- Summer Breeze - 2015 --2-3Jeudi 13 Aout – Le jour se lève sur le Summer Breeze, la musique est déjà en route chez certains campeurs, on se réveille tranquillement. Le soleil est, une fois de plus, au rendez-vous et se chargera de nous (sur)chauffer jusqu’à son coucher. 11h00, day number 2 ! Le festival commence vraiment aujourd’hui et le site s’ouvre entièrement. Je découvre donc l’intégralité du lieu avec l’immense Main Stage et plus loin, la petite Pain Stage, toutes deux en extérieur. Cette fois, des points d’eau sont accessibles, nous sommes sauvés (oui car la température était montée jusqu’à 38 la veille et ne sera pas beaucoup plus basse ce jeudi).


MEGAHERZ

Au loin, j’aperçois la foule se dandiner devant la Pain Stage, uhm…coup d’œil sur le programme, il s’agit des allemands de Megaherz. Inconnu au bataillon, je regarde un peu mais ce metal indus joué par des gus bizarrement maquillés ne m’emporte absolument pas. Ici en revanche, on soutient la scène locale et les fans sont nombreux à chanter les refrains. Une chose est sûre, la bonne ambiance et les sourires sont au rendez-vous !


THE SIRENS

Mon premier concert sur la Main Stage sera celui de The Sirens à 12h40. Les sirènes sont Anneke Van Giersbergen, Liv Kristine et Kari Rueslåtten, trois femmes connues pour leurs voix uniques et qui ont chanté dans des groupes de metal féminin. La setlist se compose donc de reprises de The Gathering, Theatre of Tragedy ,The 3rd and the Mortal et de titres des artistes en solo. Dès le premier morceau : Treat me like a lady, on voit que le trio est complice, on dirait presque des copines à un goûter d’anniversaire. Au moins le sourire est sur toutes les lèvres ! Les musiciens semblent prendre beaucoup de plaisir à jouer, on retrouve Viktorija Anselmo aux claviers, Jochem Van Rooijen à la batterie, Joost Van Haaren à la basse ainsi que Ferry Duijsens et Gijs Coolen les guitaristes d’Anneke. Il fut d’ailleurs appréciable de la voir radieuse, nous interpréter divinement Saturnine. Globalement c’est propre et très bon enfant, ils assurent devant un public pourtant clairsemé et assommé par la chaleur. Un peu trop « choubidou » pour moi.


KYLE GASS BAND

13h30 c’est au tour de Kyle Gass Band d’investir la Pain Stage. Formé par le chanteur et guitariste de Tenacious D, Kyle Gass. L’artiste californien s’est entouré de Myke Bray (guitare et voix), John Konesky (guitare et chœur), Jason Keene (basse et harmonica) et Tim Spier (batterie). Les californiens vont nous envoyer du bon rock’n’roll dans une ambiance totalement décalée. Look, attitude, musique, tout est réuni pour passer un bon moment. Bien que le groupe ne se prenne pas au sérieux, la qualité des compositions est là ! Les sonorités sont clairement rock, parfois plus heavy mais aussi souvent très bluesy. Il y a des morceaux très punchy qui vous émoustillent comme Manchild ou Gettin’ the band back together mais également de sublimes balades telles que Tremendous, Bro Ho ou Gypsy scroll au son desquelles on se laisse facilement emporter. Techniquement les mecs assurent et la voix de Kyle sonne comme du velours. Ce dernier nous fera bien rire avec son attitude nonchalante et sa flûte à bec, on pourra délirer sur leur medley de reprises avec I want your Back, Black or white et Fresh Prince of Bel Air. Un très bon moment convivial en compagnie de Kyle Gass Band.


CORVUS CORAX

Après avoir ingurgité 3 litres d’eau pour tenter de survive sous ce soleil de plomb je retourne devant la Main Stage, en retard, les allemands de Corvus Corax sont déjà en place. Visuellement c’est assez impressionnant avec 8 musiciens costumés et une énorme panoplie d’instruments: cornemuses, binious, flûtes, bombardes, tambours, batterie et autres percussions. Le groupe, chaleureusement accueilli, va nous plonger au cœur de cet univers néo-médiéval. Le son percutant des tambours allié aux mélodies envoûtantes sifflées par les cornemuses s’infiltrent dans nos oreilles et se propagent dans nos corps, hop hop hop ça remue ! Ca change du métal mais ça faisait longtemps que j’attendais de les voir et je ne suis pas déçue, c’est top !


TANKARD

Après ce petit moment de détente il est temps de passer aux choses sérieuses. Ce jeudi 13 août brille par son temps mais également par sa programmation exceptionnelle ! C’est tout simplement le Big 4 du thrash allemand qui va défiler au cours de cette journée. Ce sont les membres de Tankard qui ouvrent les hostilités. C’est en 82 que la formation voit le jour enchainant les albums et les tournées, leur 16ème album R.I.B sortait en 2014. En janvier dernier, l’incroyable vocaliste Gerre et ses compagnons avaient mis le feu à Barcelone. Le 11 août nous apprenions qu’Olaf Zissel, le batteur, était victime d’un AVC donc il se remet doucement. Gerd Lücking (Holy Moses), ingé son sur la tournée sera son remplaçant. 15h10, le quatuor démarre sur les chapeaux de roues avec Zombie Attack. La réaction du public est immédiate, les thrashers scandent le refrain, les slammers s’élancent et les cheveux virevoltent. Gerre est toujours aussi dynamique arpentant la scène de long en large, haranguant la foule. Bien sur, il n’omet pas de célébrer la bière en exhibant son gros bidou. Gerd s’en sort bien et, comme d’habitude, le bassiste Franck Thorwarth et le guitariste Andreas Gutjhar sont déchaînés. Ce qu’on aime avec Tankard, ce sont les titres énergiques aux refrains accrocheurs comme Chemical Invasion, Rules for fools ou A girl called Cerveza, ce thrash oldschool et festif. On adore également leur folie et leur grande générosité, ils donnent sans compter et avec un contentement évident. Encore une fois, le groupe nous aura fait passer un excellent moment, attention à ce que cela ne devienne pas une « Total addiction ».


DIE APOKALYPTISCHEN REITER

16h, du monde s’amasse devant la Main Stage, il fait une chaleur à crever mais cela ne semble en aucun cas perturber tous ces passionnés qui sont là, tous joyeux. Place donc à Die Apokalyptischen Reiter. En Allemagne c’est normal de passer du thrash à de l’indus ou du metal folk, ils aiment tout du moment que c’est local ! S’ils sont populaires ici, personnellement, je ne suis pas fan de ce groupe qui produit un metal mélangeant un peu de death à des sonorités electro et folk. Je me dis que c’est peut être mieux en live. La mise en scène est vraiment sympa, tous les musiciens assurent et le vocaliste, Fuchs est un très bon frontman, ça, c’est incontestable. Musicalement, les passages un peu agressifs captent mon attention, mais dès que ça se calme…hop je décroche. Avis très singulier (je ressens la même chose devant Sabaton), la foule semble conquise, ça chante, ça surf, ça sautille, c’est la fête !


DESTRUCTION

Thrash Party – round 2 ! 17h05 Nous accueillons Destruction. Ravie je suis! En effet, parmi les 4 pionniers présents ce jour, ce sont les seuls que je n’ai encore jamais vus. Ayant apprécié Schmier en action la vieille et adorant leur discographie je ne pense pas être déçue. Né en 82 également, le trio, qui a connu quelques clashs, se compose actuellement du fondateur et guitariste Mike Sifringer, de Schmier au chant et à la basse et du batteur Vaaver. Les musiciens prennent place et les premiers accords de Curse the gods retentissent. Puis c’est l’hymnique Thrash till death, qui nous explose en pleine face ! Une vraie bombe, les metalheads lèvent les poings et entonnent le refrain, en chœur avec le chanteur. Ce mec déborde de charisme, une force tranquille dont la voix puissante et acérée vous transperce. Mike impressionne par sa dextérité, les mélodies résonnent et nous emportent pendant que Vaaver frappe la cadence avec hargne. C’est dans ces moments là que l’on se rend compte que quantité n’est pas synonyme de qualité, ils ne sont que trois et pourtant, c’est une véritable Destruction ! Une immersion totale au cœur du thrash. Du thrash metal moderne avec des gros riffs bien denses et blast beats robustes que l’on entend dans des titres tels qu’Armageddonizer et Carnivore mais aussi old-school avec les excellentes, Mad butcher et Death trap où l’on retrouve cette rythmique ultra rapide et ce chant prégnant. L’ambiance est très bonne dans le pit. Ca fait du bien par où ça passe ! La bande nous offre Bestial invasion en guise de conclusion, un final impétueux. Le round 2 m’a mise K.O.


BLACK STONE CHERRY

On se relève et on se positionne au bord de la grande scène pour un show qui sera rock’n’roll en présence de Black Stone Cherry. Le jeune quatuor formé en 2001 nous vient du Kentucky. En écoutant BSC j’ai d’abord été frappée par la superbe voix (rare) de Chris Robertson, aussi à la guitare, un timbre chaleureux à la Eddie Vedder et une puissance vocale impressionnante. Musicalement, on pense forcément à Black Label Society quand on entend ces guitares crépitantes. Les riffs ultra heavy se mêlent parfaitement aux parties plus mélodieuses, les rythmes sont variés, du southern rock qui tend parfois vers le stoner. Ce fut une bonne découverte, leur petit dernier, Magic Mountain est d’ailleurs une belle perle. Et en direct live ça donne quoi ? Ben Wells (guitare et chœurs), Jon Lawhon (guitare et chœurs), John Fred Young (batterie) et Chris vont prendre d’assaut la Main Stage entamant le set avec Maybe someday suivie de la lascive White trash millionaire. Les musiciens sont hyper énergiques et déversent leur vitalité et leur musique avec enthousiasme. La foule (et moi aussi) se met à gigoter et reprendre les chansons en chœur, Black Stone Cherry, en live, ça fonctionne ! A revoir en salle.


SODOM

Nous sommes bien en jambe pour le Round 3. Cette fois-ci c’est avec Sodom que ça se passe. Leur prestation au Hellfest avait été bonne bien que le son et l’ambiance n’avaient, selon moi, pas été à la hauteur. Aujourd’hui, rien à voir ! Premier bon point, nous les verrons jouer un peu plus longtemps, devant un public plus enjoué (vous aurez beau dire qu’il ne fait jamais beau en Allemagne en tout cas les allemands résistent très bien aux 30/35°C) et avec un son au top. La set list est également différente et cette fois Sodom débarque au son de leur tube Agent Orange accompagné par une explosion de fumigènes oranges. Ils enchaînent direct avec leur reprise délirante de Surfin’ bird. Je ne sais pas si c’est le fait d’être à domicile mais Tom Angelripper (chant/basse), Bern Kost (guitare) et Markus Freiwald (batterie) arborent tous trois un sourire radieux. C’est donc dans une atmosphère blindée d’ondes positives que les titres plus efficaces les uns que les autres vont se succéder : The vice of killing, Nuclear winter, Sodomy and lust ou encore City of God. Du blast de bourrin comme le fait si bien Markus, des riffs dévastateur et un chant délivré à la perfection. C’est tellement bon de pouvoir apprécier Sodom dans des conditions pareilles, moi qui étais restée sur ma faim…là…je suis fascinée ! On a juste envie de faire des headbang sans se poser de question, de se laisser aller au rythme de ces sonorités brutes, thrashy et pleines de vigueur. Tout le monde est à fond jusqu’au dernier morceau, Ausgebombt. Putain que c’était bon ! Après la frustration vécue à Clisson, j’ai maintenant comme un goût de reviens-y… A quand la prochaine?


OPETH/CARNIFEX

20h20, sur la scène voisine c’est Opeth qui va s’installer, je choisis de revenir plus tard, et me dirige vers la T-Stage. Il faut traverser touuuuuuut le terrain pour se rendre à l’extrême opposé. Me voici prête pour redécouvrir Carnifex que j’avais vu, de loin et durant un trop court instant, à l’Xtreme Fest. C’est parti pour 45 minutes d’ultra violence et de deathcore. Les américains vont nous servir une setlist efficace, Hatred and Slaughter, Dark days, Until I feel nothing… ils vont faire vibrer les toiles de la tente et animer les esprits. La double pédale fume, les coups de batterie assénés par le très bon Shawn Cameron nous atomisent et le public s’échauffe, un circle pit se forme très rapidement. Ça va jumper, slammer et pogoter sans interruption. Fred Calderon semble possédé faisant vrombir sa basse. Cory Arford et Jordan Lockrey délivrent des riffs bien gras et denses et mélodies variées, appliqués sur leurs guitares à huit cordes. Scott Lewis est aussi à l’aise au chant, fluctuant entre voix death et scream, qu’en tant que chauffeur de salle. Il s’impose sans difficulté, ce mec est bourré de charisme et de talent. Carnifex propulse une dernière vague de brutalité, la foule se lâche lorsque les gros beats de Hell chose me retentissent, ultime circle pit. Un show violent, efficient coloré par un beau jeu de lights et valorisé par une bonne qualité sonore. J’ai le temps d’aller jeter un œil au final d’Opeth, The grand conjuration et Deliverance. Comme toujours le décor planté est beau, musicalement et scéniquement tout est très carré, on aimerait presque que Mr Arkerfeldt et sa bande se lâchent davantage.


EISREGEN

C’est à nouveau à la T-Stage que je vais découvrir Eisregen, formé en 95 et habitué du Summer Breeze. Leur dark metal et un mélange d’indus, ebm et metal, c’est assez particulier mais les allemands sont férus de ce style et répondent largement présents, la tente est pleine ! En live ce n’est pas déplaisant, le vocaliste Michael Roth est à fond dans son personnage et tous les musiciens sont carrés. Le visuel est sympathique et musicalement ça se laisse écouter. Beaucoup de morceaux, tirés du nouvel album Marschmusik sont d’ailleurs joués pour la première fois en live. Un peu trop de clavier à mon goût, je ne resterais pas très longtemps. Le principal c’est que les festivaliers s’éclatent et l’atmosphère, sous ce chapiteau, est plus que bonne. Cela laisse également le temps de faire un break et de déguster la bonne bière, et oui, il faut savoir apprécier les saveurs locales.


AGALLOCH

Maintenant, il faut faire un choix. D’un côté se joue le quatrième et ultime round de la thrash metal day avec les géants de Kreator sur la scène principale. De l’autre, encore sur la T-Stage, il y a les américains d’Agalloch. Deux univers diamétralement opposés mais deux groupes de très grande qualité. Ultra fan des dieux du thrash, je décide tout de même de faire une entorse à la règle et d’aller voir Agalloch, leur venue en France est rare, je saisis donc l’opportunité. Formé en 95 par John Haughm et Shane Breyer (qui finira par quitter le groupe) et avec 4 albums studio dont The Serpent and the Sphere sorti en 2014, le groupe s’inspire énormément des éléments de la nature pour réaliser ses compositions. Le style musical est riche d’influences diverses, black et folk metal, post-rock, metal progressif, parfois même doom. Il est 23h15 lorsque la pénombre s’installe, la scène est embrumée, les ombres des musiciens se dessinent et les premiers accords de Limbs s’élèvent. Un démarrage en douceur avec une mélodie absolument sublime, un morceau de presque 10 minutes qui gagne progressivement en intensité. Les musiciens sont clairement excellents. John, virtuose multi-instrumentaliste, assure la guitare et le chant d’une main de maître. Le vocaliste est capable de moduler chant black et chant clair, sa voix à la fois quiète et sépulcrale vous transperce. Les harmonies de guitares qu’il partage avec Don Anderson sont absolument divines, les envolées mélodieuses s’unissent et s’opposent à la perfection aux riffs super heavy. Une pesanteur accentuée par le son lourd de la basse jouée par Jason Williman Walton. Quant à la rythmique, elle est savamment travaillée, Aesop module la cadence avec précision. Le public semble captivé. Ghosts of the midwinter fires, Dark matter gods, Hallways of enchanted ebony… je ferme les yeux un instant et je décolle pour un voyage dans les contrées de cet univers atmosphérique, prégnant, doux et puissant à la fois, j’ai la chair de poule… Plateau of the ages, encore 12 minutes de catalepsie après lesquelles je reviens à la réalité. Pendant 1 heure j’ai cru rêver. Un set magnifique, exécuté à la perfection par de talentueux artistes perdus au milieu d’une scène vaporeuse joliment éclairée. Agalloch m’a totalement transporté avec un concert simplement parfait.


DEATH TO ALL

Après toutes ces émotions (entre ce show et les excellents concerts de la journée) on se dit qu’il va être difficile de faire mieux. Parfois, on peut se tromper… En 2014, au Hellfest, j’avais du faire un choix déchirant entre Slayer et Death To All, mon cœur avait flanché vers les thrashers. Ce soir j’ai le plaisir de pouvoir ENFIN découvrir DTA. Le décès de Chuck Schuldiner, membre fondateur du mythique Death, entraîne la mort du groupe. Ce soir, il va renaitre de ses cendres grâce à la réunion de membres ayant joué au sein du groupe à diverses périodes. 00h45, Gene Holgan(batterie) Steve DiGiorgio (basse), Bobby Koelble (guitare) et enfin, seul petit nouveau, Max Phelps (chant/guitare) débarquent. L’amorce se fait avec The philosopher, suivi de Leprosy, Left to die et Suicide Machine. Le ton est donné, ça va envoyer du lourd! Une première chose me frappe, la qualité sonore. S’il est vrai que depuis le début du festival le réglage du son de la T-Stage est bon, là, c’est juste parfait. Le son est très fort mais pas saturé pour un sou, c’est ultra propre et cela va contribuer à rendre le concert encore meilleur. Deuxième chose, dès les premiers morceaux, je suis bluffée par le jeune vocaliste (qui joue également dans Cynic et Exist). 27 ans et déjà fort d’une maturité musicale impressionnante, il interprète les titres de ce pionner du death metal avec une aisance qui vous laisse sans voix. Il reprend les compositions du grand Schuldiner, encore considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de metal, et il le fait parfaitement bien. Waouh ! A ses côtés, l’imposant DiGiorgio, qui était resté assez discret lors du concert de Testament à Barcelone se révèle ce soir. Il est pimpant dans son habit de lumière à la mode 70’s, souriant et prend son rôle de frontman très à cœur. Comme toujours il s’éclate avec sa basse fretless, les cordes vibres apportant ce qu’il faut de lourdeur aux morceaux. Bobby n’est pas en reste, il vient flirter avec les photographes, grimaçant avec amusement tout en délivrant ses riffs surpuissants. Enfin, Gene bombarde derrière ses fûts, c’est sec, c’est robuste, du bon gros burinage qui défonce ! La setlist, excellente, défile à vitesse grand V, pendant que dans le pit la foule se déchaîne. Living Monstrosity, Symbolic, Spirit Crusher… On s’en prend plein les oreilles et plein la vue, le son, les lights, la mise en scène, tout est au poil. Headbang, slams, pogos, on s’en donne à coeur joie ! Puis, vient le final destructeur avec Pull the plug: “Pull the pluuuuuuuuuuug, let me pass away, pull the pluuuuug, don’t want to live this way”. Ce soir nous avons assisté à une résurrection, Death is not dead! Je me suis pris une énorme claque !


A l’heure qu’il est il est encore possible de voir d’autres groupes, cependant, je préfère aller me coucher sur cette note qui frôle la perfection. Je ne regrette absolument pas mes choix. Après une journée pleine de concerts fabuleux passée sous un soleil éclatant on ne peut que bien dormir. Good night!


Jour 1Jour 3Jour 4


Auteur et photos: Fanny Dudognon