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Les meilleurs albums de 2020 Selon notre chroniqueur Michaël Parent

Avec l’âge et le temps, mes goûts musicaux ont beaucoup évolué et tout comme Socrate, plus je découvre de nouveaux horizons musicaux, plus je sais que je ne sais rien.

Alors, voici la liste des albums qui ont retenu mon attention cette année!

    1. Green Carnation – Leaves of Yesteryear

2. The Sorcerers – In Search Of The Lost City of The Monkey God


3. Ulver – Flowers Of Evil

4. SDG – Un Monde de Glace et de Sang


5. Thy Catafalque – Naiv

6. Gaerea – Limbo


 

7. Imperial Triumphant – Alphaville

 

8. Necrot – Mortal

9. …and Oceans – Cosmic World Mother


10. Ludwig GöransonThe Mandalorian Season One Soundtrack

Sadistic Embodiment – Blood Spell Critique d'album

Si tout comme moi vous croyez que Left Hand Path de Entombed est le pinacle du Death Metal suédois, il est plus que possible que nous ayons pas mal de sujets de discussion autour d’un verre de houblon. Par contre, je dois également être des plus honnête pour ce qui est du MeloDeath, je garde mes distances car étant plus de l’école de pensée de Bolt Thrower cela constitue mon pain quotidien et le son Gothenburg est trop friandise sucrée me saturant rapidement.

Toutefois, je reste curieux de trouver des pépites qui sauront me faire brasser le crane dans tous les sens. C’est le cas pour les Albertains de Sadistic Embodiment avec leur premier long jeu; Blood Spell. Avec un son bien gras, ils vont vous accrocher dès l’ouverture et vous en redemanderez encore.
Dans un premier temps, les hooks sont d’une efficacité étonnante et les breakdowns pesants à souhait. La pièce Global Enema est digne d’un moshpit de 2019, peu de moshpit ont eu lieu en 2020… Bien oui, année de marde oblige! Au fil des pièces il y a une atmosphère énergique et bien distincte du MeloDeath suédois qui est maîtrisée et à la fois bien réinterprétée. Bien que l’on ne s’éloigne pas des territoires défrichés, j’ai beaucoup apprécié les guitares qui pouvaient par moments me rappeler Darkest Hour et surtout Allfather. On n’est pas totalement dans le Death Metal mais on y incorpore des éléments du Metalcore de manière assumée.

Du point de vue de la production il y a un travail remarquable et bien que l’étiquette indépendante qu’est CDN Records est assez peu connue, elle nous offre ici une offrande très bien produite bien qu’un peu bruyante et manquant un tant soit peu de range dynamique. Les guitares sont mises en évidence et les basses sont très modérées et cela résulte en un mixe ayant surtout une carence en diversité sonore. Néanmoins, ce sont de petits ajustement et cela n’empêche pas l’appréciation très positive de cet album pour ma part.

Ainsi, cette offrande m’était parvenue par mes confrères de Asher Media Relations sans véritable attente vis-à-vis de Sadistic Embodiment. Ces derniers ont été en mesure de doser un album touchant des éléments déjà exploités mais avec une fraîcheur sentie. Blood Spell n’est pas à contourner mais à prendre en pleine face et ne fait pas dans l’ambiguïté non plus. Il est certes simple sans être simpliste. Bref, un très bon album de Métal qui satisfait votre sadique intérieur.


Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette : CDN Records
Sites Web:
 Bandcamp |Instagram| Facebook 
Date de parution: 18 septembre 2020
Promo : Asher Media Relations

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Gaerea – Limbo Critique d'album

Pendant plusieurs années j’étais un jeune loup affamé et mon seul repas était de nombreux albums de Black Metal uniquement. Avec le temps, je suis devenu un loup d’âge mature et j’ai ouvert mes horizons avec divers genres en remontant le fleuve notamment du Death Metal jusqu’à sa source, prenant d’autres sentiers tels que le Progressif et l’origine de la musique électronique. Malgré ces détours, j’aime me replonger dans cet univers hermétique et orthodoxe qu’est le Black Metal. Le vrai comme Quorthon avec Bathory, Sarcofago, Sodom, Venom et les autres qui ont forgé bien malgré eux le plus infâmes des mouvements dans la musique.  N’allez pas croire que je suis un puriste du genre, j’ai un certain intérêt pour des formes divergentes allant jusqu’à apprécier Zeal and Ardor par moments.

Vient ici l’arrivée par le Portugal Gaerea qui avec leur Black Metal à ascendance mélodique nous apportent leur nouveau bébé Limbo. Ayant fait un certain tabac avec Unsettling Whispers en 2018, Limbo était très attendu et allait ravir les conquis. Évidemment, Gaerea n’explorent pas les territoires de Imperial Triumphant qui errent dans le Jazz ou de Deafheaven qui marient Radiohead, Slowdive et Emperor ensemble. Limbo est plutôt dans la veine de Uada et Dissection qui gardent le cap d’un Black Metal maîtrisant tous les éléments essentiels à ses fans et explorant des riffs et des mélodies disgracieuses.

Comme plusieurs des groupes de ce type de Black Metal, l’auditeur doit prêter attention aux tempos, aux riffs et à toute variation dans les compositions pour en saisir toute sa grandeur et ne pas se laisser méditer au fil des pièces qui se succèdent. Aux premiers abords on sent une homogénéité au sein de ces pièces. Ce qui n’est pas un défaut en soit surtout lorsque l’on se met à répéter les écoutes et que notre ouïe s’accroche aux fins détails qui font de chacune des pièces un mouvement unique.

La succession des pièces se fait manière hermétique et presque formé d’un seul bloc de granit froid et taillé au couteau. Il n’y a aucune protubérance et aucun élément chambranlant. C’est lisse et sans imperfection. Les morceaux, Urge et Mare qui clos l’album sont en soit des pierres d’assises pour cette stèle qu’est Limbo. Sans doute, ce sera l’un des titres qui se trouvera sur bon nombre de listes de fin d’année 2020.

Bien malgré le fait que Gaerea ne soit pas des avant-gardistes dans leur approche, leur exécution n’a néanmoins rien à envier aux explorateurs. Ils restent dans le Black Metal mélodique moderne sans compromis qui ne cesse de démontrer que le genre peut évoluer tout en respectant ses propres codes tout en nous rappelant à quel point ce genre se veut malin et malsain.


Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette : Season Of Mist
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 24 juillet 2020
Promo : Season Of Mist PR

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Green Carnation – Leaves of Yesteryear Critique d'album

Une autre grosse pointure est de retour dans les bacs cette année, Green Carnation, quatorze ans après leur dernier album, The Acoustic Verses, la bande de Norvégiens nous reviens avec Leaves of Yesteryear. Rappelons-nous que Tchort, ancien membre de Emperor et In The Woods…, avait des aspirations beaucoup plus axées sur le Progressif et le Rock et qu’il provoqua la dissolution de In The Woods… avec la formation de Green Carnation. Ayant emprunté à plusieurs genres, Green Carnation est le résultat d’explorations musicales variées. Passant par le Death Metal, le Doom et les influences Black Metal mélodiques de ses débuts avec Emperor, qui faut le dire, ont été assez avant-gardistes avec les limites hermétiques du Black Metal. Avancée rapide en 2020, le 8 mai dernier sortait Leaves of Yesteryear, une brique de cinq morceaux s’étalant sur 45 minutes.

L’album débute avec la pièce titre qui nous rappelle sans détour que Green Carnation est encore vivant et en excellente forme. En fait, on se demande pourquoi quatorze ans d’attente et à la fois, cela en valait la peine d’attendre tout ce temps. On a droit à un son aussi actuel que Soen ou Opeth avec autant de poids et de qualité de production. Appréciation tout à fait personnelle, mais les vocaux et l’écriture des pièces est plus accrocheuse que les deux pans du Rock progressif issu du Métal. Ensuite, la pièce Sentinel, prends son envol avec sa mélodie entraînante et ses riffs solides. C’est bien lorsque l’on accède à My Dark Reflection of Life and Death que l’on touche à l’essence même de cet album, ce morceau de plus de 15 minutes constitue le noyau central et c’est ici qu’ils ont injecté l’émotion, l’ambiance et la véritable histoire de cet opus. Lorsque les guitares acoustiques font place au moment du verset de I fade Away et que peu après la batterie avec la double basse drum on sent le poids et le drame. À toutes les écoutes je ressens le même engourdissement des sens que lorsque j’écoute Blackwater Park de Opeth, probablement l’un des disques que j’ai le plus abusé dans ma vie de metalhead.
Hounds suit avec un aspect plus progressif, des claviers présents, et je dirais une forte influence de Soen pour cette pièce de dix minutes. C’est un très bon moment mais il est le moins solide des cinq sur Leaves of Yesteryear surtout compte tenu qu’il n’y a que quatre pièces originales sur l’album. La dernière chanson est une reprise de la subtile mais tellement efficace Solitude de Black Sabbath. L’interprétation de Green Carnation donne un nouveau souffle à ce morceau qui à mon avis est drôlement assortis dans l’album original. Solitude est ce genre de titre que l’on apprend à aimer et qui grandit avec nous à toutes les écoutes. Elle nous laisse sur un au revoir doux et quelque peu amer comme le goût des larmes.

Bref, bien que j’aie reçu cet album à l’avance en avril dernier de la part de Season of Mist, le manque de temps et pour mettre en mot mes impressions retardera de plusieurs mois ma critique de Leaves of Yesteryear. Toutefois, mon appréciation ne s’est qu’accentuée et j’espère que ce court torchon saura lui faire honneur.

Note: 9 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette : Season of Mist
Sites Web:
 Bandcamp
Date de parution: 8 mai 2020
Promo : Season of Mist PR

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Necrot – Mortal Critique d'album

Trois ans après la sortie du très bon Blood Offerings (cliquer ici pour ma critique de cet opus), les gars de Necrot de la région de Oakland en Californie, reviennent avec une nouvelle galette liant le Death Metal au Punk, si l’on se fie à la promo reçue de la part de Liz de chez Earsplit. Alors, si l’on voulait s’amuser à faire un peu de name droppring, on irait à nommer l’un de mes groupes fétiches; Bolt Thrower ainsi que Obituary, Morbid Angel et Carcass. Bref, du Old-School Death Metal (OSDM), les oreilles du chroniqueur de cet album sont toujours disposées pour ces sonorités grasses, entraînantes et techniques.

À sa sortie en 2017, j’avais été assez sévère avec eux donnant une note très basse de 5 sur 10. Toutefois, ils se sont trouvés sur ma liste des meilleurs espoirs de 2017. Dans ce cas, mon instinct ne m’a pas trompé. Ralliant la rapidité du D-beat, les guitares sales comme Bolt Thrower et les ambiances de Morbid Angel, Necrot s’incrustent dans l’univers Death Metal en suivant les racines du genre tout en apportant des distinctions propres à leurs compositions. Il évitent le piège d’imiter leurs prédécesseurs et malgré l’approche Old-School ils sonnent très actuels.

Leur formule, quoique assez similaire d’un album à l’autre, s’est sincèrement peaufinée, jeu de mots avec la pochette de l’album=check. Les pièces sont plus complètes et ils réussissent à exploiter l’idée de départ un peu comme Atheist. Quand une chanson marche elle marche mais ça prend un début un milieu et une fin. Ce n’est pas toujours dans cet ordre mais ce sont des essentiels. Blood Offerings possédait déjà ça mais avec Mortal il y a des développements, sans élaboration progressive, ainsi qu’une recherche dans la diversité des morceaux.

En tout cas, les dernières années ont été très riches en Death Metal et on est encore bien servis avec Mortal. Ce que font Necrot est dans les cordes de Gatecreeper pour mes goûts. Au lieu de s’avérer un faible substitut comme un édulcorant, on préfère la formule originale. Necrot font dans l’original et laissent les autres être des édulcorants.


Note: 8 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette : Tankcrimes Records
Sites Web:
 Bandcamp | Instagram | Facebook
Date de parution: 28 août 2020
Promo (remerciements) : Earsplit PR

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Superbe programme pour Oz

OZ s’offre une première édition au Zénith ! @ Zénith Toulouse Métropole

 

Superbe programme pour Oz

Superbe programme pour Oz

 

C’est un superbe projet qui va voir le jour le 03 Mars prochain au Zénith Toulouse Métropole ; celui de mettre en avant tout le talent dont regorge notre région au coeur de la plus grande salle de Toulouse. En effet, la toute nouvelle association OZ s’associe pour la première fois au Zénith Toulouse Métropole pour proposer une soirée hors du commun, dont le but est simple : mettre en avant la musique actuelle made in Occitania au coeur de l’activité musicale toulousaine. Et pour cela, ils ont mis les petits grands dans les grands avec un programme aux petits oignons :


1ère partie talent RIFFX.fr : JACOB WILD Wild Blues
Le SuperHomard Pop-Rock
Tangled Tape Soul
Fabulous Sheep Rock-Punk
Slim Paul Officiel Blues Rock
Princess Thailand Rock Noise
Bastard Prod Hip-Hop
CATHEDRALE Rock
Al’Tarba x Senbeï Hip-Hop
VSO Music Music Hip-Hop
Citizen Kain Techno


Au delà de ce sublime programme musicale, le hall du Zénith sera pour l’occasion la scène d’un ensemble de spectacles vivants dont l’association Clutch sera le chef d’orchestre ; mais rien de mieux qu’un teaser pour découvrir ce que nous attend une soirée.
Et d’ici là, on vous conseille de réserver (très) vite vos places : c’est gratuit et ça part extrêmement vite !

Soirée OZ
Zénith Toulouse Métropole
Mardi 03 Mars 2020 – à partir de 18h
Réservation gratuite : https://urlz.fr/blQq
Page Facebook de l’évènement ici
Page Facebook de l’association ici

 

https://www.facebook.com/OZoccitanieauzenith/videos/290958225193896/?t=0

Article : David Vacher

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