Daniel Caesar, chanteur torontois de 22 ans, était de passage au Théâtre Corona, dans le quartier Sud-Ouest de Montréal, le 25 novembre dernier.

L’artiste a présenté son concert devant une salle à guichet fermé d’environ 925 personnes. En tournée depuis le 16 octobre, il présentait, pour la première fois à Montréal, sa discographie. Des gens attendaient devant la salle de spectacle dans l’espoir de pouvoir acheter un billet.

Accompagné d’un bassiste, d’un batteur, d’un claviériste et d’un guitariste, Daniel Caesar a présenté sa chanson Japanese Denim. La foule entraînée a également chanté la partie de H.E.R, une chanteuse R&B, lors de la chanson Best Part.

Dans une ambiance aux lumières bleues et roses, l’artiste à la voix presque parfaite a caressé les coeurs des amateurs attentifs. Daniel Caesar, sensiblement impressionner par la participation de la foule, a bercé les spectateurs avec ses mélodies acoustiques.

«Vous êtes [définitivement] dans le top trois des villes les plus enflammée [de la tournée]. Vous serez peut-être la meilleure ville en tournée si vous continuez comme ça!»
Daniel Caesar      

Pointé comme étant l’avenir du R&B et du Neo soul, Daniel Caesar inspire et influence déjà le son populaire. Par ses chansons comme Violet, sortie en 2014 dans Praise Break, son premier EP, l’artiste exploite la sensibilité de sa voix pour plonger le public dans une vague d’émotions.

Daniel Caesar a aussi fait un clin d’oeil à ses fans qui le suivent depuis 2015 avec sa chanson Death & Taxes tiré de Pilgrim’s Paradise, son deuxième projet.

La guitare à la main, il a absorbé dans son monde et hypnotisé par ses notes les spectateurs qui se balancaient. Hold Me Down, tiré de Freudian, son dernier album, est une chanson reconnaissable par son échantillonnage de Hold Me Now par Kirk Franklin, un artiste Gospel que Daniel Caesar admire et respecte.

L’artiste torontois a personnalisé sa chanson en ajoutant «Montréal» aux paroles «Who do you think you are?».

Entre les baisers d’amoureux et les regards de célibataires envieux, la chanson Take Me Away en collaboration avec Syd, membre du collectif The Internet, a maintenu cette légèreté ambiante. Le solo de son guitariste a été apprécié par la foule.

Daniel Caesar sortit discrètement de scène pendant l’interlude Neu Roses. Sa musique nostalgique a satisfait les mélomanes présents dans la salle.

Le chanteur à la voix veloutée replongea dans ses nuages célestes avec ses chansons Freudian (avec une fin qui ressemble à Futura Free par Frank Ocean), Loose et Transform en collaboration avec Charlotte Day Wi.

Le Torontois chanta au niveau public, avec le public, tout en touchant les mains des spectateurs.

Son groupe et lui ont enchaîné avec We Find Love et Blessed pour finir avec Get You en collaboration avec Kali Uschi.

«Je ne m’attendait pas à ce que ce soit si bruyant», exprime Daniel Caesar. «Montréal, je t’apprécie», conclut-il avant de sortir de scène pour une dernière fois

Daniel Caesar sera de retour en ville dans le cadre du Festival international de Jazz de Montréal, le 2 juillet prochain, au MTelus (Métropolis).

Auteure: Myriam Eddahia