8 Juin 2016 – Florence + The Machine? Plutôt Florence + Her Fucking Amazing Orchestra! Mercredi dernier accompagné du groupe islandais Of Monsters and Men, Florence et sa bande ont rempli à craquer le centre Bell pour le 22e spectacle du How Beautiful Tour. Je l’avoue, j’allais principalement au spectacle pour voir Of Monsters and Men (dont j’ai manqué la moitié (le vino nous a fait coller au resto)) mais disons que ça ne me dérangeait pas trop non plus de voir Florence+ The Machine.

Je tiens pour acquis que tout le monde connaît Florence et sa bande de joyeux troubadours, mais qu’est-ce qui en est d’Of Monsters and Men? Le quintuple formé en 2009 a un style de musique très doux qui cadre bien dans le style Indie Folk.  Little Talks, King and Lionheart, Dirty Paws, figurent parmi leurs chansons les plus populaires.

Floflo & sa horde de musiciens ont commencé le spectacle sur une très bonne note(je pense que dans son cas c’est physiquement impossible de faire une fausse note) avec la chanson What the Water Gave Me. Je trouve cela intéressant la façon dont Florence+The Machine utilise leur espace. Évidemment la scène principale accueille la rousse chanteuse ainsi que quelques onze autres musiciens et choristes (c’est ça la machine!). Et comme si la scène n’était pas déjà assez énorme et difficile à couvrir,  cette hyperactive a fait installer deux petites scènes latérales (sur lesquelles elle court et saute allègrement). Lors de la chanson  Rabbit Heart, Bruny Surin la chanteuse à la voix angélique a fait suer son lot de gros bodyguard. En effet, les amateurs de patates frittes ont du suivre speedy gonzales qui s’élançait a une vitesse folle dans la salle pour terminer sa course (et du même coup sa chanson) sur une petite scène située à l’arrière du parterre.

Ensuite, elle a chanté une mélodie qui me touche particulièrement puisque Florence a écrit cette chanson alors qu’elle traversait une période très difficile. Je suis moi-même souvent atteinte de ce mal, je ne peux donc que compatir et comprendre la souffrance qu’elle a vécue (I feel you girl!). C’est en effet lors d’un de ses pires hangover qu’elle a écrit Cosmic Love (comme quoi il y en as qui sont plus productif que d’autre en mode hangover). À la fin du spectacle, tout le monde a pu chanter Dog Days Are Over en chœur en brandissant un morceau de vêtements en l’air. Ce que j’ai aimé le plus de cette expérience c’est que j’ai enfin pu faire tourner un bas sale au-dessus de ma tête en gueulant des trucs inaudibles (parce que je ne connais aucune parole, d’aucune tune, ever, pour toujours) et que ça soit socialement accepté. Et la, surprise! Ce n’était pas vraiment la fin (ce que je préfère d’un rappel c’est quand ils se donnent même la peine d’envoyer des techniciens/mimes sur scène afin de fake ranger les instruments) la rouquine et ses 11 nains reviennent sur scène pour interpréter What Kind Of Man ainsi que Drumming Song.

En conclusion, je trouve qu’Of Monsters and Men ainsi que Florence and The Machine ont rendu un spectacle doux et rempli d’amour! Florence Welch possède une façon bien particulière de transmettre son amour à ses admirateurs, on le sentait dans l’air! J’ai déjà hâte de voir ce que nous réserve cette athlète olympique artiste au look romantique des années 70 pour sa prochaine tournée. Sur ce, je vous dis au revoir et au prochain brassage de bas sales!

PS À l’intention de la madame assise derrière moi qui n’arrêtait pas de parler : non Florence ne fait pas du lypsync et non elle n’a pas changé de costume pour le rappel. La prochaine fois tu iras chialer au karaoké, ca coûte moins cher!

Auteure: Laura Paradis Fortin

Photographe: Paul Blondé