DSC_6644

21 février 2016 –  Il est tôt en ce chaud dimanche après-midi et plusieurs amateurs attendent déjà avec impatience l’ouverture des portes du Métropolis pour voir les groupes Nightwish / Sonata Arctica et Delain.  Étant à guichet fermé depuis quelques semaines, il n’est pas surprenant de voir l’engouement des amateurs pour cette excellente affiche.

Avec la grande quantité d’amateurs qui se sont procuré des billets VIP, il n’est pas surprenant que la salle soit déjà remplie lorsque la formation Delain arrive sur scène pour interpréter la pièce Suckerpunch. Même si cette dernière est très récente, les amateurs chantent le refrain avec Charlotte à pleins poumons. On remarque cependant que le bassiste Otto Schimmelpenninck est absent. Il est en effet auprès de sa femme qui est sur le point d’accoucher. Même si sa basse est préenregistrée, le côté droit de la scène n’est pas vacant pour autant, car nous retrouvons Merel Bechtold comme deuxième guitariste permanente du groupe. Delain a fait une belle surprise au public montréalais en accueillant Alissa White-Gluz sur la pièce The Tragedy Of The Commons. Malgré leur courte prestation de 30 minutes, les amateurs ont démontré haut et fort leur appréciation pour la formation néerlandaise encore une fois.

Nous n’avons pas besoin d’attendre longtemps avant de voir Sonata Arctica arriver sur scène au son de la pièce The Wolves Die Young. Le groupe est en excellente forme et joue principalement leurs vieilles compositions au grand plaisir de la foule. C’est donc sans surprises que les titres My Land, Fullmoon et Last Drop Falls génèrent beaucoup d’enthousiasme au niveau des amateurs. Toujours aussi dynamique sur scène, Tony interagit constamment avec la foule tout au long de leur courte prestation et leur fera crier ‘shut the f**k up Tony’ en guises introduction à la pièce Dont Say A Word. Les amateurs au centre du parterre profiteront de cette occasion pour se défouler avec un petit moshpit. Comme c’est la tradition depuis plusieurs tournées, Sonata Arctica terminera les festivités en faisant chanter ‘I Need Some Vodka’ à tous ceux qui le désirent!

C’est maintenant le moment que tout le monde  attend avec impatience. Nightwish arrive sur scène sous l’introduction de la pièce Shudder Before The Beautiful, qui agit en fait comme bruit de fond à l’accueil bruyant que leur réserve la foule. On voit très rapidement que les musiciens sont très contents de revenir à Montréal et ces derniers le démontrent en étant très dynamiques sur scène. Même si la prestation est constituée principalement de pièces récentes, la foule apprécie grandement chacune d’elles. Pour plusieurs, c’est la première fois qu’ils voient Floor chanter avec Nightwish. Cette dernière domine la scène comme si elle faisait partie du groupe depuis très longtemps et sa puissante voix lui permet de chanter toutes les époques du groupe. Elle est aussi très impressionnante lorsqu’elle chante des passages vocaux agressifs comme sur le titre Weak Fantasy. Troy Donockley arrive sur scène et s’adresse à la foule quelques instants avant d’enchainer avec la pièce My Walden.  Comme il fallait s’y attendre, ce sont les classiques 7 Days To The WolvesBless The ChildI Want My Tears Back et Nemo qui feront le grand plaisir des amateurs de longue date. Le concert prend fin avec une version écourtée de la pièce The Greatest Show On Earth, ce qui sera suivi d’une longue ovation. L’ambiance de fête qui règne dans le Métropolis semble surprendre Floor par moment, mais les autres musiciens savent à quels points ils sont aimés dans la métropole. Marco profitera de cette occasion pour souligner la fête de Floor, ce qui donnera l’occasion à la foule de lui chanter joyeux anniversaire.

Les amateurs qui se sont déplacés au Métropolis ont été comblés par les trois groupes et auraient apprécié des prestations plus longues pour chacun d’eux. Malgré cela, ils sont repartis avec un énorme sourire en sachant qu’ils allaient revoir Nightwish cet été au Heavy Montréal!



Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Paul Blondé