Concours Skye & Ross From Morcheeba @ Le Bikini (Toulouse)
Bleu Citron et Thorium Magazine t’offrent 2 chances de gagner 2 billets pour assister au concert de Skye & Ross qui aura lieu le 24 Octobre prochain au Bikini de Toulouse.
Pour participer rien de plus simple, il suffit d’aimer la page Facebook de Thorium en cliquant sur le bouton « J’aime » et de nous faire parvenir tes coordonnées via le formulaire ci-dessous !
Bonne chance !!
Règlements
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• Une participation par personne.
• Les membres de l’équipe de Thorium Magazine ne sont pas autorisés à participer.
• Pour être éligible au concours, vous devez participer avant le Jeudi 20 Octobre.
Electro Deluxe + La Recette (Photos) @ Le Bikini (Toulouse)
Coeur de Pirate @ Le Bikini (Toulouse)
7 Avril 2016 – Ce soir l’affiche était montréalaise et il ne fallait pas arriver en retard pour voir Elliot Maginot, la première partie, qui a commencé à 20h pétantes (heure annoncée pour l’ouverture des portes). L’organisation a choisi d’ouvrir les portes un peu plus tôt, tandis que la file d’attente s’allongeait sous la pluie toulousaine. Durant 20 petites minutes, le premier artiste nous a tranquillement transporté dans son univers folk accompagné de sa guitare avec un répertoire en anglais. Vous pourrez jeter un coup d’œil à ce qu’il fait sur son site.
Béatrice Martin, aka Coeur de Pirate, n’en est pas à sa première au Bikini. La dernière fois, elle était d’ailleurs enceinte. Elle revient cette fois-ci dans le cadre de la tournée de son dernier album Rose. Elle arrive sur scène accompagnée de ses musiciens (claviériste choriste, bassiste, guitariste et batteur) et habillée d’une belle robe noire fendue. Comme une transition avec la première partie, la soirée commence doucement avec Ocean’s Brawl, une chanson en anglais issu de l’album Rose mais le public semble plus s’emballer sur ses morceaux français tels que Golden Baby qui a suivi rapidement. Pour ma part, c’était la première fois que je voyais Coeur de Pirate et j’avoue que je m’attendais à la voir tranquillement cachée derrière son piano mais elle m’a bien surpris. Elle a dansé sur chaque morceau, je m’en veux d’ailleurs de ne pas avoir réussi à capturer ce moment mais la lumière étant très intimiste tout le long du show, l’exercice était plus que compliqué. De la même manière, la scène était décorée très sobrement avec des panneaux noirs sur lesquels étaient projetées des images. L’ambiance est bonne entre Coeur de Pirate et le public, elle introduit chacune de ses chansons et s’excuse d’ailleurs auprès de ce dernier pour avoir choisi un morceau de Justin Bieber, Sorry, comme reprise. Le Bikini presque plein joue le jeu et balance les bras sous les consignes de la chanteuse. Elle nous parle de ses origines québécoise avant de rendre hommage à Montréal avec Saint Laurent. Sous les applaudissements, elle reviendra jouer 2 chansons que tout le monde attendait. Elle demande à ce qu’on l’accompagne sur le titre Comme Des Enfants pour son “instant Patrick Bruel”, précisant avec humour qu’il n’est pas recevable qu’on ne connaisse pas les paroles de son plus gros tube. La soirée se terminer avec Oublie Moi, un autre de ses gros titres.
Auteur et photographe : Jérôme Jacques
Deluxe @ Le Bikini (Toulouse)
12 Mars 2016 – Le groupe d’Aix en Provence Deluxe remet le couvert au Bikini pour une seconde soirée à guichet complet . La pression monte quand on se dit que la veille, au vu des commentaires des internautes sur la page Facebook du groupe, le concert était déjà énorme .
Changement de première partie ce soir, ce ne sont plus les Parisiens de Phases Cachées mais le Toulousain Harry Brown qui monte sur scène. L’artiste est seul et nous joue une pop électro qui mélange des vieux sons de  type New Wave avec des sons électro de nos jours. Il invite les gens à danser et ça prend timidement. Il bascule du clavier à la guitare tout en chantant avec deux micros. L’un d’eux ayant un effet qui simule des cÅ“urs. Une petite mise en bouche d’une demi-heure assez sympa avant de recevoir les moustachus !
C’est à 21h pétante que Deluxe entre en scène en illuminant progressivement la Stachelight (moustache en point lumineux représentant leur dernier album du même nom). Le décors fait penser aux années disco avec les boules à facettes. L’énorme Stachelight prend tout le fond de scène. Le batteur ainsi que les percussions et le clavier surplombe la scène à l’arrière laissant place à Liliboy (chanteuse), Kilo (basse) et Pietre (guitare) sur l’avant. Pour les avoir vu plusieurs fois sur Thorium, on a toujours été habitué à de jolis costumes de scène mais là , c’était magnifique. Les strass et les franges sont du plus bel effet, surtout quand on sait comment le groupe envoi. Il mettent l’ambiance de suite sur Tall Ground avec leur refrain “jump jump jump jump !”. Comme à son habitude, Pépé fait une entrée fracassante sur scène avec son saxo et balaye le premier rang. Et là , les franges sont du plus bel effet !
Pas de répis, ils demandent encore au public de sauter avant de partir sur Blocked. Sur Wait a minute tout le monde agite ses doigts à chaque “shalalala”. Sur Superman, Lilliboy revêt une cape avec une SuperStache en guise d’écusson. La soirée de la veille ayant fait pété les décibels, ils refont hurler la salle utilisant la Stachelight comme sonomètre. Pas de souci, le public joue le jeu. J’ai rarement vu le Bikini autant danser sur un concert. Que ce soit du balcon ou dans la fosse, tout le monde danse.
Ils reviennent sans surprise sur le rappel du public pour nous jouer Shoes et enfin Pony puis nous ils disent au revoir tous ensemble, telle une troupe de théâtre, et nous rappelle leur “si ça vous a plu, revenez moustachu !”. Ils terminent par la classique photo finish au fisheye avec le public derrière eux. Vous l’aurez compris, ils ont retourné le Bikini, tout le monde s’est régalé dans la salle, le groupe était énergique et l’ambiance était magique !
Auteur et Photographe : Jérôme JACQUES
Against The Current @ Le Saint des Seins (Toulouse)
22 février 2016 – Ce soir, les toulousains accueillent un jeune groupe de pop rock US. Les new-yorkais d’Against The Current passent pour la première fois à Toulouse à l’occasion de leur tournée européenne “Running with the wild things“. Bien qu’ils soient peu connus en France, ils ont déjà 5 ans d’existence et remplissent des salles de plusieurs dizaines de milliers de personnes ailleurs en Europe (Londres, Manchester, Glasgow, Birmingham, Cardiff…). Le contraste est sévère quand on se rend compte que c’est au Saint des Seins, devant un peu plus de 100 personnes qu’ils vont se présenter ce soir. Ça a suffit pour attiser ma curiosité mais je dois avouer que je me suis senti bien seul avec ma trentaine passée dans une file d’attente à la moyenne d’âge bien plus jeune… C’est sûr qu’avec une charmante chanteuse de 20 printemps, il fallait s’y attendre…
La soirée débute avec un jeune groupe toulousain, les Stereo Lights. Ils entrent en scène progressivement sur une intro de batterie bien marquée. Ils revendiquent leur différence en proposant un chant féminin sur un groupe de pop rock. C’est leur première scène ce soir, on les sent légèrement intimidés mais ils s’en sortent plutôt bien. On remarque quelques maladresses liées à leur début sur scène, mais l’ensemble est bon et la voix de Lydie (voix lead) s’accorde parfaitement à celle de Flo (guitare/voix). Ils ont évidemment joué la chanson de leur premier clip Open Your Eyes qui a bien chauffé la salle. Leur répertoire est principalement chanté en anglais, à l’exception d’une en français. Ils réussissent petit à petit à créer un lien avec le public en communicant entre chaque chanson et ça prend plutôt bien. Au bout d’un peu moins d’une demi heure de show, ils laissent le public impatient d’en découdre avec la suite.
21h30, Les membres d’Against The Current entrent en scène acclamés par le public. Ils sont finalement 5 sur la tournée avec un guitariste et un bassiste qui complètent les 3 membres permanents du groupe. Ils commencent fort le set par Running with the wild things, morceau éponyme de leur futur album qui sortira courant Mai 2016. Chrissy Costanza, au chant, prend vite l’espace sur la scène. La configuration de la salle laisse d’ailleurs peu de champs pour les musiciens qui sont obligés de rester dans leur coin. Peu importe, Chrissy est là et compte bien le montrer. Très à l’aise sur scène, elle déborde d’énergie et ne se ménage pas. On la sent d’ailleurs mieux maitriser sa voix sur les morceaux rocks que sur les ballades. Le public reprend les plus gros tubes en chÅ“ur : Talk, Paralyzed, Outsiders, la reprise d’Uptown Funk de Bruno Mars et Mark Ronson (mauvais choix d’ailleurs que de s’attaquer à un monstre du groove ! Le cover de Shake it off de Taylor Swift est à mes yeux mieux réinterprété). Ils nous ont présenté également 2 nouveaux morceaux inédits de leur prochain album.
Durant les 1h de show que nous a proposé le groupe Against the Current, nous avons senti une baisse de niveau et d’efficacité entre les 20 premières minutes, d’une puissance musicale digne des meilleures groupes du genre, et la suite du concert. La voix de Chrissy s’est dégradé au fil du concert au point de s’essouffler sur les derniers titres. On espère que cette fatigue est due au rhume de la chanteuse plutôt qu’à sa technicité vocale pas totalement maîtrisée. En tout cas elle ne s’est pas économisé pour autant, finissant le set avec Gravity, aidée par le public du Saint des Seins qui, bien que peu nombreux, connaissait parfaitement les paroles et envoyait du bois. Le premier rang était d’ailleurs rempli de pass VIP. Le groupe a ses fidèles, il n’y a qu’a voir leur site, leurs pass VIP sont sold out sur la majorité de leurs dates. S’ils arrivent à se faire connaître en France comme ils le sont ailleurs, ce genre de petit concert limite privé risque de devenir très rare. On remercie donc Alternative Live de nous proposer ce genre de cadeau.
C’est vrai, Chrissy a manqué de voix ce soir et on avait limite un peu mal pour elle mais je préfère nettement voir ce genre de prestation de groupes qui donnent leurs tripes sur scène plutôt que certains artistes qui se contentent de dérouler leurs albums assis sur un tabouret.
[EDIT1] Apparemment Chrissy avait une grosse fièvre juste avant la soirée, ce qui explique son problème de voix pendant le concert.
[EDIT2] Les conditions s’aggravent, il s’avère que c’est une grippe. Le concert prévu à  Zaragoza est finalement annulé.
Auteur et Photographe : Jérôme Jacques
Soulfly @ Connexion Live (Toulouse)
11 février 2016 – Deux semaines après la folie Benighted / The Black Dahlia Murder, nous voici de retour au Connexion Live. La salle avait été retournée et SPM Prod nous propose de réitérer la chose afin de célébrer comme il se doit les cinq ans de l’association. Cinq années riches de fabuleuses soirées métalliques dont certaines ont réellement marqué les esprits. Je pense aux concerts d’Alestorm et Hyprocrisy au Saint des Seins ou encore à la venue exceptionnelle de Steve Harris au Métronum… Aujourd’hui, SPM Prod nous reçoit au Connexion, qui affiche complet, pour la venue du groupe brésilien Soulfly.
Partie 1Â : Efficience
Un peu de stress pour l’organisation qui doit s’adapter et gérer le timing en dépit d’une arrivée très tardive des groupes, moins d’une heure avant l’ouverture des portes présumée. Nous pénétrons dans la salle et c’est avec seulement 15 minutes de retard que les membres d’Incite ouvrent les hostilités. Formé en 2004 à Phoenix, le groupe est composé de quatre bonshommes dont le vocaliste et beau-fils de Max Cavalera, Richie Cavalera. Malgré un temps de préparation limité, le son ressort plutôt bien et nous permet d’apprécier pleinement le show des Arizoniens. Les voilà qui nous balancent du bon groove metal. Les titres sont catchy avec des cadences entraînantes frappées par la brute, Lennon Lopez, qui martèle ses fûts comme un gros malade. La rythmique est doublée par la basse bien présente de Christopher El. A gauche, le guitariste Dru Tang nous envoie des riffs aussi mordants que mélodiques. Leur musique est très groovy avec ses parties qui sonnent clairement thrash à l’américaine. On perçoit également une grosse influence hardcore, notamment dans la voix de Richie mais aussi dans les fondations des morceaux avec des beats écrasants, tantôt lourds tantôt rapides. Un metal moderne qui me fait penser à des grands tels que Lamb of God ou encore DevilDriver. La foule se chauffe timidement mais sûrement, les premiers pogos sont lancés. L’espace restreint réservé aux musiciens ne les empêche pas de se donner à fond et les morceaux accrocheurs incitent (oui elle était facile) à remuer têtes et popotins. Une excellence mise en bouche, efficace mais malheureusement trop courte avec seulement 25 minutes de show. Le 4ème album d’Incite, Oppression sortira le 22 avril prochain. Un premier titre, Stagnant, est disponible ici.
Partie 2 : Aliénation
Rapide changement de plateau, c’est maintenant au tour de King Parrot de grimper sur les planches. Nous allons plonger dans un univers complètement différent du précédent et surtout beaucoup plus barré. Originaire d’Australie, le quintet puise dans tous les styles pour composer. Prenez un peu de thrash, death, hardcore, punk, grind, sludge, ajoutez-y une grosse dose de démence et, en mélangeant bien, vous obtenez King Parrot. Quinze minutes à peine après la sortie d’Incite, les australiens démarrent avec Epileptic Butcher. Le son est vraiment crado mais qu’importe, Matt Young (chant), Matthew Slattery (basse), Andrew Squire et Ari White (guitares) ainsi que Todd Hansen (batterie) sont là pour envoyer la purée. Dans le public on se sent beaucoup plus compressé et l’agitation se fait grandissante. Difficile de rester stoïque face à ce frontman déjanté, l’énergie et le grain de folie présents sur scène vont rapidement se propager dans le Connexion. Musicalement, c’est aussi rentre-dedans et trivial que visuellement ; des riffs percutants, du gros blast et des cris de sauvage. Youngy gigote dans tous les sens, et quand il ne se jette pas dans le public il vient tout de même flirter avec le premier rang. Vas-y que je te tripote le visage, vas-y que je te tire les cheveux/la barbe…et puis vas-y que je te montre mon cul. La tentation était trop forte, je n’ai pas pu m’empêcher de lui administrer une ch’tite fessée (qui ne l’a semble-t-il pas dérangé) ! Pendant ce temps, Slatts fait vrombir sa basse et nous sert un panel de grimaces, on dirait un malade mental. A côté, le guitariste Squiz en mini-short remue la tête tout comme Toddy qui headbang, faisant virevolter ses longues dreads au rythme de ses blast beats. Seul Mr. White se comporte « normalement » délivrant ses riffs au milieu de ces acolytes dingues. King Parrot nous aura fait passer un moment démentiel, délivrant des titres courts mais dévastateurs comme Anthem of the Advanced Sinner, Dead Set (dont l’album éponyme produit par Phil Anselmo sortait en 2015) ou encore Bozo. Slams, pogos, circle pit, wall of death… les spectateurs se sont bien défoulés ! 27 minutes de gros bordel en compagnie d’un groupe d’aliénés qui a su convaincre et chauffer la salle.
Partie 3 : Réminiscence
La « perruche royale » s’en-vole laissant planer son âme entre les 4 murs du Connexion Live, nous préparant ainsi à la venue de Soulfly. Les techniciens s’activent pour un ultime changement de plateau qui s’avère interminable: méchant micro ! Après quasiment trois quart d’heure, les lumières s’éteignent enfin. Les clameurs s’élèvent quand le groupe arrive et redoublent d’intensité lorsque Max Cavalera fait son apparition. On a beau entendre de nombreuses critiques à son sujet, il restera toujours Mr Cavalera, premier chanteur du groupe mythique Sepultura. Le show s’amorce assez calmement avec We sold our souls to metal, puis Archangel et autres titres issus du dernier album. Les premiers accords de Refuse/Resist retentissent et la réaction du public est immédiate, tout le monde chante et s’agite. Le son est loin d’être parfait mais déjà bien meilleur que pour King Parrot. Le chanteur s’impose davantage par son nom que par sa performance, il semble faire le minimum, scotché à son micro avec un chant faiblard (il est quand même souriant). Son fil, Zyon s’en sort à la batterie n’égalant néanmoins pas ses prédécesseurs, il semble archi défoncé et les quelques temps de pause durant le set lui permettront de s’affaler sur les fûts pour reprendre son souffle. Elle est belle la jeunesse ! Fort heureusement, leurs confrères vont largement relever le niveau. L’excellent guitariste Marc Rizzo (également membre de Cavalera Conspiracy avec Max et Igor Cavalera) assure, délivrant ses riffs avec aisance et le sourire aux lèvres. De l’autre côté, l’ancien bassiste d’Havok, Mike Leon envoie du lourd à la basse, il déborde d’énergie et ça fait plaisir à voir. Dans la salle c’est l’euphorie; pogos, slams, circle pit et wall of death… les spectateurs s’en donnent à cœur joie. Les morceaux phares de Soulfly comme Profecy, Tribe ou Babylon mais aussi les covers incontrounables de Sepultura dont Arise ou Roots Bloody Roots font leur effet. On oublie les points négatifs tant l’ambiance est énorme, nous sommes tous à fond, reprenant les refrains en chœurs et agitant nos têtes avec entrain. Max n’est pas insensible à cet élan de bonne humeur, porté par cette chaleureuse atmosphère, il se décoincera au fil du set. Le groupe s’éclipse avant de revenir pour un long rappel avec la célèbre Back to the primitive avant de rendre un chouette hommage à Lemmy Kilmister, interprétant Ace of Spades de Motörhead en compagnie des membres de King Parrot. Le père Cavalera se lâche enfin, il chante et saute comme un gamin. Un vrai moment de communion entre le groupe et le public, on s’en souviendra ! Soulfly clôture ce set d’environ 1h15 avec Eye for an eye. Pendant cette heure de show, certes imparfaite, j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 15 ans, d’avoir quelques réminiscences de l’adolescence… et ça, ça fait du bien !
Merci à SPM Prod pour cette chouette soirée qui restera dans les mémoires. Même si ce n’est plus ce que c’était et que Max Cavalera n’a plus la fougue d’antan, Soulfly au Connexion Live c’est énorme! De plus, l’ambiance de ce soir était extra et je suis sûre que les spectateurs seraient ravis à l’idée de revoir King Parrot, leur prestation aura clairement marqué les esprits. Personnellement, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Incite et leur groove indiscutable.
Bon anniversaire et longue vie à SPM Prod !
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Auteure: Fanny Dudognon
Photo: Jérôme Jacques
Mika @ Le Phare (Toulouse)
11 Octobre 2015 – Ce dimanche, soir de match de l’équipe de France en coupe du monde de rugby et une semaine pile après le concert sold-out du chanteur au Bikini, on aurait pu croire qu’il n’y aurait pas grand monde venu se déplacer au Phare de Tournefeuille mais que nenni ! Le concert était complet depuis déjà quelques jours et la file d’attente sortait même du parking de la salle pour finir le long de la départementale.
Comme d’habitude au Phare, nous avons été gâtés sur la première partie puisque ce sont les londoniens du groupe Citizens! et leur pop anglaise qui nous ont accueilli. Je me souviens encore de leur passage remarqué lors de l’édition 2012 du Garorock où le chanteur charismatique Tom Burke affichait son amour pour David Guetta en arborant un T-Shirt marqué d’un “Death to Guetta“. Ce soir, ils n’ont eu qu’une demi heure pour s’exprimer mais ça leur a suffit pour chauffer la salle comme il se doit. Ils ont principalement joué des morceaux de leur dernier album European Soul, la batterie était d’ailleurs aux couleurs de ce dernier, mais n’ont pas négligé le premier opus en interprétant les titres True Romance et Reptile. Tom Burke a su user de son little british accent pour séduire le premier rang. On regrettera l’absence du claviériste mais c’était tout de même une mise en bouche bien remarquée !
Au premier rang, un groupe de fans a accroché une banderole avec des petits mots. Dans la foule certains ont même amené des lettres lumineuses affichant “Mika“. Et c’est très peu de temps après que l’artiste fait son apparition en ombre chinoise derrière une grande porte en fer forgé surplombée de l’inscription “Heaven” faisant référence à son dernier album No Place In Heaven. Il se félicite d’ailleurs de sa ponctualité tellement rare. Il commence doucement le set avec No Place In Heaven puis introduit habilement Big Girl. La soirée est lancée. C’est incroyable comme ce chanteur respire la bonne humeur et la transmet. Il joue avec ses musiciens, plaisante avec le public et se démène sur scène. Déjà à la moitié de la soirée sur l’interprétation du célèbre Relax, en transe, sa chemise blanche est devenue transparente. Il est venu pour jouer son dernier album mais tous ses plus gros morceaux y passent, tels que Grace Kelly, Elle Me Dit, Love Today…
Ce soir le public est assez varié, on peut aussi bien croiser des ados que des trentenaires ou même des parents ou grand parents venus accompagner leurs enfants. Mika arrive à toucher toutes les générations. Que l’on aime ou pas, une chose est sûre c’est que cet artiste donne énormément sur scène. Vous l’aurez deviné, la soirée s’est plutôt bien passée, reste le bémol de la salle qui n’est pas vraiment adaptée pour les personnes de petite taille comme moi, surtout lorsque c’est archi-blindé comme ce soir là .
Auteur et Photographe : Jérôme JACQUES
Joe Satriani @ Casino Barrière (Toulouse)
Dimanche 20 Septembre 2015 – Le weekend touche à sa fin, quoi de mieux que de clôturer celui-ci en allant assister au concert d’une des figures emblématiques du monde de la musique, je parle évidemment du bien nommé Joe Satriani que l’on surnomme aussi Satch.
Une fois de plus, je me rends au théâtre du Casino Barrière, à 18h pétantes les lumières se tamisent, annonçant l’arrivée de l’artiste qui se produit en première partie : Markus James. Coiffé de son chapeau, l’ auteur, chanteur et guitariste monte sur la scène, accompagné du percussionniste et batteur Marlon Green. L’américain va nous servir un blues moderne, où, le pur delta blues du Mississippi se mêle à quelques sonorités plus ethniques, inspirées par ses nombreux voyages en Afrique ( cf : son groupe  Markus James and the Wassonrai ). Amateurs d’artistes comme Fred McDowell ou Jimmy Reed ? Le son de Markus James est fait pour vous ! Il utilise un microphone à effets de distorsion rendant ainsi le son très lo-fi et nous sortira une partie de sa panoplie de guitares : sèche, électrique et même une Cigar box qu’il nous présente fièrement. Le duo jouera des morceaux tels que Gone Like Tomorrow, Head for the Hills, No More aux rythmiques qui vous incitent clairement à bouger (mais quelle frustration d’être assis !). Marlon Green est d’ailleurs à fond et prend des airs de Stevie Wonder, avec ses lunettes de soleil et ses mimiques. Markus James interprétera des titres plus hypnotiques comme Is that all that’s left of your soul et Suit of gold clothes. Une première partie intimiste et chaleureuse, un brin répétitive avec une grosse caisse un peu trop présente mais, qui sera récompensée par les applaudissements sincères d’un public satisfait.
Il y’a quelques mois, Joe Satriani sortait son nouvel album, Shockwave Supernova et annonçait le Shockwave Tour en suivant. Je ne suis pas fine connaisseuse en matière de guitar hero, mais, Satch a toujours su me toucher par son style très rock et par son talent. Il faut dire qu’un album comme Surfing with the Alien ne vous laisse pas de marbre… Je suis ravie de pouvoir, enfin, assister à un concert de ce grand (mais petit) artiste. Changement de plateau rapide, à 19h le théâtre est intégralement plongé dans le noir, une vidéo d’introduction est projetée sur les immenses toiles tendues en arrière plan. Pas un bruit ne résonne dans la salle jusqu’à l’arrivée des musiciens, puis, les clameurs s’intensifient lorsque Satch apparaît, démarrant avec le titre éponyme du dernier opus. Pour cette tournée, le guitariste s’est entouré des meilleurs. Déçue de son absence aux côtés de Steven Wilson deux jours auparavant, c’est avec joie que je vois Marco Minnemann (The Aristocrats), s’installer derrière sa batterie. Nous retrouvons également le bassiste Bryan Beller (The Aristocrats, Steve Vai) et le guitariste/claviériste Mike Keneally (révélé par Frank Zappa). La belle Flying in a blue dream sera suivie de l’énergique Ice 9, ce titre est d’enfer en live ! Ça donne envie de se lever et de gigoter dans tous les sens…frustration quand tu nous tient ! Les tubes s’enchaînent vite, Crystal Planet, Friends, If I coud fly, sans oublier les nouvelles compositions… Satriani brille sous ce halo qui le suit partout, il nous délivre ses mélodies avec une dextérité et une délicatesse incroyables, changeant de guitare à chaque titre. Le son qui résonne dans le théâtre est toujours aussi bon, les musiciens ne sont certes pas aussi éclairés mais sont néanmoins mis en avant, chacun leur tour. Mike viendra flirter en bord de scène, nous livrant un superbe solo de guitare avant de partager un moment complice aux côtés de Satch. Après une heure de show, Marco nous offrira un magnifique solo de batterie n’hésitant à amuser un peu la galerie. La basse de Bryan est bien présente, ça groove complètement, j’adore ! Always with me, always with you, (magnifique…) God Is Crying… les minutes passent et la petite troupe s’éclipse. La foule se lève et les ovations explosent, Satriani revient. Et oui, il ne pouvait pas nous laisser sans nous envoyer les titres explosifs Stach Boogie et Surfing with the Alien. Après deux bonnes heures de show, quelques remerciements et l’incontournable jeté de médiators, Joe Satriani disparaît, pour de bon cette fois-ci.
Un très beau concert, une démonstration technique certes, mais pas que, la setlist était bien équilibrée et le jeu de lights calibré comme il faut (un petit bémol peut-être pour les vidéos de paysages, un peu vieillottes). Satch est un artiste à voir au moins une fois dans sa vie. A 59 ans, le guitariste ne semble pas subir les effets du temps qui passe, ni lui, ni sa musique n’ont pris une ride…
La soirée s’achève avec une belle surprise, Joe Satriani passe, le temps d’une poignée de main et d’une photo. Je quitte le Casino Barrière avec des étoiles plein les yeux.
Auteur: Fanny Dudognon
Photos: Jerome Jacques