Les meilleurs EPs métal de 2022 (Selon notre chroniqueur Maxime Pagé)
Avec la quantité complètement folle de matériel qui est sorti cette année, je ne pouvais pas laisser de côté certaines sorties que j’ai vraiment appréciées, et ce, malgré le peu de minutes qu’elles affichent au compteur. Voici ma sélection des meilleurs EPs métal sortis en 2022!
#1 Moonlight Sorcery – Piercing Through the Frozen Eternity
Je suis tombé sur le groupe finlandais Moonlight Sorcery et leur EP Piercing Through The Frozen Eternity par le plus grand des hasards et je n’ai vraiment pas été déçu! On a ici un melodic black metal très old school et très prenant qui fera assurément tripper les fans du genre.
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#2 Saccage – Charogne
Même si ça faisait des années que j’entendais parler du groupe de Québec Saccage, je ne m’étais jamais plongé dans leur matériel. Je peux dire que Charogne porte bien son nom parce que leur black metal est crotté à souhait et ça va s’imprégner dans ton cerveau pendant longtemps!
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#3 Hanging Garden – Neither Moth Nor Rust
Étant fan de musique mélancolique, je ne pouvais pas passer à côté de Neither Moth Nor Rust du groupe finlandais Hanging Garden. Un melodic doom/death metal super prenant et agressif comme je l’aime!
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#4 Antilles – Entheos
Quand j’ai écouté Entheos du groupe allemand Antilles, je suis vraiment tombé sur le cul! Ça faisait longtemps que j’avais pas entendu un prog death aussi intense et groovy et je me demande encore comment j’ai pu passer à côté de ce groupe pendant aussi longtemps.
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#5 Epica – The Alchemy Project
On tombe dans les grosses pointures avec Epica qui ont sorti cette année The Alchemy Project, un EP très solide contenant une quantité impressionnante de featurings dont des membres de Kamelot, Fleshgod Apocalypse, Soilwork, Aborted, Myrkur et plusieurs autres.
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#6 Inner Turmoil – The Void
C’est avec l’année 2022 que l’on a pu assister à la parution de la première offrande du groupe montréalais Inner Turmoil. Tu veux un melodeath bien exécuté et bien produit? Garroche-toi sur leur EP The Void.
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#7 Upon Your Grave – Gold & Decay
J’ai découvert Upon Your Grave grâce à mes chums de Metal Minded et j’ai eu beaucoup de plaisir à écouter Gold & Decay qui joue très bien sur la fine ligne entre le melodeath et le metalcore. Un beau shout out également pour la belle pochette.
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#8 Massacre – Mythos
Avec son artwork lovecraftien (il est littéralement dessus), le EP Mythos des vétérans du death metal américain Massacre offre une belle dose de brutalité et de riffs old-school qui plaira assurément aux fans du genre comme moi.
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#9 Thebes – Ziggurat Beyond The Unseen Shroud
Le groupe britanno-colombien Thebes nous offrait son tout premier effort cette année avec Ziggurat Beyond The Unseen Shroud et c’est vraiment de la bombe. Si vous cherchez un black metal atmosphérique et mélodique de qualité, n’allez pas plus loin.
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#10 Massen – Chaos Leading To Harmony
J’étais tombé sur le premier album du groupe biélorusse Massen l’an passé et j’avais bien hâte d’entendre du nouveau matériel. Mon voeu a été exaucé avec Chaos Leading To Harmony qui offre un metal très catchy et très mélodique.
Auteur : Maxime Pagé
Dix albums métal à découvrir en novembre
Kampfar – Til Klovers Takt
Le groupe de black metal norvégien Kampfar nous présente Til Klovers Takt, son neuvième album. Si vous aimez la musique grim et crue avec des thématiques païennes, c’est clair que vous allez tripper!
Date de sortie : 11 novembre 2022
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Epica – The Alchemy Project
On va se le dire, c’est probablement la pire pochette qu’Epica a jamais eu mais The Alchemy Project, un EP avec énormément d’invité(e)s, promet d’être excellent. Avec la participation de membres de Soilwork, Fleshgod Apocalypse, Insomnium et plusieurs autres.
Date de sortie : 11 novembre 2022
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Threshold – Dividing Lines
Les fans de prog vont être gâtés en novembre avec la sortie du tout nouvel opus du groupe britannique Threshold intitulé Diving Lines. La formation est réputée pour ses excellents albums acclamés par la critique et on va espérer que celui-ci suivra cette tendance.
Date de sortie : 18 novembre 2022
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Dream Unending – Song Of Salvation
On tombe maintenant dans le doom/death avec Dream Unending et leur nouvel album Song Of Salvation. Le groupe existe que depuis 2021 et il en est déjà à son deuxième album en carrière, ce qui est assez impressionnant.
Date de sortie : 11 novembre 2022
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Edge Of Haze – The Convoy Of Ruin
On reste encore un peu dans le prog avec Edge Of Haze mais on a ici un metal plus moderne mélangé avec du melodeath et parfois même de l’électro. Tu veux élargir tes horizons musicaux? Essaie ça!
Date de sortie : 1er novembre 2022
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SECTION DÉCOUVERTE
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Malist – As I Become Darkness
Malist est un one man band russe qui oeuvre dans un black metal atmosphérique assez convaincant et, après la sortie de son album Karst Derelict en 2021, j’avais hâte d’entendre du nouveau matériel. Disons que je n’ai pas eu à attendre très longtemps!
Date de sortie : 11 novembre 2022
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Mist Of Misery – Severance
J’avais découvert Mist Of Misery un peu par hasard en 2016 avec leur album Absence et j’ai bien aimé leur black metal atmosphérique, parfois symphonique mais toujours très mélancolique. Allez écouter leur album The Long Road tirée de leur nouvel album Severance, ça va vous donner une bonne idée.
Date de sortie : 4 novembre 2022
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Strychnos – A Mother’s Curse
On reste dans le black metal mais on oublie les atmosphères déprimantes et on y va avec quelque chose qui rentre nettement plus dans l’dash avec Strychnos du Danemark. Et, on va se le dire, la pochette est vraiment cool et je veux clairement ça sur un chandail.
Date de sortie : 4 novembre 2022
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Second To Sun – Nocturnal Philosophy
Bon, je me rends bien à l’évidence que le mois de novembre sera sous le signe de la musique grim avec une autre sortie black metal venant de Russie avec Second To Sun. On a ici un post-black metal très solide et, si l’album est à l’image de leur précédent, ça va être de la bombe.
Date de sortie : 1er novembre 2022
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Tiwanaku – Earth Base One
Je termine cette chronique avec le groupe américain Tiwanaku (nom d’un site précolombien en Bolivie) qui sortira son premier album Earth Base One avec un artwork très occulte. Vous trouviez que ça manquait de death metal? En voilà!
Date de sortie : 4 novembre 2022
Auteur : Maxime Pagé
Quinze albums métal à découvrir en février
Epica – Omega
Le célèbre groupe de metal symphonique néerlandais Epica est de retour avec Omega, son neuvième album en carrière! Si on se fie aux extraits sortis jusqu’à présents, les fans du groupe devraient amplement s’y retrouver. Je tiens également à souligner que le clip pour Freedom – The Wolves Within est vraiment superbe!
Date de sortie : 26 février 2021
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Korpiklaani – Jylhä
Un groupe qui a été hautement productif depuis sa création est sans aucun doute Korpiklaani qui a sorti onze albums depuis 2003. Ils nous offrent Jylhä en 2021 et les sonorités semblent déjà plus variées, ce qui leur fait le plus grand bien!
Date de sortie : 5 février 2021
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Evergrey – Escape Of The Phoenix
Les fans de prog metal vont être choyés en février avec la sortie du tout nouvel album de Evergrey intitulé Escape Of The Phoenix! J’ai été un peu surpris du début de la pièce Eternal Nocturnal qui me fait penser à du nouveau In Flames. À suivre!
Date de sortie : 26 février 2021
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Sirenia – Riddles, Ruins & Revelations
Le groupe norvégien Sirenia nous présente Riddles, Ruins & Revelations, son dixième album et le troisième avec Emmanuelle Zoldan au chant. À quoi s’attendre avec cet album? À un gothic metal teinté d’éléments electro pas piqué des vers! Vous pouvez d’ailleurs lire ma critique de cet album en cliquant ici!
Date de sortie : 12 février 2021
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Empyrium – Über Den Sternen
Le groupe allemand Empyrium, qui a l’habitude d’y aller plus du côté du neofolk que du metal, nous revient avec Über Den Sternen. Mais avec l’extrait éponyme, le tout semble plus aller vers un mélange des deux genres, et ça sonne vraiment bien! Un des albums que j’attends le plus le mois prochain!
Date de sortie : 26 février 2021
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Moonspell – Hermitage
Probablement le groupe metal le plus connu du Portugal, Moonspell nous offre Hermitage. Je dois avouer que les extraits m’ont laissé quelque peu perplexe par leur son beaucoup plus soft qu’à l’habitude. Est-ce que tout l’album sera comme ça? Ça reste à voir!
Date de sortie : 26 février 2021
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God Is An Astronaut – Ghost Tapes #10
Je sais que God Is An Astronaut n’est pas un groupe metal, mais je ne pouvais pas ne pas l’inclure dans cette chronique! Surtout que depuis leur signature avec Napalm Records, on sent que leur son est devenu beaucoup plus sombre et agressif. Un incontournable pour les fans de post-rock!
Date de sortie : 12 février 2021
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Serenity In Murder – Reborn
Si t’aimes le black/death metal symphonique, il y a de fortes chances que le groupe japonais Serenity In Murder te plaise! Reborn est le premier album avec leur nouvelle chanteuse Ayumu et j’ai bien hâte d’entendre cet album en entier.
Date de sortie : 10 février 2021
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Angelus Apatrida – Angelus Apatrida
C’est rare qu’un simple extrait me jette sur le cul comme ça, mais Indoctrinate du groupe espagnol Angelus Apatrida est vraiment solide! Si leur album éponyme est à l’image de cette pièce-là, c’est en voie de devenir mon album de thrash metal préféré de 2021!
Date de sortie : 5 février 2021
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Depths Of Hatred – Inheritance
Depths Of Hatred, un groupe bien de chez nous, sort aussi un nouvel album en février, Inheritance. C’est aussi le premier album avec William Arseneau au vocal et ça semble aussi être un changement de style marqué pour le groupe, passant du deathcore à un genre beaucoup plus mélodique. Est-ce que les fans de la première heure vont s’y retrouver? À suivre!
Date de sortie : 1er février 2021 *** (Correction : 19 mars 2021)
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SECTION DÉCOUVERTE
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Ephemerald – Between The Glimpses Of Hope
Les Finlandais d’Ephemerald sortent leur tout premier album en février et on peut dire que c’est prometteur! Mené par Vesa Salovaara, chanteur de Vorna, on a ici un beau mélange de melodeath et de black symphonique. Essayez ça, vous ne serez pas déçus!
Date de sortie : 19 février 2021
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InnerSphere – Omfalos
Venant de République Tchèque, le groupe InnerSphere y va avec un melodeath très thrashy et surtout très efficace. On a les mélodies, la vitesse et l’agressivité, donc une recette gagnante pour une musique de qualité!
Date de sortie : 25 février 2021
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Sur Austru – Obârşie
Le groupe roumain Sur Austru est né des cendres du groupe Negură Bunget et nous offre un death/folk metal et ambiant vraiment efficace qui risque de plaire aux fans de thématiques pagan!
Date de sortie : 12 février 2021
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Incursed – Baskavígin
Un groupe de metal à thématique viking…qui vient d’Espagne?! Oui ça se peut et c’est très bon! La musique du groupe Incursed me fait pensé à si Insomnium avait fait du folk metal. Jugez-en par vous-mêmes!
Date de sortie : 5 février 2021
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Äera – Schattenfall
J’ai connu Äera avec leur album Schein sorti en 2019 et j’ai bien aimé leur black metal ambiant mais mélodique et j’ai bien hâte d’entendre du nouveau matériel avec leur nouvel EP intitulé Schattenfall!
Date de sortie : 26 février 2021
Auteur : Maxime Pagé
Epica @ Théâtre Corona (Montréal)
On a eu droit à un spectacle très spécial vendredi soir alors que le groupe néerlandais Epica s’arrêtait au Théâtre Corona dans le cadre de leur mini tournée pour le dixième anniversaire de leur album Design Your Universe, la date de Montréal étant la seule au Canada. Les groupes montréalais The Agonist et Blackguard assuraient la première partie.
Blackguard : Le grand retour!
Cela faisait des années que Blackguard n’avait pas fait de spectacle et plusieurs croyaient même que le groupe était mort de sa belle mort. C’est finalement avec un tout nouvel album intitulé Storm et des musiciens gonflés à bloc qu’ils sont montés sur la scène du Théâtre Corona devant une salle très bien remplie. Pour l’occasion Vincent Harnois (Karkaos) avait le rôle de bassiste et David Gagné (HolloW, Your Last Wish) celui de lead guitar. J’ai vu Blackguard en spectacle à plusieurs reprises mais je dois dire que la prestation de vendredi soir était sans aucun doute la meilleure que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Les nouvelles compositions sont nettement plus solides, surtout au niveau des orchestrations. Tous les musiciens avaient une excellente énergie, surtout leur chanteur Paul Ablaze qui courait partout et semblait amplement satisfait des réactions de la foule. Le seul bémol que je pourrais apporter est que la guitare de Terry Deschenes n’était pas assez forte et la drummeuse Justine Ethier semblait avoir quelques difficultés par moment. Ça a été un retour de feu pour Blackguard et les gens présents ont eu l’air d’apprécier.
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The Agonist : Une solide prestation
Je dois vous l’avouer, je n’ai jamais été un fan de The Agonist et j’ai toujours trouvé leurs compositions un peu flat et pas très intéressantes non plus. Mais après avoir entendu leur plus récent album Orphans, j’étais curieux de voir comment ça allait sonner en live et, surtout, si mon opinion allait changer. Dès les premières notes de In Vertigo, ça a été un poing en pleine gueule! À mon avis, les nouvelles chansons en spectacle sont vraiment une grosse coche au dessus de tout ce qu’ils ont fait dans le passé. Je ne veux pas nécessairement faire de comparaisons, mais je crois fermement que Vicky Psarakis est supérieure en tout point comparé à leur ancienne chanteuse, autant au niveau de la technique vocale que de l’attitude (beaucoup me diront que ce n’est pas vraiment difficile). Elle avait vraiment l’air d’avoir du plaisir sur scène et ça joue pour beaucoup sur mon appréciation de leur performance. Il n’y a qu’une seule chose qui m’a un peu déçu et c’est le fait qu’elle cup son micro pour faire les notes plus graves et on sentait que c’était moins puissant que le reste. J’avais toujours des appréhensions concernant The Agonist en spectacle, mais c’est maintenant terminé! Ils ont offert une prestation très énergique, solide et ce n’est pas pour rien qu’ils jouissent d’une telle popularité depuis quelques temps!
Setlist : In Vertigo, Panophobia, Gates Of Horn And Ivory, The Gift Of Silence, Dead Ocean, Orphans, Burn It All Down, As One We Survive
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Epica : Excellent!
C’est devant une salle pleine à craquer que le groupe Epica s’est pointé sur scène et l’engouement était palpable. Comme je l’ai mentionné précédemment, c’était un spectacle spécial qui commémorait les dix ans de leur album Design Your Universe et on allait justement en entendre une bonne partie. C’est évidemment avec Resign To Surrender que tout a commencé et ça sonnait comme une tonne de briques! Si la foule était déjà très enthousiaste, ce n’était rien comparé à quand l’étincelante Simone Simons est arrivée sur scène avec une robe à paillettes dorée qui aurait pu être créée par Swarovski tellement c’était intense. Niveau vocal et musical, tout était parfait et tout était réglé au quart de tour. J’ai vu beaucoup de groupes en spectacle jusqu’à maintenant mais j’ai rarement vu un groupe avec une chimie comme la leur. Tous les musiciens ont l’air d’avoir un plaisir fou à jouer ensemble et c’était vraiment beau à voir.
En plus des nombreuses pièces provenant de Design Your Universe, on a aussi eu droit à plusieurs autres du reste de leur discographie comme The Obsessive Devotion, In All Conscience, Cry For The Moon ainsi que plusieurs autres. Mais le moment qui est vraiment venu me chercher a été l’interprétation de la chanson Tides Of Time qui était tout simplement magnifique. Ce n’est pas mêlant, j’en avais le frisson! C’est finalement avec la colossale Consign To Oblivion que le groupe nous a laissé et on peut dire qu’ils ont été très généreux avec leur public montréalais. C’était un excellent spectacle d’Epica et d’avoir été choisis parmi tant d’autres villes pour ce spectacle a été un véritable honneur!
Setlist : Resign To Surrender, Unleashed, Martyr Of The Free World, Our Destiny, Kingdom Of Heaven, In All Conscience, The Price Of Freedom, Burn To Cinder, Tides Of Time, The Obsessive Devotion, Cry For The Moon, Design Your Universe, Sancta Terra, Beyond The Matrix, Consign To Oblivion
Auteur : Maxime Pagé
Photographe : Thomas Courtois
Epica @ M Telus (Montréal)
En ce vendredi soir, on a eu droit à un line-up assez varié au feu Metropolis (maintenant M Telus) avec le passage à Montréal du groupe néerlandais Epica pour la promotion de leur album The Holographic Principle. Les groupes Lacuna Coil, Insomnium et Elantris assuraient la première partie du spectacle et si je me fis au nombre de personnes déjà présentes devant la salle à l’ouverture des portes, ça risquait d’être un succès!
Elantris : Disparate et inintéressant
Le premier groupe à entrer sur scène est Elantris de l’Ohio et ce fut loin d’être mémorable. Composé de 6 musiciens, le groupe y va dans un power/gothic metal teinté de metalcore qui ne m’a clairement pas impressionné. Le chanteur Thomas Ullom, avec son mohawk et son jersey de style football avait l’air d’un membre égaré de Five Finger Death Punch tandis que la chanteuse Lindsay Victoria Ketchum n’était pas souvent sur la note avec sa voix qui était vraiment nasiarde. Les autres musiciens n’étaient guère impressionnants et semblaient surtout jouer pour eux-mêmes. Disons que côté chimie entre les membres, c’était un gros zéro et même les compositions étaient vraiment flat. Je me demande toujours comment ce genre de groupe réussit à se retrouver sur des tournées d’envergure comme celle-ci, alors que tant de bons groupes mériteraient amplement leur place. Au suivant!
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Insomnium : Le nec plus ultra du melodeath européen
La popularité du groupe finlandais Insomnium a littéralement explosée depuis la sortie de leur album Above The Weeping World sorti en 2006 et depuis, les tournées ne font que s’accumuler. Le groupe est venu nous présenter son dernier album, Winter’s Gate, projet ingénieux d’une seule chanson d’environ 40 minutes. C’est sur les notes de l’intro The Primeval Dark que les musiciens se sont présentés à la foule pour ensuite entamer While We Sleep, extrait de leur album Shadows Of The Dying Sun. Leur set, d’environ 45 minutes, était surtout basé sur cet album ainsi que différentes parties de Winter’s Gate et Above The Weeping World avec les chansons Mortal Share et Change Of Heart. Le son était excellent et les musiciens avaient vraiment l’air contents des réactions de la foule, qui était probablement la plus dense qu’ils ont jamais eu à Montréal. C’est avec la chanson Ephemeral qu’Insomnium a terminé son périple qui a été un véritable succès. Un excellente prestation et probablement mon moment fort de la soirée!
Setlist : The Primeval Dark, While We Sleep, Winter’s Gate Pt.7, Mortal Share, Change Of Heart, Winter’s Gate Pt.4, The Promethean Song, Ephemeral
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Lacuna Coil : Entre délire et schizophrénie
J’avais découvert Lacuna Coil avec l’album Comalies sorti en 2002 et je trouvais leur musique correcte sans plus. Le groupe a fait beaucoup de chemin depuis ce temps-là et pas nécessairement dans le bon sens avec une approche musicale trop axé sur les breakdowns ce qui rend les chansons trop similaires entre elles et peu intéressantes. Les membres sont arrivés sur les planches barbouillés de corpse paint et vêtus de camisoles de force, habit promotionnel pour leur album Delirium. La chanteuse Cristina Scabbia était en voix et une bonne chimie opérait entre les musiciens. Je me suis souvent questionné sur la pertinence de la présence du chanteur Andrea Ferro qui n’a pas la meilleure voix du monde et qui ne chante que de temps en temps sur certaines chansons. Mais je dois dire que son scream n’est pas mauvais et il est beaucoup plus présent sur les nouvelles chansons que celles que j’ai entendues il ya de cela 10 ans. Les chansons provenaient surtout de leur nouvel album mais nous avons eu tout de même droit à des vieux classiques comme Heaven’s A Lie et Our Truth, qui ont provoqué les plus vives réactions de la part de la foule. Les compositions plus récentes s’éloignent énormément de ce que je connaissais et parfois c’était assez répétitif et je me demandais même comment le guitariste arrivait à ne pas s’emmerder. Malgré ce détail, la musique était bien exécutée et même si on aime pas leur musique, ils la font bien. Mention spéciale pour le bassiste qui avait écrit “J’aime la poutine” sur le dessus de sa tête, une belle attention!
Setlist : Ultima Ratio, Spellbound, Die & Rise, Heaven’s A Lie, Blood, Tears & Dust, My Demons, Ghosts In The Mist, Trip The Darkness, Downfall, Our Truth, Delirium, Nothing Stands In Our Way, The House Of Shame
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Epica : La symphonie qui vont frappe en plein visageè
Voici donc venu le clou de la soirée, une grosse pointure dans le monde du power metal au vocal féminin! Epica n’ont plus besoin de présentation avec leur huit albums et leur tout nouveau EP The Solace System qui sortait justement vendredi soir. Une chose qui a frappé les gens en pleine face dès les premières notes de Edge Of The Blade est que le jeu de lumières était hallucinants, même ce matin je vois encore des spots mauves! Le son était également très bon…mais très fort! Quand la chanteuse Simone Simons atteignait les plus hautes notes, les oreilles me sillaient…et j’avais des bouchons! Les installations sur la scène étaient également très cool où le claviériste Coen Janssen pouvait promener son clavier sur une rail pour aller d’une bout à l’autre de la scène comme une trottinette. Pour la chanson Dancing In A Hurricane, il a même utiliser quelque chose que je n’avais jamais vu : Un clavier courbé en demi-lune. Les communications avec la foule étaient drôles et agréables et c’est là qu’on voit si un groupe aime vraiment son public.
Mais malgré tous ces artifices, je dois malheureusement émettre un gros bémol. Je sais que la tournée a été faite pour promouvoir leur plus récent album The Holographic Principle, mais quand 8 chansons sur 13 proviennent que des deux derniers albums, le vieux fan en moi ne peut qu’être déçu. Comme maigre consolation, seulement deux vieilles pièces ont été jouées : Cry For The Moon et Consign To Oblivion. Ce n’est pas que les deux derniers albums ne soient pas bons, mais pour les fans de la première heure, c’est assez ordinaire. Je suis sorti de la salle un peu déçu du choix de chansons mais leur performance était néanmoins excellente.
Setlist : Edge Of The Blade, Storm The Sorrow, Unleashed, The Essence Of Silence, Universal Death Squad, Ascension – Dream State Armageddon, Dancing In A Hurricane, Reverence (Living In The Heart), Unchained Utopia, Cry For The Moon, Sancta Terra, Beyond The Matrix, Consign To Oblivion
Auteur : Maxime Pagé
Photographe : Thomas Mazerolles
