7 avril 2016 – C’est au Corona que Yelawolf était de passage dans le Sud-Ouest pour sa tournée jeudi dernier avec Fefe Dobson. Celle-ci faisant la première partie de ses shows pour sa tournée du printemps 2016. Une entrée en scène plutôt « molle » pour notre Fefe et ses musiciennes, je dois avouer que la dernière fois que j’avais entendu parler d’elle c’était en 2010 lorsque son single Stuttering est sorti! Une chose que j’ai bien appréciée était que le band était composé seulement de filles. Girl power Fefe.

Le charmant Yelawolf est ensuite entré en scène, bière à la main, accompagné de DJ Klever et du guitariste Bones Owens. Le rappeur d’Alabama signé avec Eminem Shady’s Records et Interscope Records était attendu à Montréal depuis un bon moment déjà et des centaines de fans se sont déplacés pour en profiter. Ils n’ont pas entendu cinq secondes qu’ils commençaient tout de suite leur set, la foule était déjà beaucoup trop dedans. Michael Wayne Atha, mieux connu sous le nom de Yelawolf s’est permis de donner une petite douche de bière aux fans en première rangée lors de la première toune, petit rafraichissement inattendu.

Un mélange de ses albums Radioactive (2011) et Love Story (2015) se sont fait entendre durant la soirée. Passant de Let’s Roll à Whiskey In a Bottle et Johnny Cash. Pour ensuite jouer Heartbreak, Love Story, Bestfriends, Devil In My Veins, etc. Fefe Dobson a refait apparition durant le set pour chanter American You avec son fiancé. Entre temps, le guitariste est tombé sur scène et a décidé de smasher sa guitare qui devait valoir pas loin de 3000 $ par frustration ou shame, je ne sais pas trop. J’avoue, j’avoue, j’ai quand même trouvé cela cocasse et il a continué à jouer comme si de rien n’était, avec une nouvelle guitare, of couuuurse.

Ne connaissant pas vraiment Yelawolf, je suis arrivée à la salle avec aucune attente en particulier, mais je dois dire que ça ne me dérangeait plus tant de m’être déplacée sous cette pluie. Que ce soit par sa présence sur scène, son attitude, l’interaction entre les trois gars, la foule, etc., je n’ai pas du tout été déçue. J’avais juste envie de bouncer toute la soirée et de devenir une chanteuse de country/rap/gangsta ish. Ça aussi c’est quelque chose qui m’a plu, le style de musique que j’ai entendue jeudi soir. Rien que l’on entend habituellement, un espèce de mélange de country, pop, rap, hardcore sur les bords.

Bref, un rappeur qui supporte les soldats et le weed, une ambiance folle, pleins d’amour et de la bonne musique a fait de mon jeudi soir beaucoup trop pluvieux, une excellente soirée.

Auteure: Élizabeth Gauthier

Photographe: Gabriella Cristiano