Danny Brown

En début de soirée, Steve Coleman and the Five Elements sont venus éblouir le monument national avec ses solos de saxophone et ses harmonies complexes et enivrantes. Coleman a tous les yeux du public braqués sur lui, même si l’ensemble en entier livre une performance parfaite.

C’est Husser qui ouvre le bal au Métropolis plus tard, mais son groupe The Posterz est sur scène pour la majorité de sa performance. Le public est progressivement convaincu par leur énergie et leur jeu irrésistible. Il saute dans la foule pour commencer un mosh pit, montrant encore une fois son sens du spectacle. Celui tombera toutefois à plat lorsqu’il retourne sur scène.

Avant même que Danny Brown apaise l’attente des fans, son DJ SKWLKR enflamme déjà la salle avec un mix trap aux fortes basses parfaitement timés, qui ne s’arrêtera pas alors que le rappeur embarque sur scène pour lui voler la vedette avec son language lyrique et somatique d’une énergie débordante. Il nous offrira des quelques chansons, complètes ou pas, de son album à venir, qui semble avoir des beats et des verses tout aussi cinglés que ces prédécesseurs.

Photographe: Louis Desautels