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Mardi 27 septembre 2016 – Après nous avoir offert une merveilleuse soirée thrash metal au Metronum, SPM nous donne cette fois rendez-vous au Saint des Seins où l’ambiance se veut plus rock’n’roll. Deux groupes sont à l’affiche, les américains de Kyle Gass Band ainsi que les membres de ’77.

Il fait beau, les gens sont de sortie et après une interminable galère pour trouver un endroit où se garer, j’arrive enfin devant le SdS. Les toulousains sont, pour le coup, venus en nombre,  il est environ 19h30 quand j’atteins le bar et je découvre une longue file d’attente.  Je parviens finalement à pénétrer en terre « sainte », les spectateurs remplissent la salle et les catalans de ’77 sont sur scène, chauds bouillants.

Nous avions déjà eu l’occasion de festoyer en compagnie de ce chouette quatuor qui avait enflammé les planches du Bikini en première partie de Michael Schenker l’an dernier. Ils assuraient également l’ouverture de D.A.D en 2014. Le groupe bouge pas mal depuis la sortie du 4ème album Nothing’s gonna stop us et c’est un plaisir de les retrouver dans un lieu aussi intimiste que le Saint des Seins. Toujours vêtus de leurs chemises aux motifs floraux et pattes d’eph’, Armand et Gerard Valeta (guitares/chant), Guillem Martínez (basse) et Andy Cobo (batterie) vont nous envoyer leur hard rock’n’roll en pleine poire avec cette fougue qu’on leur connait bien. L’énergie avec laquelle les membres de ’77 se livrent est si puissante qu’il ne faudra pas plus d’un titre pour que le public se mette à bouger, une vraie contagion. On ne peut pas rester de marbre lorsque résonnent ces rythmes entraînants et riffs électriques clairement inspirés des groupes de rock/hard rock des années 70 comme AC/CD, Thin Lizzy ou Rainbow. Les mecs se donnent à fond, les titres défilent très vite et la température grimpe rapidement. L’ambiance est à la fête, avec un guitariste possédé, LG nous balance ses soli en remuant (avec son petit déhanché à la Axl) dans tous les sens et s’offrira un petit trip en allant jouer sur le bar. T’es rock’n’roll ou tu l’es pas ! Le quatuor a bien chauffé la salle et nous quittera après We want more rock’n’roll dont le refrain sera entonné par une bonne partie de foule. Excellent !

Nous sommes déjà bien compressés et un petit bol d’air frais avant l’arrivée de Kyle Gass Band ne fait pas de mal. Bon nombre d’entre vous, rockers, metalheads, connaissent le film culte Tenacious D and the Pick of Destiny et donc le groupe du même nom. C’est d’ailleurs pour cette raison que le bar est comble, rempli de curieux qui désirent approcher l’un des protagonistes, j’ai nommé Kyle Gass. Jack Black étant plus souvent pris par le cinéma, Kyle a décidé, en 2011, de tracer sa route et continuer l’aventure musicale de son côté.
Le chanteur guitariste et sa bande, composée de Myke Bray (guitare/chant), John Konesky (guitare/chœur), Jason Keene (basse) et Tim Spier (batterie), nous arrivent tout droit de Californie.
Les musiciens prennent place devant le backdrop, agrandissement de la pochette délirante de leur second et nouvel album Thundering Herd fraîchement sorti. L’intro médiévale Andro retentit, Kyle Gass rejoint ses acolytes, acclamé par la foule. Le set démarre par l’excellente Manchild dont les riffs accrocheurs oscillent entre blues et southern rock. Le combo va nous servir une setlist équilibrée avec une alternance d’anciens et de nouveaux morceaux. Ils envoient des titres du premier album éponyme comme la joviale Gettin’ the Band Together et ses sublimes mélodies ou les ultra rock’n’roll Our Job To Rock et Questionable (qui rappellent énormément l’univers de Tenacious D). Le son est plutôt bon, faisant la part belle à tous les instruments mais également aux voix. Nous pouvons alors apprécier le timbre du frontman, à la fois puissant et suave qui contraste totalement avec son look presque négligé et son attitude plus que décontractée. La voix chaleureuse de Myke Bray est un savoureux mix entre celle de Jack Black et Anthony Kiedis, un peu nasillarde, un peu cassée et d’une justesse impeccable.
Kyle ne lésine pas sur la communication avec le public qui est hyper réceptif, créant ainsi une atmosphère conviviale qui ravira les 300 spectateurs entassés dans le Saint des Seins. Les gens bougent et quelques slammeurs se lancent.
KGB nous présente ses nouvelles compos, Cakey, là encore, c’est carrément rock’n’roll ! L’occasion pour KG de dégainer sa flûte à bec qu’il maîtrise à la perfection. Un peu de groove avec Rosetta et sa rythmique catchy assurée par le jeune et talentueux Tim Spier, capable de varier les rythmes avec aisance et maintenir solidement la cadence. Les lignes de basse délivrées par le souriant Jason Keene sont savoureuses. Les américains font aussi dans la douceur et on se laisse aisément porter par les belles mélodies des magnifiques ballades que sont Tremendous et Bro Ho.
Chaque titre est accompagné d’une anecdote toujours parfaitement amenée par le nonchalant Kyle. Si vous ne parlez pas l’anglais, vous risquez de passer à côté… et c’est bien dommage ! Le titre Bro Code, ponctué par les mimiques du frontman est d’ailleurs très drôle ! Et Myke…quelle voix ! Malgré l’esprit déjanté du groupe et le ton humoristique omniprésent, la bande se compose d’artistes de haut niveau avec des formations rock, jazz, blues…et, les mecs envoient du lourd. On se délecte de leur petit trip jazzy avec Uncle Jazz, ça swing… Myke et Kyle sont des chanteurs admirables mais aussi de très bons musiciens. Myke gère la guitare, délivrant les riffs rock et partageant les soli avec le virtuose et plus discret John Konesky (qui a opté pour un look plus sobre que l’an dernier au Summer Breeze ayant taillé cheveux et moustache). Son jeu est fluide et envoûtant.
Durant tout le set, les zicos s’octroient quelques pauses à base de shooters revigorants sans jamais oublier de porter de l’attention à leur public. La charmante Margaux(ot ?) du premier rang ne les aura, en outre, pas laissés insensibles.
Les gars enfilent leurs mantes noires et, c’est cachés sous leurs capuches qu’ils vont nous interpréter la tant attendue mélopée du gitan, Gypsy Scroll. Sa douce mélodie est divine, les guitares sonnent tellement bien…et je le redis… Myke…cette voix !!!!
C’est l’heure du rappel avec Gypsy Scroll II: Toot of the Valley, qui viendra compléter ce tableau avec ses paroles à prendre au second degré. Kyle nous sert encore ses envolées mélodiques à coup de pipeau et guitare sèche. La bande s’offre encore quelques minutes de jeu à base de covers avant de s’éclipser sous les chaleureuses ovations d’une foule comblée.

Kyle Gass et sa bande viendront échanger avec leurs fans après le concert, en toute simplicité. Encore une superbe soirée organisée par SPM Prod en compagnie de deux chouettes groupes. KGB a ravi les fans et conquis les plus sceptiques, des vrais zicos qui nous servent du vrai bon rock et de l’humour. Le tout envoyé avec générosité et apprécié à sa juste valeur grâce à la petite taille du bar, propice à la proximité. Génial !

Auteure: Fanny Dudognon

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’77


KYLE GASS BAND

Photographe : Antony Chardon

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