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21 Mai 2016 – De retour pour la dernière journée de festival. On commence ce périple au Trh Bar qui, encore une fois, est malheureusement délaissé de la majorité du public. Une perte pour eux, car le groupe Late Night Munchies se révèle comme une perle cachée du festival. Le groupe de Québec enfile des pièces Ska, punk et reggae en français avec énergie et style. Pour les fans de Reel Big Fish et Yelow Molo, c’est pour vous!

Le groupe Underisable People prend les planches avec un rock un peu emo mais bien sympathiques… ironiquement! On ne réinvente pas la roue avec ce groupe de Detroit, mais on reste diverti. Ce groupe découvert nous invite (trop?) souvent à visiter leur table de marchandise et remercie humblement l’organisation du festival pour l’invitation.

Au Pouzza, on s’attend à voir des groupes pro ou semi-pro, des projets éphémères et des vieux de la vielle. Par contre, on ne s’attend pas à voir un groupe aussi mauvais que Merci Beauté. Avec des pièces n’excédant pas les 60 secondes, les textes du trio sont vulgaires, insultants et stupides… exemple: F*ck you les handicapés, Ta yeule, F*ck you t’es pas dans mon band, etc. Un humour absurde, violent et gratuit qui ne méritait plus mon attention au bout de 15 minutes. Certains aimeront, tant mieux pour eux, mais moi je passe au prochain. Pas de Bandcamp ou de page Facebook en leur possession, désolé.

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On se rend au jardin des bières pour voir la dernière tête d’affiche du festival: Les Breastfeeders. Ça faisait un bout de temps qu’on n’a pas eu de leurs nouvelles et quoique la musique ne soit pas tant punk ou métal, nous sommes bien contents de retrouver ce groupe Montréalais francophone. Ce groupe avec une réputation bien bâtie dévale ses chansons rock n roll avec un public pas inerte, mais attentif. L’énergie monte graduellement avec l’aide du tambourineur qui donne, comme à son habitude, un spectacle assez fringant et dynamique. On salue le public ici et là en saluant la présence de la bière au festival, et on clôt le festival (à l’extérieur, du moins) toujours en rock n roll swigné.

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Je retourne finalement au théâtre st-Catherine pour mon dernier spectacle de la soirée avec La Querelle qui balance des chansons emo-rock-indi auxquelles on “s’arrache les veines”, devant un public assez garni. Encore une fois, c’est une masse de son qu’affrontent les spectateurs, mais la musique rend bien tout de même. Le groupe montréalais reste une belle découverte qui cadre bien au festival.

Grosse fin de semaine avec beaucoup de groupes au final! La programmation est, comme à son habitude, pleins de découvertes fort intéressantes et de classiques du festival qui reste à la hauteur de nos attentes. Chapeau, encore une fois, à la section famille qui a été érigée pour ce festival, la scène extérieure accessible à tous sans privilège, ainsi que pour la bonne bière qu’on a eu la chance de boire toute la fin de semaine. Je pense qu’ils ont trouvé une formule gagnante pour ce festival!

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Auteur: Francis Demarais

Credit photo: Caroline Perron et Jérôme Kearney (Pouzza Fest)