Rock’n Solex @ Rennes
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Le week-end dernier s’est tenu, pendant 3 jours, à Rennes, le plus grand festival étudiant de France. Rock’n Solex a été une fois de plus rythmé par les rugissements de la centaine de vélo-moteurs en compétition et par les concerts tant attendus chaque soir.
Vendredi
Vendredi soir l’imposant chapiteau a fait place à une scène Reggae au petit bonheur des festivaliers.
C’est Lilea Narrative qui a eu la dure tâche de commencer le show. Ce groupe, découvert ici même à rennes pendant les trans musical 2008, a su s’imposer sur la scène électro Hip Hop française avec son album « nouvelle chair ». S’en est suivit la révélation française de Reggae 2007, Maxxo. Influencé par le Reggae jamaïcain, le Dancehall et le Hip Hop il a interprété son dernier album « For the next generation ». On fera attention au titre « mother nature » qui donne un très bon avant-goût de l’artiste. Très expressif sur scène et cherchant le contact avec son public, c’est lui qui a vraiment fait démarrer la soirée!!
Roots Manueva a continué le show par la suite. Ce londonien d’origine jamaïquaine, découvert vraiment qu’en 2001, est fort de ces années d’expérience. Son style, 1/3 hip hop, 1/3 dub et 1/3 danchall a mis le feu au chapiteau malgré les 2 coupures de son en début de set. La soirée de vendredi fut une belle surprise tant pour les festivaliers que pour les artistes venus profiter de la légendaire chaleur bretonne …
Samedi
Le samedi soir était le point d’orgue de se festival et s annonçait plus Électro que les jours précédents. En début de soirée, les Français du groupe Manatee ont joué leur album “like a small animal”. Leur influence est très vaste mais on retrouve un son similaire à Bjork ou Arcade Fire. Un moment très sympathique que seuls les festivaliers venus dès le début ont pu apprécier! Nasser a ensuite pris place sur scène et a joué une musique bien plus noire avec leur EP #1. Une ambiance Rock Électro interprété par 3 Français : Simon à la guitare, Nicolas à la batterie et Romain au synthé. Ils ont été à la hauteur de leur réputation et on électrisé la foule venue en masse.
L’ambiance est ensuite restée dans le côté obscure avec le groupe Stupeflip et leur album “the hypnoflip invasion” fraichement sorti en février. Le groupe, à la mise en scène décalée, a mis le feu à coup de chapeaux d’aluminium et d’accessoires en mousse en tout genre. On aura remarqué la présence d’un traducteur de langage des signes pendant toute la durée du concert, aussi loufoque que les artistes.
La scène a fait place ensuite aux sets des DJs et notamment au très attendu Breakbot avec son fameux titre “baby I’m yours”. L’artiste a parfaitement effectué son set sans une seule fausse note faisant danser la foule pendant une bonne heure. Data a enchainé tout de suite après. Le jeune français a montré tout son talent avec ses très bons remix de grands comme celui de “I’m not your toy” de La Roux, un titre a savouré en soirée ou chez sois. Pour clôturer ce festival Dirtyphonics a fait exploser le chapiteau autant par les décibels crachés violemment par les énormes caissons, que par le public totalement en trans. Leurs sons à la limite du Électro Trash et du gros Dub Step a terminé ce festival en apothéose.
Le festival, tant attendu par la ville de Rennes, a su être à la hauteur de sa réputation. Une très bonne programmation, des courses impressionnantes et des festivaliers présents en masse ont été la clé de cet énième succès. Un festival que je recommande a n’importe quelle personne se trouvant à proximité à l’avenir!
Auteur: Guillaume Lefeuvre