Kid Francescoli

Vendredi 6 octobre 2017 – Ce soir Mademoiselle Kat ouvre le bal d’une nouvelle aventure : Carte Blanche au Metronum, dans laquelle un artiste toulousain non-musicien pourra dévoiler les multiples facettes de ses fantasmes artistiques le temps d’une soirée.

Lorsqu’à l’arrivée on pénètre dans le patio, nous découvrons une scénographie, made in Mademoiselle Kat bien sûr. Plus loin un atelier sérigraphie permet d’imprimer un de vos t-shirts avec l’affiche de la soirée. La Music Box est quant à elle transformée en Cabaret Vulcano où l’on peut siroter le cocktail de la soirée et apprécier le show sensuel de Betty Crispy.

 

À 20h30, dans la grande salle, démarre le set d’Alex Linton aka Lexodus. Seul derrière ses machines, l’artiste londonien révèle une musique singulière, brouillant les pistes entre électro, hip-hop funky et rap savamment névrosés. La salle n’est pas très remplie mais pleine d’énergie, Lexodus ne se démonte pas et assure tout sourire son set d’une heure.

 

22h, après un changement de scène d’une demi-heure, Kid Francescoli entre en scène. Mathieu Hocine et Julia Minkin, aux machines, accompagnés d’un troisième musicien à la batterie, interprètent Come Online, The Player, From America, Les Vitrines, Bad Girls… autant de titres électro-pop extraits de leur dernier opus Play me again. Un set d’une heure qui passe à la vitesse de l’éclair tant on aime l’univers de Kid Francescoli.

 

23h30. Derrière le nom très mystérieux de Zombie Zombie se cache la musique expérimentale d’Etienne Jaumet et Cosmic Neman (l’autre moitié d’Herman Düne), rejoints récemment par Dr Schonberg. Puisant dans le rock, les racines électro et l’influence de groupes tel que KraftwerkZombie Zombie transmet par le son des beats hypnotiques et psychés, un véritable état de transe.

 

Une très belle soirée dans l’univers de Mademoiselle Kat, donnant lieu à d’excellentes découvertes. La prochaine carte blanche sera donnée au chorégraphe toulousain Pierre Rigal, le jeudi 12 avril 2018.

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon