Dernière ligne droite pour Rio Loco @ La Prairie des filtres (Toulouse)
Chaque année, Rio Loco est l’occasion de découvrir des musiques, des cultures et des philosophies en plein centre de Toulouse. L’édition 2018, qui se déroulera du 14 au 17 Juin prochain à la Prairie des Filtres, ne dérogera pas à cette tradition et sera tournée vers la rumba et les airs endiablés de Cuba et des Caraïbes. Un nouveau voyage en prévision donc, qui regroupera encore on l’espère des milliers de toulousains et de passionnés.
https://www.youtube.com/watch?v=b2gnp58BUZ4
Découvrez dès maintenant le programme des deux scènes principales (Scène Village et Scène Pont-Neuf) !
[learn_more caption=”Jeudi 14 Juin”]
©Photo – Tom Vantorre
Le grand Wendo Kolosoy, père de la rumba congolaise (notamment avec « Marie-Louise », ce titre légendaire qui a fait danser toute l’Afrique de l’Ouest pendant des décennies) et leader originel de Bakolo Music International, disparu en 2008, l’avait prédit : ses musiciens feraient une dernière tournée internationale à l’âge de… 80 ans !
Voilà donc que Nzoku Mo Ko Buele, dit « Bikunda », – nouveau doyen du groupe depuis la disparition de « Papa Wendo » – et son orchestre aujourd’hui composé de six musiciens, ont repris du service pour offrir un dernier baroud d’honneur après plus de… 70 ans de présence (!) sur la sono mondiale. Soyons clairs, Bakolo Music International (bakolo music signifie « pionniers de la musique », tout un symbole), c’est le plus ancien groupe de rumba congolaise issu des quartiers pauvres de Kinshasa. Aujourd’hui, les huit membres de Bakolo Music International sont les derniers garants d’un héritage, cette rumba authentique chantée en langue bantoue, qui se dilue inexorablement. Un concert témoignage aussi rare que précieux.
©Photo – Danielle Moir
Sur scène, il manie les percussions avec une puissance et une énergie incroyables, tout en donnant de la voix. À lui seul, le Cubain Pedrito Martinez révolutionnerait presque le latin jazz. Imaginez donc, entouré de trois musiciens exceptionnels (basse, piano, percussions) ! Les sonorités de The Pedrito Martinez Group, influencées par le blues, la rumba, le flamenco ou encore la timba, cette musique populaire très rythmée (« nouveau » en argot cubain), sont encensées dans le monde entier. Quand leurs titres chantés en lucumi, un dialecte du sud du Niger introduit à Cuba lors de la traite des esclaves, ne donnent pas une furieuse envie de danser ! Pedrito aime mélanger les genres et expérimenter de nouveaux sons. Tout en restant fidèle à ses racines. Né à La Havane, le percussionniste a appris à jouer dans la rue. Arrivé à New York en 2000, il a longtemps été sideman (un musicien offrant ses services à différentes formations) avant de monter son propre groupe. Depuis, son talent a pris son envol. En 2014, il a été nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « Meilleur album de latin jazz ». Une consécration. Mais sûrement pas la dernière !
©Photo – Elise Becker
En presque un demi-siècle de carrière, c’est comme si Johnny Osbourne avait eu plusieurs vies : témoin privilégié de l’évolution de la musique jamaïcaine, il a connu la naissance du reggae, du dancehall, puis du digital. Sa carrière est ponctuée de nombreux hits – tels que « Ready or not » repris par The Fugees en 1996 – qui resteront à jamais des références incontournables dans l’histoire du reggae. Très discret depuis la fin des années 90, le Jamaïcain fait son grand retour, amorcé en 2012 au Garance Reggae Festival. Depuis, il fait retentir son dancehall aux quatre coins du monde et se fend de collaborations plus que pertinentes, à l’image du titre « Independant Music » enregistré avec le collectif de hip-hop électro Chinese Man. Détenteur d’un catalogue de tubes inépuisable, Johnny Osbourne traverse les époques et reste en 2018, l’artiste de scène de premier plan qu’il était déjà en… 1968 ! L’artiste invite ici d’autres légendes vivantes : l’incroyable « magicien » bassiste Llyod Parks (rocksteady) et son We The People Band, l’âme de Kingston.
©Photo – Hugues Anhes
« La musique est l’arme du futur », tel est le leitmotiv du guitariste et chanteur guinéen Moh! Kouyaté, Parisien de coeur (depuis plus de dix ans) mais citoyen du monde avant tout, son âme africaine tournée vers l’avenir. Originaire de Conakry et issu d’une famille de djelis (« griots »), Moh! a reçu tout autant la passion de la musique que l’amour de la différence en héritage. Ainsi, son blues-rock mandingue, riche de sons traditionnels (il apprend le balafon avant de se tourner vers la guitare), va se nourrir des riffs puissants de ses guitar heroes de jeunesse (Carlos Santana, Jimi Hendrix…). Mais aussi porter le sceau d’un brassage culturel et d’une ouverture d’esprit, deux principes de vie qu’il acquiert à force de voyages, sa guitare en bandoulière. Sa rencontre, au début des années 2000, avec Corey Harris, va s’avérer déterminante. Un dialogue musical s’instaure naturellement avec le bluesman américain, fort d’un langage commun. C’est avec lui que Moh! Kouyaté part en tournée aux États-Unis puis en Europe, où il s’installe en 2007. Il devient alors sideman de Fatoumata Diawara, accompagne Ba Cissoko et écume les scènes jam parisiennes. Son univers bigarré, entre énergie positive, jazz solaire, swing élégant et textes engagés, se révèle. Un diamant brut !
©Photo – Steffi Rettinger
Nous sommes début 2016 et une fanfare composée d’une dizaine de grands gaillards, répondant au doux nom de MEUTE, va littéralement retourner les rues d’Hambourg. Au menu, une reprise saisissante du morceau culte « Rej » du duo Âme, fondateur du label Innervisions et chantre de la scène deep house techno allemande. Tambours, cymbales, xylophones, cors, trombones, trompettes, saxophones… vont dès lors battre le rythme et le pavé des plus grands festivals européens (Trans Musicales, Paléo, Dour, Les Ardentes…) ou de la crème des festivals outre-Atlantique avec, plus récemment dans leur tableau de chasse, l’incontournable SXSW (Austin, Texas). C’est que personne ne peut rester indifférent à cette fanfare atypique qui dynamite les codes en reprenant des titres-phares de la scène électro techno mondiale (« Miss You » de Trentemøller, « The Man With The Red Face » de Laurent Garnier…) avec une fraîcheur et un talent hors normes. Meute crée ainsi un genre nouveau qui associe musique de fanfare et techno hypnotique dans un esprit de fête décomplexé. À voir ses performances en live, ce « techno marching band » insolite enverrait presque DJ et consoles aux oubliettes… Dans la rue ou sur disque, MEUTE s’écoute tout autant… bras et pieds levés !
©Photo – Kristin Lee Moolma
[learn_more caption=”Vendredi 15 Juin”]
©Photo – Pierrick Guidou
Véritable machine à groove, l’éthio-jazz d’Arat Kilo, c’est la douce rencontre de musiciens parisiens avec l’âge d’or des musiques éthiopiennes de l’Addis-Abeba du début des années 70 quand Mulatu Astatke, Alémyahu Esthete, Girma Bèyènè ou Hailu Mergia ont bravé la censure de Haïlé Sélassié en métissant les traditions amhariques à la soul, au jazz ou à la pop. Depuis plus de dix ans, le sextet parisien cherche constamment à se réinventer, album après album, collaboration après collaboration (Rokia Traoré, Socalled) pour faire se croiser les regards comme les sonorités. Pour Visions of Selam (Accords Croisés / PIAS, 2018), le nouvel opus sorti ce printemps, le groove irrésistible d’Arat Kilo bâti sur une orchestration ciselée comme sur des riffs électriques, des cuivres bouillonnants et des beats surpuissants, s’entoure de deux invités prestigieux à retrouver ici sur scène : le chant hypnotique et insoumis de la diva malienne Mamani Keita et le spoken word imparable du rappeur de Boston Mike Ladd. L’union (sacrée) de tout ce petit monde va offrir une performance scénique explosive, une création à la croisée des cultures d’Afrique de l’Est et d’Afrique de l’Ouest, entre tradition et modernité.
©Photo – Clément Legrand
Fils de l’icône de la chanson arabe Marcel Khalifé, Bachar Mar-Khalifé naît un beau jour de 1983 à Beyrouth. À l’âge de six ans, sa famille fuit la guerre et arrive en France. Musicien hors-pair, le jeune Bachar se forme au Conservatoire de Paris (tout comme son frère Rami Khalifé, futur pianiste du duo Aufgang) où il décroche le Prix du Conservatoire en piano. Pendant près de dix ans, le chanteur, compositeur et multi-instrumentiste découvre, joue, expérimente… puis boucle son 1er album Oil Slick (InFiné, 2010). Avant que deux autres ne suivent : Who’s gonna get the ball from behind… (InFiné, 2013), et Ya balad (InFiné, 2015.). Bachar travaille avec de prestigieux chefs d’orchestre (Lorin Maazel, James Gaffigan), l’Orchestre national de France, l’Ensemble intercontemporain de Pierre Boulez ou de grands noms de la scène actuelle (Bojan Z, Francesco Tristano, Carl Craig, Kery James, Murcof…) quand il ne compose pas des bandes originales de films. Son terrain de jeu ? Aussi large qu’aventureux ! Sa musique navigue entre les styles (jazz, world, hip-hop, électro, pop…) jusqu’à devenir inclassable. Son dernier opus, The Water Wheel – A tribute to Hamza El Din (Caroline Records, 2018), est ici porté sur scène par de divins musiciens. Entre intensité émotionnelle et transe collective.
©Photo – Tom Herbots
La musique est un voyage sans fin, parfois fait de retours dans le passé. Ainsi, si l’on reconnaît Fela Kuti comme le père de l’afrobeat, il aura fallu attendre 2012 pour remonter l’arbre généalogique du genre et en découvrir l’une des racines, en la personne d’Ebo Taylor, guitariste et arrangeur, né en 1936 au Ghana. Quasiment inconnu jusqu’alors hors d’Afrique, c’est pourtant lui qui a ouvert la voie à son filleul nigérian en électrifiant le highlife, mouvement issu de la réappropriation du jazz américain par des musiciens traditionnels du golfe du Bénin. Démesure de cuivres, polyrythmies endiablées, choeurs hypnotiques… Tous les ingrédients du cocktail explosif popularisé par Fela sont déjà présents chez Ebo. Servis peut-être de manière moins fiévreuse mais plus espiègle. Le résultat produit par ce brassage de funk, de soul et de tradition est le même. Une transe irrésistible qui aurait pu tomber dans l’oubli si des producteurs de hip-hop ne l’avaient pas samplé au tournant des années 2010. Ebo Taylor avait alors mis de côté la musique depuis près de 20 ans. Il en a aujourd’hui 82 et le groove est toujours aussi sensuel !
©Photo – Rémy Solomon
C’est un trio d’un genre nouveau. Il y a bien sûr la batterie à la fois métronomique et féline, mais aussi le soubassophone, sorte de gros tuba dont s’échappent des lignes de basses bien grasses et qui nous plonge directement dans l’ambiance chaude des fanfares de rue de la Nouvelle-Orléans. Surtout, il y a cette guitare Dobro, cet instrument à résonateur et au son blues si universel que nous pourrions être autant dans le désert auprès des musiciens touaregs que dans le Mississippi des pionniers du rock comme John Lee Hooker. Delgrès est, en réalité, quelque part entre la Guadeloupe et les États-Unis, sur les traces du chemin parcouru par les esclaves. C’est en sondant ses propres racines que Pascal Danaë a initié ce projet, nommé ainsi en hommage à Louis Delgrès, héros oublié de la lutte contre l’esclavage en Guadeloupe, mort en ayant combattu son rétablissement par Napoléon en 1802. Pour la première fois, l’artiste chante en créole et la magie du blues opère. Transformant les souffrances intimes en hymnes à la liberté. Sans jamais céder à la nostalgie, la musique rebelle de Delgrès fait vibrer aussi bien le corps que l’âme. Frissons garantis.
©Photo – Kokoko!
©Photo – Analoog Klein
Après un concert à Istanbul à jouer aux côtés du chantre de la pop psychédélique néerlandaise Jacco Gardner qu’il accompagne sur scène, le bassiste Jasper Verhulst tombe littéralement amoureux du son turc des années 70. Avec deux autres musiciens qui jouent aussi aux côtés de Jacco Gardner, Ben Rider (guitare) et Nic Mauskovic (batterie), il décide alors de monter Altın Gün, une formation qui va célébrer l’âge d’or (« altın gün » en turc) de la scène rock anatolienne tout en lui insufflant une touche de blues folk nostalgique et de funk sensuelle. Pour finaliser son projet, il s’entoure de deux musiciens turcs, l’envoûtante Merve Dasdemir au chant et Erdinc Yildiz Ecevit, véritable gardien du saz, cet instrument traditionnel turc à cordes pincées qui se rapproche du luth oriental. Voilà que la boucle est définitivement bouclée avec l’arrivée du talentueux Gino Groeneveld aux percussions. Révélation des Trans Musicales de Rennes 2017, Altın Gün offre un répertoire qui mixe les standards du rock anatolien (Barış Manço, Erkin Koray…) et des adaptations de chansons turques traditionnelles avec un regard d’orfèvre au niveau des arrangements et une générosité sur scène franchement rafraîchissante.
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[learn_more caption=”Samedi 16 Juin”]
©Photo – The Mauskovic Dance Band
©Photo – Aurore Vinot
©Photo – Eric Politzer
©Photo – Romain Staros Staropoli
©Photo – Koria
©Photo – Fernando Eduardo
Metá Metá est l’épicentre d’une nouvelle scène musicale foisonnante à São Paulo, la plus grande ville du Brésil. Formé en 2008, Metá Metá a, dès ses débuts, attiré l’attention des médias avec une approche novatrice et inattendue de la musique brésilienne. Au-delà des clichés convenus, Juçara Marçal (chant), Thiago França (sax) et Kiko Dinucci (guitare), musiciens aussi révoltés qu’insoumis, engagés qu’activistes, combinent jazz et post rock à des éléments afro-brésiliens (comme la religion du candomblé pratiquée chez les Yoruba), un facteur important de leur démarche artistique. En cinq ans, ce collectif a collaboré avec de grandes figures comme Tony Allen et Elza Soares. Si leur 1er album – Metá Metá (2011) – met en avant un son minimaliste, leur 2e opus (Metal Metal, 2012) opère un changement radical avec un son nettement plus massif, mêlant influences traditionnelles, africaines, latino, free jazz, punk et avant-garde. Repérée par la presse (inter) nationale, la formation part à l’assaut des plus grands festivals européens avant de tourner dans tout le Brésil. Leur 3e album, MM3 (2016), évolue encore dans une autre direction, nourri de fortes influences (Maroc, Éthiopie, Niger, Mali). Enregistré en 2 jours, on y retrouve l’atmosphère extatique, voire cathartique, des prestations scéniques du groupe, aujourd’hui au sommet de sa maturité.
[learn_more caption=”Dimanche 17 Juin”]
©Photo – Les Mangelepa
©Photo – Simon Lambert
C’était comme couru d’avance. Avec un tel prénom, il semblait écrit que Fidel Fourneyron réaliserait un jour un projet autour de Cuba. D’autant que le jeune et brillant tromboniste de l’Orchestre National de Jazz a plusieurs fois visité La Havane, où il s’est épris de rumba, cette musique faite de chants et de percussions propices à l’improvisation. Avec la question « ¿Que Vola? » (« Quoi de neuf, les gars ? » dans la langue de Molière, c’est ainsi que les Cubains se disent bonjour), l’artiste apostrophe alors ses amis et compères musiciens : six fervents improvisateurs aventureux, fine-fleur de la scène jazz hexagonale actuelle et trois percussionnistes hors-norme, piliers du jeune orchestre cubain Osain del Monte, brillant rénovateur de la tradition havanaise. Sur scène, la rencontre est franchement explosive. Ensemble, ces musiciens de l’âme transportent les chants sacrés traditionnels yorubas et les rythmes charnels de la rumba cubaine vers de nouvelles contrées, diablement enivrantes, à travers un répertoire sculpté pour le live. Dans cette cérémonie insolite, la transe côtoie la mythologie divine, la Santería, l’Abakuá et le Palo, la recherche expérimentale.
©Photo – Silviapochfotografia
À première vue, il semble difficile de réunir des musiciens issus d’un orchestre symphonique avec des professionnels de rumba qui improvisent et suivent le rythme de leur coeur plus que celui des partitions. Oser cette fusion complexe dans le grand théâtre du Liceu à Barcelone, voilà la promesse qu’avait fait Joan Ximénez, alias Petitet, fils de Ramón « el Huesos » Ximénez, le légendaire palmero de Peret, à sa mère. Petitet a ainsi réalisé le premier concert de « rumba symphonique » à l’Opéra… Une première ! « Comme bon gitan qui je suis, je me suis embrouillé avec tout le monde », plaisante Petitet, qui, au début des années 90, a fondé le groupe Rumbeat avec la farouche intention de moderniser la rumba catalane. Ainsi, presque 30 ans plus tard, l’artiste continue toujours à innover. Ce projet participe aussi à plusieurs souhaits qui lui sont chers : faire connaître la rumba par-delà les frontières, briser les conventions, refuser les cloisonnements stylistiques, tout autant que rendre un vibrant hommage à ses aînés.
©Photo – Benoit Peverelli
Grande voix malienne, à la fois belle et ample, reine élégante de la musique africaine, chatoyante diva en son pays comme en Occident, Oumou Sangaré est surtout une artiste qui ne fait jamais aucune concession. Fille cadette d’une famille peul originaire du Wassoulou, une région boisée située au sud-est de Bamako, où la tradition s’inspire directement des chants de chasseurs, Oumou Sangaré se met à chanter dans la rue tout en vendant de l’eau pour gagner ici ou là quelques pièces. Un maigre butin qui lui permet d’aider sa mère, délaissée par son époux, dont les souffrances ont nourri plus tard son engagement pour la cause des femmes. Car avec plus de 25 ans de carrière et 8 albums au compteur, Oumou a toujours clairement affiché ses convictions, sa voix porte celle de ceux qui n’en ont pas. Très attachée à l’identité culturelle du pays, cette éternelle indignée croit aux valeurs traditionnelles tout en pointant celles qui brident les femmes, défendant l’autonomisation totale de la femme africaine. Pourfendeuse de la misère, Oumou souhaite faire du brassage culturel, le fier étendard d’une jeunesse africaine en mal de repères et de sa musique afro-électro ouverte sur le monde, dansante, vibrante, aussi éternelle que contemporaine.
Un programme éclectique donc, qui occupera durant 4 jours le cadre fantastique de la Prairie des Filtres, le long de la Garonne. 4 jours durant lesquels vous pourrez aussi vous balader au village associatif ou découvrir des animations variées tout le long du festival. Enfin, sachez qu’un ensemble d’événements en lien avec Rio Loco viendront ponctuer le mois de Juin partout dans la ville : rendez-vous sur le site Internet du festival pour les découvrir !
Informations pratiques
Retrouvez toutes les infos sur leur Facebook, leur site, leur Twitter et même sur Instagram !
Vous trouverez aussi la billetterie ici !
Du 14 au 17 Juin
La Prairie des Filtres – Toulouse
Auteur : David Vacher
Description des groupes : Rio Loco