11 juillet 2013 – Les fans de musique électronique étaient en ville ce soir pour la venue très attendue de Tiësto (voir notre couverture) dans le cadre de Festival d’été de Québec. Pour ma part, j’ai préféré aller me balader sur les plus petite scènes.

Je me suis d’abord rendu Place d’Youville, car j’avais entendu parler de Socalled, ce rappeur montréalais qui allie de façon particulière le hip-hop, le klemzer et d’autres types de musique folk. Je dois dire que j’ai été rapidement charmé par ses beats accrocheurs et festifs, mais surtout par son charisme évident. Il était difficile de ne pas avoir le sourire au visage durant les pièces Work with What You Got ou bien Sleepover. À découvrir.

Ensuite, direction le Pigeonnier pour aller voir la nouvelle coqueluche de la chanson québécoise Ingrid St-Pierre. Accompagnée de ses nombreux musiciens, la jolie blondinette semblait très heureuse d’être là. Très généreuse avec le public, elle a pris le temps d’introduire chacune de ses chansons. Sans être un grand fan du style, j’ai tout de même été séduit par sa voix magnifique et ses arrangements musicaux dignes des grandes chansons.

La fin de soirée approchait, mais je n’allais pas partir avant d’attraper un bout du spectacle du grand Richard Desjardins. L’homme engagé, avec ses textes toujours aussi beaux et intelligement ficelés, a su conquérir sans effort la foule devant lui. En plus de jouer plusieurs morceaux de son dernier album L’existoire, nous avons eu droit à plusieurs classiques dont L’homme-canon et Le bon gars. Décidemment un de mes moments forts du festival à date.

Auteur et photographe: Julien Carrier

Pour en savoir plus: Socalled, Ingrid St-Pierre, Richard Desjardins, Festival d’été de Québec

10 juillet 2013 – Soirée électrique en perspective au Festival d’été de Québec. Un agencement parfait avec la veille d’orage violent qui menaçait de tomber sur les festivaliers, qui étaient tout de même nombreux à s’être déplacés pour le show de fin de soirée des légendes canadiennes de Rush (voir notre couverture)

Tout à commencer à la Place d’Youville avec des accents de musique cajun servis à grands coups de plaisir par le groupe Canailles qui s’était mis comme objectif de battre le record du plus grand nombre de danseurs en ligne en simultanée. Bon, je ne vous mentirai pas, on y était pas tout à fait, mais ce n’est pas grave, car ça l’a donnée une chance à la foule de se dégourdir un peu les pattes.

Peu de temps et une belle ondée après, retour vers le passé, plus précisément au temps de mes premières danses de sous-sol de centres communautaires avec le groupe québécois Noir Silence qui fête ses 20 ans cette année. En plus de jouer plusieurs de leurs succès et des titres de leur nouvel album Plus de peur que de mal, les gars en ont profité pour inviter quelques-uns de leur amis. Notamment, nous avons eu la chance de voir arriver Breen Leboeuf sur scène le temps de quelques chansons.

Finalement, j’avais rendez-vous avec le triumvirat du hip-hop québécois et j’ai nommé Loco Locass. Toujours aussi engagés, les trois gars ont poussé leurs tounes comme une tonne de brique devant le jeune auditoire qui en redemandait. Même la grand-maman que j’ai croisé en quittant le site tapait du pied. C’est tout dire !

Auteur et Photographe : Julien Carrier

Pour en savoir plus: Canailles, Noir Silence, Loco Locass, Festival d’été de Québec

12 juillet 2013 – Gun N’ Roses était en ville vendredi dernier dans le cadre du Festival d’été de Québec. Allait-on assister au retour en force du groupe dans la province ou bien serait-il fidèle à ses mauvaises habitude ?

C’est dommage, mais cela ressemblait plus à la deuxième option.

En effet, le spectacle a débuté plusieurs dizaines de minutes en retard. Par chance, et peut-être pour se racheter, nous avons eu droit très tôt dans la soirée à Welcome to the Jungle. Malheureusement, le momentum gagné s’est rapidement perdu avec un choix de pièces disjointes qui a tout sauf fait embarquer la foule. De plus, étant l’attrait principal, on penserait que Axl Rose prendrait la majeure partie de la place. Or, il s’avère que d’innombrables solos – notons cependant leur grande qualité technique – parsemaient le spectacle ce qui ne serait pas trop dérangeant si le chanteur n’en profitait pas pour aller prendre des pauses en coulisse. Dommage, d’autant plus que lorsqu’il était présent la qualité de sa voix faisant parfois défaut notamment sur les hautes notes.

Il a fallu attendre la mi-parcours avec Sweet Child O’ Mine pour commencer à sentir l’énergie monter. Ensuite, nous avons eu droit à November Rain et une Knockin’ On Heaven’s Door très bien réussie. Finalement, le concert s’est terminé de belle façon avec Paradise City que tout le monde attendait.

En résumé, malgré plus de 2h30 de concert dont la finale aura été plus réussie, les gars de Gun N’ Roses n’ont pas réussi à effectuer le retour que l’on aurait souhaité. Comme quoi la quantité n’est pas toujours gage de qualité!

Auteur et photographe: Julien Carrier

Pour en savoir plus: Gun N’ Roses, Festival d’été de Québec

10 juillet 2013 – Rush était de passage hier soir sur les Plaines d’Abraham dans le cadre du Festival d’été de Québec.

Malgré un risque important d’orage (on y reviendra), les festivaliers ont rempli avec beaucoup d’enthousiasme le site de la scène Bell. Le spectacle a débuté aux alentours de 20h30 alors que Geddy Lee et ses comparses Alex Lifeson et Neil Peart sont apparus sur l’immense scène. Neil s’est installé derrière sa monstrueuse batterie, Geddy derrière son clavier puis Alex a enfilé une de ses fameuses guitares et c’était parti pour un trois heures de pur bonheur rock. Malheureusement, la météo s’en est mêlée lorsque des pluies torrentielles et des éclairs se sont abbatus sur le site. Par souci de sécurité, le spectacle a dû être écourté. Certains morceaux, dont le très célèbre Tom Sawer en ont écopé, mais les festivaliers ont tout de même eu la chance d’entendre de nombreux autres succès du groupe. C’est donc tout de même satisfait qu’ils ont pu retourner chez eux accompagnés de leur parapluie.

Auteur & Photographe : Julien Carrier

Pour en savoir plus: Rush, Festival d’été de Québec

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11 juillet 2012 – Chaque nouvelle génération amène dans son sillon une musique que celle qui l’a précédée ne comprend pas. À mon avis, un bon indicateur de vieillir est donc de ne plus se reconnaître dans la musique qui se fait. Ça prend un bout, mais tout le monde y arrive un jour et quand ça se passe tu prends un coup de vieux. Et bien, je crois que pour moi ça s’est passé mercredi dernier lors de la performance de Skrillex. En effet, le père spirituel du dubstep était de passage sur les Plaines d’Abraham dans le cadre du Festival d’été de Québec. Lui qui avait joué devant une cinquantaine de personnes dans un tout petit club de la ville il y a à peine 5 ans avait comme objectif de remplir cet immense site. C’était tout un pari de la part des organisateurs du festival, qui a finalement payé car 60 000 amateurs ont répondu à l’appel. La foule très jeune et très énergique répondait en symbiose à l’orgie de son et lumières qui lui a été proposé. Il faut dire que les lignes de basses très violentes de Skrillex s’expérimentait physiquement (et là je parles à travers ton corps) avec toute la puissance qui sortait des haut-parleurs. Il faut tout de même avouer que visuellement le spectacle était impressionnant. Perché dans son vaisseau spatial, le DJ était entouré de faisceaux lasers qui bougeait au rythme de sa musique.Read More