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26 novembre 2015 – Le public toulousain s’est rendu au Bikini pour applaudir Kitty, Daisy & Lewis venus présenter leur dernier album The Third -un petit bijou rock aux accents blues et agréablement rétro- et sa première partie : le trio local d’origine tarnaise The Strings.

A 20h30, The Strings, composé des frères Marcos, Martin à la guitare et Guilhem à la basse (tous les deux gauchers, le talent vient peut-être de là) arrivent sur scène. Ils sont soutenus par le rythme énergique de Maël à la batterie pour nous offrir un set de grande classe. Seul bémol pour ces trois jeunes talents : la lumière n’a pas été à la hauteur de leur prestation musicale, la dure règle des premières parties. Un jeune groupe qui monte à vitesse grand V, comme en témoigne leur dernier enregistrement dans un studio de la région toulousaine avec Ken Scott, ingénieur du son pour les Beatles. Deux titres en vue d’un mix que ce dernier fera en Angleterre pour une masterclass dans son université. Nul doute que nous les reverrons très bientôt sur la scène toulousaine et en studio très prochainement pour leur premier album. A suivre…

A 21h30, les anglais Kitty, Daisy & Lewis, très attendus du public, se placent sur la scène du Bikini. Kitsch et colorée, bière à la main, la fratrie est accompagnée de Maman à la contrebasse et de Papa au tambourin. Au fil des morceaux, chaque membre multi-instrumentiste (batterie, guitare, …) passe derrière le micro à tour de rôle. Le trio au talent certain s’adapte parfaitement aux instruments mais aussi à des styles musicaux très variés. Cet éclectisme musical entraîne une ambiance décontractée et très festive, le public hystérique apprécie le show, se trémousse, hurle et chante. En milieu de set le trompettiste jamaïcain Tan Tan rejoint Kitty, Daisy & Lewis sur scène. Sa venue apporte une énergie encore plus incroyable au groupe avec la chanson ska Turkish Delight ou avec le titre un peu plus jazzy Whenever you see me. Le concert se termine avec le très bon No action où l’on retrouve la mère de la fratrie à la basse. Acclamés par la foule, Kitty, Daisy & Lewis reviennent sur scène pour une session instrumentale de quinze minutes pendant laquelle Kitty se mêle au public tout en jouant de l’harmonica. Le groupe nous ravit ensuite livrant le meilleur de leurs précédents albums Developer’s disease, Say you’ll be mine et termine le concert sur Mean son of a gun.

Avec une perfection musicale et scénique, Kitty, Daisy & Lewis, par leur côté rétro, permet de revenir à une musique plus traditionnelle très appréciée du public.

Setlist The Strings :
– Dazzling woman
– Jailer
– Sun
– Shes leaving home
– Whisper
– Higher
– A la page

Setlist Kitty, Daisy & Lewis :
– Bitchin’ in the Kitchen
– Feeling of Wonder
– Baby Bye Bye
– It Ain’t Your Business
– Don’t Make a Fool Out of Me
– Turkish Delight
– Whenever You See Me
– Good Looking Woman
– Never Get Back
– No Action
– Whiskey
– Developer’s Disease
– Going Up the Country (Canned Heat cover)
– Say You’ll Be Mine
– Mean Son of a Gun

Auteure: Sarah Nougue

Photographe: David Torres