Lousie Attaque

Vendredi 8 juillet 2016 – Aujourd’hui, le 2ème jour du festival affiche complet et accueille entre autres la star britannique Elton John mais également le retour de Louise Attaque, après plus de 8 ans d’absence.

15h30 – La Scène Pression Live ouvre les festivités avec 3 groupes qui s’enchaînent dans des styles divers et variés. Raptus secouent les déferleurs, assis à l’ombre des pins, avec un rock punk énergique en français. Ensuite, dans un style rock moderne, les Fabulous Sheep nous présentent -du haut de leur vingtaine- leur nouvel album Kids are back, reçu plutôt positivement par le public. Charisme et talent sont de mise. Et pour terminer, à la croisée de la pop et de l’électro, Nuit vient apaiser les ardeurs des déferleurs avec de belles mélodies obscures et planantes.

18h30 – D’une scène à l’autre les émotions ressenties ne se ressemblent pas. Quand Jain entre sur la Scène du Château, le Parc Valmy se met rapidement à pétiller. La jeune française déborde d’énergie pour interpréter les titres de son album Zanaka, aux influences et couleurs multiples. Elle nous offre également deux nouvelles chansons dont Paris, une chanson d’amour et de paix qu’elle a composé en hommage aux attentats qui ont touché la capitale en novembre dernier. On regrettera cependant de ne pas l’avoir vu voyager dans sa bulle géante sur le public des déferleurs comme elle a pu le faire dans d’autres festivals…

19h30 – C’est un public assez jeune et très en forme que l’on retrouve amassé devant la Scène de la Mer pour accueillir Les Casseurs Flowters. Le duo Orelsan/Gringe, accompagné d’un MC et de Dj Pone aux platines, interprète ses titres visiblement bien connus du public. Habitués aux mises en scène de part leurs rôles d’acteurs au sein des mini-séries Bloqués ou encore de leur film Comment c’est loin, ils n’hésitent pas à faire le show en pétant les plombs sur scène et en cassant du polyterpène sur leur titre La mort du disque. Un hip-hop rageur, vulgaire et assez violent qui ne séduit décidément pas les rédacteurs de Thorium.

20h30 – C’est en courant, sautant, dansant et jouant de leurs instruments que les membres du groupe Deluxe déboulent sur la Scène du Château. Une véritable joie de vivre se dégage, tant des rythmes des percus ou du saxo que du groove de la charmante Lillyboy. Le public ne s’y trompe pas et recueille toute la belle énergie qui se libère de la pop à moustache. Vêtus d’une cape rouge ils s’envoleront sur Superman, réveillant les superman et superladies du public.

21h30 – Près de 46 années de carrière, pas moins de 33 albums, c’est deux heures de show que nous offre la star de la pop anglaise Elton John. Assis derrière son piano, grimpant même dessus pour chauffer le public, il nous présente des titres de son dernier album Wonderful Crazy Night, sorti en février dernier, mais aussi ses morceaux les plus connus comme Your song, Don’t go breaking my heart, ou encore Can you feel the love tonight, qui ravissent le public. Ses musiciens enrichissent la prestation même si l’on se régale des improvisations du virtuose au piano. Une performance saluée tout comme celle de Pause Guitare quelques jours après.

23h30 – Lorsque l’on entend résonner les premières notes de Ton invitation, il est temps de la saisir et de retourner vers la Scène du Château afin de replonger dans la multitude de tubes des années 90 de Louise Attaque. Le public entonne alors avec le groupe les plus populaires comme Léa, Les nuits parisiennes sans oublier J’t’emmène au vent. Le groupe reprend bien évidemment les titres de son dernier opus Anomalie, marqué par le courant électro qui traverse et influence bon nombre de groupes anciennement rock & folk. 

00h30 – Après avoir accompagné les Casseurs Flowters tout à l’heure, Dj Pone repasse derrière les platines afin de clôturer cette seconde soirée. Tandis que le Parc Valmy commence à se vider, les déferleurs encore présents se laissent séduire par l’éclectisme proposé dans le set du DJ et dans ses choix audacieux laissant entrer des sonorités soul, funk mais aussi rock.

Auteure et Photographe : Emilie Sablik