Articles Tagged with: Brutal Death Metal

Afterbirth – The Time Traveler’s Dilemma Album

Ici à Thorium Entreprises ®, on avait encensé le nouvel album d’Artificial Brain plus tôt cette année, avec son Death Metal technique et inspiré. Voilà que fin juillet, Will Smith le chanteur d’Artificial Brain, pas le rappeur/acteur quoique ce serait vraiment hilarant de penser à l’acteur de Wild Wild West régurgitant les paroles de Drills And Needles et Maggots In Her Smile. Assez de digression et revenons à notre raison d’être, Smith le chanteur de Death Metal est aussi l’homme derrière le micro de Afterbirth qui nous présente ici un petit bijou de Death Metal progressif et bien brutal. Ce quatuor de New York a une histoire qui débuta en 1993 pour être mise au rancart pendant près de vingt ans pour ensuite reprendre forme en 2013. Formé de membres de Helmet, Artificial Brain et Buckshot Facelift, ils donnent dans le progressif, le Death Metal progressif. Si l’on pense à Obscura et à son approche hyper jazzée et progressive du Death Metal teinté à l’incontournable référence à Gorguts on se rapproche des sonorités du groupe New Yorkais nous offrant The Time Traveler’s Dilemma.

Ancré dans un angle brutal juste par la mention de l’étiquette de disque qui les représente, Unique Leader Records, Afterbirth livre un album imprévisible, technique et rafraîchissant sans pour autant délaisser tout l’aspect violent et répugnant de la chose. Lorsque j’écoute le morceau Drills And Needles j’entends le groupe de rock progressif Rush en version DM. L’aspect brutal de Afterbirth est bien senti et se fait satisfaisant tant dans la technicité des compositions ainsi que dans les brusques changements de cap qui peuvent aussi rappeler les meilleurs efforts de Dying Fetus.

À mesure que les pièces s’enchainent l’aspect progressif de la musique de TTTD avec les deux derniers morceaux en Devouring The Hungry Ghost et Time Traveler’s Dilemma II est à son apogée. Au lieu de tomber dans la facilité de la répétition et le remplissage Afterbirth a gardé les meilleures pièces de son répertoire pour la conclusion de son opus.

Loin d’être définitivement un sans-faute, avec une production assez froide et manquant probablement d’écart dynamique au mixage, TTTD est l’un des albums de Death Metal incontournables de 2017. Tant par la qualité des compositions que par la maîtrise de la polyvalence des sous-genres visités on évite de copier un courant tout en faisant preuve d’une compréhension hors pair des principes du genre.

Note: 8 / 10
Format critiqué: 320 kbps mp3
Étiquette: Unique Leader Records
Sites Web: Facebook | Bandcamp
Date de parution: 28 juillet 2017

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Auteur : Michaël Parent

Deity – Deity Album

Le duo canadien Deity, Danny Alessandro et Joey Massey tous deux partageant voix et guitares, offrent une proposition de type Brutal Death Metal peuplée d’une myriade de riffs coiffés de la signature rythmique de nul autre que le légendaire Flo Mounier de Cryptopsy en tant qu’artiste invité. Aussi appelé à contribution, Florian Ravet bassiste et ex-Nephelium, unissent leurs efforts pour un premier album.  Ancré dans un genre qui est à la fois surpeuplé et rempli de clones de nombreuses influences, la musique de Deity se démarque-t-elle de ses consœurs?

Faut voir, c’est-à-dire, que la production est sans fautes et le mix et le master de Christian Donaldson (Cryptopsy, The Agonist) fait plus que la job. Nous avons droit à du solide et on prend bien le temps de nous placer dans une ambiance particulière avec une introduction de Suspended In Animation et un intermède à la fois décalé du vibe de l’album mais qui se veut un palate cleanser pour les morceaux qui suivront. On sent que c’est un album de guitare dans un genre qui se veut assez technique. L’emphase est concentrée sur cet élément et on aurait pu me servir un album instrumental que j’aurais été autant satisfait de la tenue de la galette.

Note discordante, puisqu’il y en a toujours une, la durée de l’album est le plus grand défaut. Dépassant les 55 minutes, quelques pièces nécessiteraient une épuration qui les rendrait plus efficaces tout en gardant notre intérêt plus éveillé. Je pense à From Which We Came et à Illuminate The Unwilling qui auraient bénéficié de durées plus courtes et auraient laissé tout le punch à la pièce finale et majestueuse de In Turmoil de près de 13 minutes.

Même si cette maxime ne s’applique généralement pas au Métal, Less Is More comme le disait Mies van der Rohe. En fait, il s’agit de savoir bien doser et dans le genre de Deity, soit le Brutal ou selon votre humeur le Technical Death Metal, un album de 40 à 45 minutes aurait fait de cet album une entité de plus grande qualité en frais d’agrément d’écoute et d’efficacité de compositions.

Malgré cette erreur de parcours, Deity se démarque par la consistance de ses compositions, l’ambition de faire un album de riffs et un son intemporel. Ce fut un choix judicieux que de faire appel à Mounier et Ravet qui, musiciens d’expérience, font sentir leur présence tout en laissant les guitaristes être les vecteurs de la musique.

Note: 7 / 10
Format critiqué: 320 kbps mp3
Étiquette: Non signés
Sites Web: Facebook | Instagram
Date de parution: 2 juin 2017

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Auteur : Michaël Parent

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