Articles Tagged with: Doom Metal

Norilsk – Weepers Of The Land Critique d'album

Dernièrement, lors d’une chronique récente j’ai déclaré être blasé de la déferlante de Doom Metal qui nous assaille depuis quelques années. Comme tout mouvement en vogue, il se fait du bon et du moins bon. J’ai eu une saturation auditive de qualité moyenne à médiocre de Doom metal reçu en promo. Norilsk, de Gatineau proposent ici un album intitulé Weepers Of The Land accompagnant leur précédent opus Le Passage des Glaciers. Voyons voir si cette proposition saura se démarquer de la panoplie de sorties reliées au Doom metal?

De prime abord, Norilsk joue dans les territoires moins traditionnels du Doom metal en incorporant des sonorités Death metal et même des riffs s’apparentant au Funeral Doom. Cet album comprend une reprise de Mylene Farmer, Tomber 7 fois qui est joué avec des riffs rappelant Black Sabbath et des vocaux plus près des grincements du Black Metal que de la version originale de Farmer. La mélodie et les refrains font de cet ajout une drôle de présence qui brise le rythme de l’album. En vérité, Weepers Of The Land est une collection de pièces qui semblent ne pas avoir eu leur place sur Le Passage des Glaciers et qu’on décida de publier. Ainsi, on détecte une certaine incohérence et un manque de lien entre les morceaux.

Ceci étant dit, les compositions sont intéressantes et les guitares possèdent des textures et des sonorités captivantes. Du côté de la batterie on est dans les battements efficaces et bien sentis. Auparavant, j’ai mentionné le Funeral Doom car il y a des moments d’accalmie qui donnent une profondeur et une sensibilité à la musique que le duo nous offre. Le tour de force est évidement la pièce titre de la galette avec l’inclusion d’un solo surprenant pour clore l’album.

Pour conclure, bien que Weepers Of The Land semble un amalgame de B-sides, on a droit à une belle collection de pièces efficaces et qui peuvent avoir chacune une identité propre mais pas en tant qu’album cohérent.

Note: 6 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Hypnotic Dirge Records
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 12 octobre 2018

Auteur : Michaël Parent | Facebook



Cave Bastard – The Bleak Shall Devour the Earth Album

San Diego en Californie, endroit quasi-parfait où beau temps, bonne bouffe, paradis du surf et du skateboard font bon ménage et où il est bon de vivre. Ajoutez à cela Cave Bastard avec son Death Metal qui rallie les sonorités de scie circulaire à la Entombed, quelques guitares mélodiques à la Cattle Decapitation (leur ancien bassiste est membre de Cave Bastard), des changements de tempos du Technical Death Metal et des passages plus lents dignes du Sludge. Bref, avec tous ces ingrédients réservez-moi un vol aller-simple et je m’y installe sans tarder.

Blague à part, Cave Bastard forts d’un EP et d’un split, débutent avec un solide premier opus intitulé The Bleak Shall Devour the Earth. La pièce Neo-Genesis nous assaille de guitares et basses bourdonnantes et de batterie bombardant d’un Death Metal qui se veut à la fois Old School et très actuel. On enchaîne dans le même morceau des tempos près du Doom Metal bien ralentis pour une finale toute en vitesse avec un solo de guitare sans prétention.

Il n’y a pas de moments où la monotonie s’installe sur cette galette et les pièces sont variées et bien montées. Peu ou pas de longueurs et on a coupé dans le gras à un juste dosage. La production est signée Billy Andersson et ça paraît; on embrasse les moments rapides et la lourdeur des moments pesants est très bien sentie.

Finalement, Cave Bastard se permet quelques inclusions de genres autres que le Death Metal à leur musique sans toutefois en dénaturer la formule classique. Les moments plus Sludge sont quelques fois un peu forcés mais leur exécution en pardonne leur présence. C’est encourageant de voir que ce genre est en pleine résurgence. Avec du sang neuf comme Gatecreeper, Acephalix, Necrot et Cave Bastard le Death Metal est entre de bonnes mains. Pour l’auteur de ces lignes The Bleak Shall Devour the Earth est une très bonne pierre d’accise pour ces nouveaux venus dont vous réentendrez certainement parler bientôt.

Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Ancient Prone Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 23 Mars 2018

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Auteur : Michaël Parent

Apathy Noir – Black Soil Album

Avec le retour en force du Doom Metal depuis déjà quelques années, plusieurs de ses sous genres se sont vus gagner en popularité et refaire surface. Le courant qu’est le Doom Death Metal en est un qui compte parmi son panthéon les Katatonia, My Dying Bride, Anathema, Swallow the Sun et Insomnium. Naviguant dans les eaux du métal mélodique avec des déploiements léchés de tempos plus lents, pas autant que le Funeral Doom, tout en conservant les voix gutturales du Death Metal.

Apathy Noir est le projet solo du Suédois Viktor Jonas qui s’acharne sur tous les instruments excepté la tâche de la voix qu’il a confiée au Britannique Andy Walmsley (Beyond Grace).

Rapidement, on tombe dans l’état d’esprit convenu du Doom Death, soit une musique mélancolique et lancinante. Ils me rappellent beaucoup le groupe Américain Daylight Dies dans leur sonorité et la composition des pièces. Cependant, à l’opposé de ces derniers, Apathy Noir se complait dans les clichés et les lieux communs du Doom Death. C’est une constatation décevante considérant la qualité de la production et le raffinement de l’enveloppe qu’est Black Soil. Toutefois, le manque d’originalité prend le dessus du reste de l’album.

Bien que la convaincante The Glass Delusion ouvre de manière grandiose Black Soil, on en perd vite l’intérêt. Bien que j’aurais voulu aimer cet opus je me disais que j’aurais préféré revisiter pour la énième fois No Reply de Daylight Dies ou bien Winter’s Gate d’Insomnium. Loin d’être une défaillance dans son exécution, c’est l’inspiration qui semble absente et à trop admirer nos idoles on finit par les imiter. Apathy Noir semble trop obnubilé par les incontournables du genre qu’ils pratiquent pour être en mesure d’apprendre la leçon et de la rendre de manière personnelle.

Néanmoins, les mordus du Doom Death retrouveront les sonorités et les éléments qui les tiennent allumés dans le contenu de Black Soil. Pour ce qui est de l’auteur de ces lignes, n’étant pas un adepte avide de ce genre il préfère s’abstenir et passer au suivant. On n’est pas en présence d’un faux pas mais on peut tout de même affirmer que cet album ne passera pas à l’Histoire.

Note: 5 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Non signés
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 31 Janvier 2018

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Auteur : Michaël Parent

Coffin Torture – Dismal Planet Album

Dans les dernières années le marché de l’offre et de la demande s’est de beaucoup diversifié. En fait, autant dans la bière artisanale que dans le Metal de genre, dès qu’un courant prend de la popularité on voit des clones et des imitateurs pousser comme du champignon venant de partout dans le monde. Pour ce qui est du Sludge, c’est comme une IPA, si ce n’est pas bien maîtrisé on peut saturer son palais et perdre toute sensibilité au profit de trop d’amertume. Ainsi, le Sludge est un sous-genre du Metal qui est maitrisé et exécuté de manière authentique que par certains groupes qui en ont saisi autant l’amertume que les sensibilités.

Le duo de la Caroline du Sud, Coffin Torture formé de Thorfinn (voix, guitares, basse) et de Blind Samson (batterie, claviers, samples) nous offre, avec Dismal Planet, leur premier album. Au long de ces sept pièces on a droit à du Sludge à la High On Fire et à du Doom Metal à la Electric Wizard. Cette offrande en est une de musique plus lente et très pesante.

La pièce Gustave est en ligne directe avec High On Fire et on pourrait aussi mentionner au passage comment Dismal Planet transpire de l’influence de Sleep, groupe mythique du Sludge s’il en est un, aussi de Matt Pike (High On Fire, Asbestosdeath). Juste à l’écoute de D.H.F. on sent le Doom lourd et lent comme on l’aime bien. La combinaison avec un dosage adéquat de pédale double rend cette pièce de manière Metal et on imagine être dans un nuage de boucane très opaque avec toute cette réverbération.

Coffin Torture me rapellent Ufomammut qui ont sorti 8 l’an dernier, un excellent album de Sludge/Doom qui est passé presque sous silence, et qui, à mon humble avis, aurait dû recevoir pas mal plus d’éloges. Les gars de CT incarnent les éléments les plus intéressants de ces genres et ont su se garder du matériel sans saturer leur album. Avec seulement sept chansons on ne tombe pas dans la surdose de fuzz et de basses. En fait, il m’est arrivé à plusieurs reprises de finaliser l’écoute complète de l’album et de le réécouter aussitôt.

Bref, ce joyau possédant une pochette d’album rappelant celui de Mastodon; Once More Around The Sun, devrait figurer dans votre liste d’écoute très prochainement car j’ose espérer que Coffin Torture sera dans le paysage Doom Metal pour un bon moment. Puis, pour en finir avec la métaphore sur le houblon, nous sommes en présence de maîtres brasseurs dans leur sous-genre.

Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Sludgelord Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 16 février 2018

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Auteur : Michaël Parent

Pallbearer – Heartless Album

Le mélange de Doom Metal et de Rock progressif offert par le groupe de Little Rock, Arkansas, Pallbearer, est, pour l’auteur de ces lignes, un album qui est venu chambouler mes préconceptions de la qualité musicale. Bien ancré dans le Métal tel que les membres de Black Sabbath pourront se vanter éternellement d’avoir été les pères fondateurs, la musique de Pallbearer est introspective et évoque quelque chose d’intemporel mêlé d’une sensibilité propre à la subtilité du Rock progressif. Il m’a fallu plus d’une douzaine d’écoutes pour réellement ressentir l’attrait que presque tous nos collègues ont pour cet opus qui est déjà considéré comme l’album Métal de 2017. De par son accessibilité et la renommée de Pallbearer déjà bien établie dans l’underground, avec en 2014 Foundations Of Burden  et par Sorrow and Extinction paru en 2012 qui furent tout autant soulignés par de nombreuses éloges dans les publications musicales. Dans la même veine, on parle de Heartless comme d’un sans-faute.

L’élément essentiel au succès de Heartless est la présence émotionnelle et vulnérable de Brett Campbell au vocal qui ne cesse d’élever la barre en fait de prestation pour un chanteur de Doom Metal. Toutefois, le ton monocorde de son chant et la lenteur de la musique ne fut pas un accord parfait pour me laisser pénétrer par ces sept chansons. Ce fut les guitares et la basse qui ont fait de moi un visiteur assidu depuis la sortie de Heartless en mars passé.  Ajouté aux compositions musicales qui, tel qu’évoqué précédemment, sont agrémentées d’éléments progressifs ont pu garder mon intérêt. L’une des longues pièces de cet album, Dancing in Madness est un exemple de puissance dans la sobriété et le mélange des textures sonores. Les transitions des guitares acoustiques aux riffs pesants apportent à cette marche un effet de plénitude à la limite du planant.

Bien malgré moi, cette galette s’est lentement mais surement installée dans mon inconscient musical et est devenu une trame sonore dans mon cerveau. Juste à elle seule la pièce qui conclue l’album, A Plea For Understanding est la chanson de l’année tant par sa simplicité en surface et à son évolution grâce aux guitares et aux percussions. C’est ici que Brett Campbell couronne sa performance vocale. Il fait preuve d’une sensibilité que très peu de Métalleux sont prêt à dévoiler

Il est à considérer que la note donnée plus bas est une notation quasi objective car loin d’être totalement ahuri d’admiration face à la grandeur de ces écoutes, je dois toutefois faire une génuflexion devant les champions du Doom Metal de 2017. La musique coule doucement et sans crier gare on nous transporte d’un mood à l’autre soit par des riffs mélodiques ou des subtils éléments progressifs. J’en suis encore mystifié devant tant d’efficacité et de maîtrise. D’autant plus que l’exécution est considérablement sobre sans fioritures ou effets de fumée.

Note: 9 / 10
Format critiqué: 320 kbps mp3
Étiquette: Profound Lore Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 24 mars 2017

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Auteur : Michaël Parent

Merchant – Beneath Album

Avec la résurgence du Doom Metal des dernières années et la multiplication des genres et sous-genres dans le Métal en général il est très facile d’en perdre notre latin. En fait, le Doom Metal a son origine des vénérables pionniers du Métal Black Sabbath et de tous ceux qui ont su faire perdurer cette tradition. Le Doom Metal peut aussi s’apparenter au Stoner Rock ainsi qu’au Sludge et le groupe Australien Merchant est issu de ce mélange pesant de beats mid et slow tempo. Les bandes de Yob, de Neurosis, de Weedeater et même de Today Is The Day sont dans les contemporains de Merchant qui opèrent sur les mêmes notes. Suivant leur premier album Suzerain en 2016, Beneath est un EP qui place la musique de Merchant sur et non pas sous la carte.

Deux pièces de quinze minutes chacune forment Beneath, digne d’une marche monolithique, les mid-tempos rappellent Indian et Neurosis à la fois. Puisque la définition de Doom est très élargie on peut se placer dans la veine du Noise pour ce qui a trait à Merchant. Avec des vocals criards et de la distorsion à profusion, l’effet de ce poison est lent et douloureux et on semble prendre plaisir à battre lentement cette bête pour faire durer sa souffrance, et ce, jusqu’à une lente mort. Évidemment, tout ce positivisme va de pair avec une production digne de ce genre. C’est-à-dire, lourde au possible avec beaucoup d’appui sur les guitares.

Bien que superbement maîtrisée et exécutée, la musique de Merchant échoue à se démarquer de ses influences. Le potentiel est bel et bien présent et c’est assez triste de sentir que l’on travaille fort pour maintenir la cadence imposée par les fers de lance du genre même si Merchant reste prometteur sans avoir livré la marchandise.

Note: 6 / 10
Format critiqué: 320 kbps mp3
Étiquette: Black Bow Records
Sites Web: doommerchant.bandcamp.com/ | facebook.com/DOOMMERCHANT
Date de parution: 12 mai 2017

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Auteur: Michaël Parent

Katatonia + Caspian @ Club Soda (Montréal)

Les fans de musique atmosphérique ont été gâtés mercredi soir avec la venue au Club Soda des légendes du doom Katatonia et du populaire groupe de post-rock américain Caspian. Dans le cadre de cette tournée, les groupes ont pris sous leur aile les jeunes musiciens de Uncured qui en est à sa première vraie tournée. Préparez vos antidépresseurs car ça risque de frapper assez fort!

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Uncured : un jeune groupe au potentiel énorme!

C’était le groupe new-yorkais Uncured qui avait la lourde tâche de réchauffer une foule très clairsemée et je suis sûr qu’ils en ont surpris plus d’un! Ils venaient faire la promotion de leur premier album intitulé Medusa et les fans de prog ont été servis. Les deux frères guitaristes/chanteurs, Rex et Zak Cox, malgré leur jeune âge (environ 16-17 ans) ont tout ce qu’il faut pour jouer dans la cour des plus grands groupes! Par contre, les compositions avaient parfois l’air d’aller dans tous les sens, se qui créaient certaines longueurs dans leur set. Mais on peut vite pardonner ces erreurs car avec un talent comme le leur, ils ne peuvent que s’améliorer. Offrir une chance à des groupes comme Uncured pour participer à une tournée d’envergure comme celle-là me donne espoir que le milieu ne se préoccupe pas seulement des groupes à succès et privilégie les nouveaux talents!

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Caspian : Ambiant et envoûtant

J’avais souvent entendu parlé du groupe Caspian avec son post-rock ambiant mais qui, à certaines occasions, sait vous rentrer dedans assez solidement. Leur spectacle de ce soir était leur sixième à Montréal depuis un an et si je me fis à la foule présente pour les voir, leur popularité est loin de décroître malgré leurs passages fréquents. D’entrée de jeu, je dois dire que je ne suis pas le plus grand connaisseur du genre mais ce que j’ai vu et entendu ce soir m’a complètement flabbergasté! Le jeu d’éclairage utilisé durant leur set était tout à fait hallucinant et sûrement un des meilleurs que j’ai pu voir récemment (peut-être un peu derrière celui de Meshuggah). Leur musique était planante et englobante et puis, arrivée de nulle part, la pesanteur métallique vous sautait en plein visage! Le seul hic que je pourrais trouver à leur musique est qu’elle prend parfois trop de temps à prendre forme et rend le tout pas assez mémorable. Néanmois, Caspian m’ont agréablement surpris et si j’avais la chance de les revoir, je ne dirais pas non!

Setlist : Fire Made Flesh, Malacoda, Ríoseco, Arcs Of Command, Castles High, Marble Bright

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Katatonia : Les maîtres incontestés du doom rock seraient-ils fatigués?

Le groupe de doom rock/metal suédois Katatonia multiplie ses présences à Montréal depuis plus d’une décennie et on peut dire que leur popularité est grandissante. Dans le cadre de cette tournée, ils faisaient la promotion de leur plus récent album The Fall Of Hearts, probablement leur album le plus complexe et leur plus long (plus d’une heure de matériel). Malheureusement pour les fans présents ce soir, le son n’était pas très bon et le tout ne s’est jamais vraiment réglé. Les premières notes de Last Song Before The Fade étaient brouillonnes et les musiciens avaient visiblement l’air fatigués, ce qui n’est pas un bon présage pour le reste de leur prestation.

Qu’à cela ne tienne, Katatonia nous a offert une setlist assez variée allant jusqu’à l’album Last Fair Deal Gone Down avec la chanson Teargas tout en pigeant parmi leur discographie assez dense avec des succès comme Evidence, Forsaker et My Twin. Les nouvelles chansons se mélangent assez bien avec les anciennes malgré leur longueur et leur complexité. La surprise pour moi ce soir a été l’ajout de la chanson In The White, que je n’avais jamais pu entendre live auparavant et qui est une de mes chansons préférées de l’album The Great Cold Distance. Pour clore ce spectacle, ils nous ont interprété la chanson July, chanson scandée par plusieurs personnes dans la foule depuis le début de leur prestation. Un rendez-vous quelque peu manqué pour Katatonia mais j’espère tout de même les revoir bientôt en ville dans de meilleures conditions.

Setlist : Last Song Before The Fade, Criminals, Serein, Dead Letters, Buildings, Old Hearts Fall, Teargas, Evidence, Ghost Of The Sun, Soil’s Song, Residual, In The White, Forsaker, Leaders, Passer, My Twin, Lethean, July

Auteur: Maxime Pagé.

Photographe: Thomas Mazerolles

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