Jake Bugg

Jake Bugg – © Chazo pour Photo-concert.fr

Mercredi 9 novembre 2016 – Lorsque je pénètre la salle du Bikini, les lettres blanches de Blossoms habillent l’arrière plan de la scène où se produisent les 5 cinq garçons originaires du nord-ouest anglais. Le groupe indie et dandy délivre son set teinté rock anglais des années 80.

Après une demi heure de changement de scène, il est 21h30 lorsque les spots bleus de la scène éblouissent le public pour annoncer le concert. Mais c’est dans une configuration scénique des plus simples, sous un unique halo de lumière au centre de la scène, que Jake Bugg fait son entrée. Seul avec sa guitare sèche, il amorce le set avec On my one qu’il termine net sur un bonsoir en français. 4 morceaux acoustiques plus tard, ses 3 musiciens le rejoignent, ainsi avec Two fingers –extrait de son premier album- le concert prend une autre dimension, plus péchu, tandis que les lights sont de retour sur scène mettant en lumière la toile de fond rappelant la cover de son dernier album. Durant 1h20, le jeune songwritter britannique (rappelons qu’il n’a que 22 ans) oscille entre ses deux premiers albums tendance folk rockabilly et le dernier album beaucoup plus éclectique en matière de genres, véritable prise de risques de ces derniers mois. Pas vraiment showman, le garçon que j’ai découvert sur la scène de Rock en Seine il y a deux ans a pris de l’assurance physique mais reste réservé envers son public, pourtant chaleureux. Je ne lui en veux pas… le moment fût beau et m’a fait oublier le temps d’une soirée l’accablante nouvelle sur laquelle avait commencé ce 9 novembre 2016.

Auteure : Vanessa Eudeline

Photos : Chazo pour Photo-concert.fr // Plus de photos ici.