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28 juin 2015 – Difficile tâche de rendre compte par écrit d’un concert comme celui de Steven Wilson. Même les meilleures photos ne retranscrivent pas la richesse du rock progressif de l’ancien de Porcupine Tree. Alors oui je suis un fan de Porcupine et j’ai été bien triste de voir et d’entendre le revers sur le dernier album The Incident.

Steven Wilson est parti depuis plusieurs années déjà pour poursuivre sa carrière solo et de bons albums étaient sortis sous son nom. Puis est paru The Raven That Refused To Sing (2013, Kscope). Cet album reprenait simplement ce qui s’était fait de mieux en rock progressif dans les 70’s et aussi cette touche qu’avait Porcupine Tree sur certains albums. La difficulté majeure était clairement de faire passer ces émotions sur scène et le défi était de taille. Le groupe est ici pour promouvoir son dernier né Hand. Cannot. Erase. Ce nouvel opus est une vraie réussite! On y retrouve ce qui a fait le succès et la richesse musicale du groupe : des compositions magistrales, des musiciens au meilleur de leur forme, avec la voix de Steven bien en forme également. La durée des morceaux est un peu réduite par rapport aux anciens albums mais ça n’enlève en rien la qualité et facilite leur passage en live. Je conseille en particulier le titre Ancestral tiré de l’album.

Le son est bon ce soir au Métropolis et le public est clairement présent dès l’ouverture avec 3 Years Older. C’est la deuxième soirée du groupe au Festival International de Jazz de Montréal et comme le précise Steven, le concert de ce soir devrait ressembler à celui de la veille tout en réservant quelques surprises (n’ayant pas été présent la première journée, je ne saisirai pas la subtilité). Les musiciens sont inspirés et le visuel du groupe est décuplé par les images projetées en fond de scène. Au final je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir assister au concert dans son intégralité (obligations toujours) tant la prestation se révèle être de qualité mais cette soirée restera dans mes coups de cœur du festival.

Auteur & Photographe : Thomas Mazerolles