13220541_1115614568476611_919050051161389279_o

7 mai 2016- Samedi soir fut une soirée bien arrosée au Club Soda lors du festival Anachronik. Il n’y avait pas deux millions de personnes dans le bar, mais les gens présents n’avaient pas le temps de niaiser. Téquila, Heineken, enwaille par-là (je suis pas mal sûre que la phrase originale doit avoir un copyright à l’heure qu’il est)! Les Marinellis et les Black Lips ont animé la soirée de  bon rock/punk alternatif de garage.

Les Marinellis c’est un petit groupe montréalais de quatre gars jouant des compositions originales entièrement en français. En plus de la musique rock/punk de garage; yoga, perruques, déguisements clinquants et même parfois un peu de nudité font partie du spectacle livré par le quatuor. Une chose est sûre, c’est qu’ils n’ont pas peur du ridicule et savent comme animer une foule. Mais malheureusement pour nous, il n’y a pas eu de trop trop de nudité ce soir-là (quoique le petit ensemble à paillette doré du chanteur ne cachait pas grand-chose…). Le rythme entraînant des chansons comme On Dit et Quand Elle Marche me rappelle un peu The Fratellis. Je ne sais pas si c’est plus la similitude entre leurs noms ou bien leur musique qui me fait penser ça, mais dans tous les cas c’est tout à leur honneur! Les chansons L’Indienne, Tarot Part 1&2  et Entre Ses Pas ont un petit quelque chose de  très foreigner. En vérité, la chanson L’indienne me donne envie de manger du poulet au beurre au clair de lune devant le Taj Mahal. Pour ce qui est de Tarot Part 1&2 et Entre Ses Pas, elles semblent avoir été composées sous le soleil chaud de New Mexico (mexicain, mais pas trop quand même). Bon j’avoue que mon opinion est fortement influencée par le fait que le chanteur jouait des maracas tout en arborant fièrement une magnifique moustache (eh oui, on parle du même gars qui porte le kit à paillette doré volé à sa petite sœur). Bref, j’applaudis les gars pour leur audace ainsi que pour leur avant-gardisme dans le style disco-mexicain.

Les Black Lips se revendiquent les pionniers du genre Flower punk (un savant mélange de psych rock des années 60 et de hard punk).  Par conséquent, leur musique a beaucoup d’influences différentes. Certaines de leurs chansons sont inspirées par le style des Beatles, mais plus dirty : je pense entre autres à leur chanson Dirty Hands. Les paroles sont plus criées (punk) et la guitare a pas mal de distorsion (psych),  ça donne un heureux mariage musical! Ils ont aussi

des influences que j’ai de la difficulté à mettre le doigt dessus, mais que j’identifierais comme du grunge farwest (lol, j’adore inventer des styles) . En effet, lorsqu’ils ont startés le show avec la chanson Family Tree, on aurait dit que les rifts de guitares provenaient tout droit de Daisy Town (Bangbang Lucky Luke!).  C’est aussi le cas de leurs chansons Justice After All et O Katrina!, ou du moins c’est ce  que les shots de téquila m’ont fait croire. Les frères Daltons ont ensuite enchaîné avec leur chanson Modern Art (qui est by the way le hastag qui me fait le plus de like sur instagram). Bref, il est évident que ce n’est pas un band né de la dernière pluie. La formation de quatre musiciens originaire de l’Atlanta est active et parfait son style dirty Beatles grunge farwest depuis 1999.

Finalement,  j’ai  passé une excellente soirée et je suis plus que ravie d’avoir assisté à la prestation de ces deux bands.  Je trouve que leurs styles rock/punk de garage s’agençaient bien ensemble et que chacun des groupes y apportait bien sa touche personnelle.  Je recommanderai à tous les fans de Lucky Luke d’aller les voir en show!

13227681_1115615355143199_6630175346769470610_o

Auteure: Laura Paradis Fortin