie : 22 juillet 2022

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Inhuman ConditionFearsick

On dit qu’il ne faut jamais juger un album par sa pochette. Je m’attendais du thrash old-school, et j’ai eu un thrash/death pesant avec un vocal guttural. Inhuman Condition ont beaucoup de potentiel et j’ai hâte d’en entendre plus.

Date de sortie : 15 juillet 2022

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Wake Thought Form Descent

Si le groupe canadien Wake a fait ses débuts avec un son plus proche du grindcore, c’est maintenant avec un death/black bien senti qu’il est de retour avec Thought Form Descent. Est-ce que le changement est convainquant? À vous d’en juger.

Date de sortie : 22 juillet 2022

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SECTION DÉCOUVERTE

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Xaon The Lethean

Le groupe suisse Xaon oeuvre dans un death metal symphonique assez convainquant et j’ai même été surpris par la qualité de la production des extraits qui paraîtront sur leur nouvel album The Lethean.

Date de sortie : 1er juillet 2022

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In SlumberWhile We Sleep

Ça faisait treize ans qu’In Slumber n’avait rien sorti, et ce, après un accueil assez mitigé de leur dernier album sorti en 2009. Est-ce que leur melodeath teinté de black metal saura faire mieux cette fois-ci? Si on se fit à l’extrait ci-dessous, je dirais que oui.

Date de sortie : 1er juillet 2022

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Scaphis Dissected And Fermented

Les plus belles découvertes sont souvent celles faites par hasard et c’est exactement ce qui est arrivé de mon côté avec Scaphis, un groupe de death metal australien qui en est à son deuxième album. Tu veux du groove et du gras? En v’là!

Date de sortie : 8 juillet 2022

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Battlegrave Cavernous Depths

Battlegrave est un autre groupe australien mais qui cette fois-ci y va avec un thrash/groove metal assez solide. Leur album Cavernous Depths devrait à coup sûr faire tripper les fans du genre. Belle pochette en passant!

Date de sortie : 22 juillet 2022

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Grenadier Trumpets Blare In Blazing Glory

C’est rare qu’on entend parler de groupes venant de Terre-Neuve, mais c’est bel et bien le cas avec Grenadier qui sortira son tout premier album, Trumpets Blare In Blazing Glory. Ça a le look de Bolt Thrower et le son du très vieux Amon Amarth, que demander de plus?

Date de sortie : 8 juillet 2022

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Dusk ChapelAstrophysics and Abnormal Activites

Le groupe ukrainien Dusk Chapel mélange beaucoup les genres, allant du melodeath, au black metal, à des parties de guitares cleans me faisant penser à du vieux In Flames. Voici un teaser de l’album, vous vous en ferez votre propre idée.

Date de sortie : 22 juillet 2022

Auteur : Maxime Pagé

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