08 Guts
29 mars 2016 – Après avoir vu Heymoonshaker une première fois au Connexion Live l’hiver dernier, je n’ai qu’une envie c’est les revoir et ce soir au Bikini le duo partage l’affiche avec Guts. Après nous avoir accordé une interview, qui sera bientôt publiée ici, Andy Balcon et Dave Andrew entrent en scène à 20h30. Noir c’est le titre de leur album, enregistré l’année dernière auprès d’un label français, et c’est aussi le dresscode qu’ils ont choisi pour nous interpréter les 11 titres extraits de ce dernier. Comme Moriarty, Andy s’accompagne d’une guitare à résonateur. Il démarre le concert avec Streets Of England tandis que Dave nous épate par son beatbox. Enchainant Best of My Love, Heavy Grip, Wheels in Motion, je me passionne par la juste juxtaposition de leurs talents. Dave s’éclipse alors de la lumière pour laisser Andy seul au chant et à la guitare, observant le solo avec admiration. Le duo se réunira ensuite pour interpréter Take the Reins à la suite duquel Crowe restera à son tour seul sur scène pour une démo époustouflante de ses talents de human beatbox. La suite sera pulsionnelle et sensuelle -balançant un CD au passage- jusqu’au titre final Feel Love, dont le superbe clip tourné en Jordanie avait été présenté aux internautes quelques heures auparavant.

21h50, l’auditoire s’est multiplié et la scène est désormais habillée du graphisme de l’album de Guts : Eternal. Von Pea au micro, Leron Thomas à la trompette, batteur, guitariste, claviériste… et Guts en dégaine touriste -veste de survet’ 3 bandes et chapeau safari- derrière sa machine. Pour le second morceau Leron Thomas échange sa trompette contre le micro. Mary May à la divine voix soul rejoindra elle aussi la scène, interprétant entre autres Fu-Gee-La des Fugees. L’ambiance est là, le public au taquet, un des meilleurs avec celui de Bruxelles d’après Guts qui vient régulièrement jouer de son poing dressé pour motiver les troupes. Sur sa page Facebook l’après-midi il a promis 2h de show mais je partirai après avoir entendu Want It Back, venue pour la première partie de soirée, je n’accroche pas suffisamment avec le hip-hop funky qu’orchestre le beatmaker français.

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : David Torres