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14 Juillet 2012 – Le samedi 14 juillet restera gravé dans ma mémoire pour longtemps. Aucun rapport ici avec les célébrations de libération monarchique d’un certain pays de la vieille Europe. Non, aujourd’hui, après presque 14 ans d’attente, j’avais rendez-vous avec un groupe qui a littéralement transformé ma vision de la musique à l’époque. Et wow, l’attente valait le coup !

Comme beaucoup de monde j’ai découvert The Offspring avec Americana (1998), surtout avec Pretty Fly et Why Don’t You Get a Job qui jouaient en boucle à la radio et sur les cassettes que j’avais pu enregistrer. Americana est le premier LP que j’ai jamais possédé et Smash (1994) n’a pas mis bien longtemps à suivre juste après. Ignition (1992) et Ixnay on the Hombre (1997) sont venu assez rapidement compléter la collection avant l’arrivée un peu décevante de Conspiracy of One (2000) et Splinter (2003). Et que dire du contenu des récents Rise and Fall (2008) et Days Go By (2012) ? Parce que oui, la bande à Dexter Holland s’est complètement réinventé au cours de la dernière décennie, en bien et en mal. On aurait tant aimé les voir ralentir le rythme de cette évolution et rester proche de leurs premiers succès Punk-Rock, un peu façon Bad Religion. Mais heureusement The Offspring n’ont jamais oublié leurs fans de la première heure, un amour qu’ils nous ont bien rendu ce samedi !

Quelle setlist et quelle ambiance ! Il fallait arriver tôt sur les plaines pour espérer décrocher une bonne place. Après les concerts de Mute et Alkaline Trio, c’est dans un nuage de poussière dense que The Offspring ont mis pieds sur l’immense scène Bell du Festival d’Été de Québec au son de You’re Gonna Go Far Kid, suivit de proche par All I Want et Come Out and Play. Du vieux et du neuf, le ton est lancé pour cette première date de la tournée nord-américaine du groupe et le mosh-pit s’agite déjà dans tous les sens. C’est le chaos et tout le monde s’y met, incluant la zone vip avec du crowd-surf dans toutes les directions. L’enchainement de hits est fulgurant, tout y passe et rien n’est épargné. Côté ancienneté, Have You Ever, Staring At The Sun, Walla Walla, Why Don’t You Get a Job, The Kids Aren’t Alright et Americana viendront nous donner une solide claque de nostalgie tout en laissant nos voix s’égosiller. Self Esteem conclura finalement le rappel, après environ 1h30 de performance, d’un concert à la fois inoubliable et pourtant beaucoup trop court !

The Offspring Setlist Festival d'été de Québec 2012 2012

Auteur & Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : The Offspring