Lundi passé, le 18 septembre, Simple Plan a eu le droit à un accueil très chaleureux au M Telus de la part de ses fans. Pour célébrer les 15 années d’activité de leur groupe, ils font présentement une tournée et c’est leur premier album No Pads, No Helmets… Just Balls qui est de mise.

Simple Plan. Sérieusement, quand tu as dix ans et que tu t’imagines les voir en spectacle, tu ca-po-tes. Mais justement, tu as dix ans et ta mère te dis que tu ne peux pas aller les voir – Il y a une exposition suuuper intéressante au Planétarium, pourquoi tu n’y vas pas avec Jérémie? Bref, à voir la salle, c’était le cas des jeunes dans la vingtaine qui revivaient leur enfance ou bien des parents qui trippaient eux aussi à l’époque et qui étaient présents ou encore des adultes sans enfants qui incarnaient les enfants (mention spéciale à celui qui était devant moi, il n’a pas arrêté de sauter et de danser tout le long et c’était un spectacle en soi).

Ils ont commencé avec I’d Do Anything et, suivant l’ordre de leur premier album, ils ont continué avec The Worst Day Ever et You Don’t Mean Anything. Rendu à I’m Just A Kid, on a eu le droit de participer (massacrer) à un crescendo avec Pierre Bouvier, le chanteur, qui a été un véritable feu follet du début à la fin comme à son habitude. Ce fut au tour de Meet you there, Addicted et de God Must Hate Me, puis au tour d’une petite jasette et de Pierre qui nous dit à quel point nous sommes incroyables pour la énième fois (c’est beau on a compris, il te reste 40 minutes à remplir et quatre chansons de cet album). Alors Chuck a échangé ses baguettes de drum pour le micro, question de nous impressionner avec ses gros talents et sa grosse voix de pop punk… keep dreaming… pour ensuite se lancer dans la foule et faire du bodysurf. Un classique. Perfect a été le dernier titre avant le rappel, rappel où Pierre a fait monter un bon nombre de personnes sur scène pour chanter «Bonne fête» à Chuck et prendre un selfie de groupe. Ils ne pouvaient quand même pas omettre Shut Up et Jump et se devaient de terminer avec un morceau bonbon. Eh oui, en plein ça. Welcome To My Life.

Des ballons de plage, des pétards, des sauts à droite et à gauche; c’était un show avec tout ce qu’il fallait pour plaire à la foule. Pratiquement, en fait, il manquait tout de même David Desrosiers, le bassiste. En espérant le revoir sur scène prochainement pour une prise deux d’un retour aux années 2000.

Auteure: Laura Gauthier

Photographe: Paul Blondé