Naive New Beaters

Naive New Beaters – © Yann Monesma pour 2Lives.fr

Jeudi 3 novembre 2016 – C’est ce soir la 4ème fois que les Naive New Beaters passent par Toulouse et la foule est nombreuse pour les acclamer au Bikini. Le groupe, toujours dans son petit monde, arrive sur scène habillé avec des combinaisons de peintre. Les 3 musiciens, pour les besoins du live, sont accompagnés par Audrey à la basse et Lucie à la batterie.

Le morceau Break, ouverture de leur dernier album A la folie, est également choisi pour débuter le concert en force, suivi par Shit Happens de l’album La Onda. Le chanteur David  Boring est en forme et à fond dans son personnage. La communication avec le public est très facile pour lui et il enchaîne les anecdotes et les blagues dans son plus beau franglais. Il fait “chalouper” le public sur le morceau suivant, et l’ambiance eighties est à son paroxysme avec les couleurs fluos projetées sur la scène. Si le claviériste Eurobelix et le guitariste Martin Luther B.B. King ont un peu moins de présence à côté de lui, ils savent se démarquer par leur prestation, le guitariste nous gratifiant de quelques magnifiques solos.

Les titres s’enchaînent, extraits principalement de leur dernier album comme Montecristo,  Words Hurt ou Made to Last Long, avant de terminer par le tube Heal Tomorrow. Les parties normalement chantées par la guest Izia sont ici magnifiquement interprétées par Audrey, la bassiste. Après quelques minutes d’attente, ils reviennent tout de même pour prolonger le plaisir le temps de deux titres supplémentaires.

C’est maintenant au tour de Salut c’est cool de venir ambiancer la salle avec leur musique que l’on pourrait qualifier d’ ”électro-WTF”. S’il est tout de même plus difficile d’apprécier leur musique quand on n’est pas “dans le truc” (c’est-à-dire au minimum passablement éméché), on est toujours amusé par la folie des jeunes parisiens et l’énergie qu’ils dépensent sur scène.

De Tony Hawk à Techno, toujours pareil, en passant par Interdit de jouer au foot ou Merci nature d’être là, ce sont donc toutes les meilleures (et les pires) chansons du groupe que nous pouvons écouter ce soir, en admirant leur prestation scénique à base de morceaux de plastique jetés au public et de rouleaux de scotch à dérouler sur les dizaines de fans montés sur scène s’amuser avec eux. Et on finit par rentrer chez soi en se demandant ce qui peut bien se passer dans la tête de ces gens !

Auteur : Sylvain Ginestet

Crédit photo : Yann Monesma pour 2lives.fr