Jeudi 05 octobre 2017 – Tandis que la saison des concerts recommence petit à petit, certaines dates semblent très prometteuses, à l’image de celle de ce soir au Connexion Live : Lyre le temps. Nous attendions beaucoup d’un groupe que beaucoup de personnes considèrent comme l’un des meilleurs représentants de l’électro-swing à la française : nous n’avons pas été déçus.

Arrivés à 20h30 : c’est DJ Vega qui est chargé de chauffer la salle. Or, comme souvent au Connexion Live, le public ne se sent pas encore concerné par la musique, ce qui rendra la tâche particulièrement difficile. Il faudra donc attendre l’arrivée du groupe pour découvrir ce que le public de cette salle sait faire de mieux.
C’est un peu après 21h00 que les 4 musiciens de Lyre le temps entrent en scène et c’est clair : ils sont là pour faire bouger. Après une petite introduction de DJ Q pour réchauffer une salle toujours assez immobile, l’entrée en scène du groupe va sonner comme un coup d’éclat, réveillant l’ensemble du public (assez peu nombreux). On découvrira quatre hommes très convaincants et faisant preuve d’une cohésion extraordinaire. Ils nous amèneront à l’époque passée du swing, à grand renfort de costumes, de décoration et de déhanchés monumentaux. Côté musique, l’ensemble est parfaitement maîtrisé et notamment les contre-temps si emblématiques du style représenté. Petite mention au bassiste/contre-bassiste qui, à l’image du reste du groupe, a livré un show à l’ancienne avec une véritable volonté de partager et de vivre la musique : cela fait du bien à voir. Il finira d’ailleurs allongé sur scène, faisant tenir sa contrebasse parallèle à lui en la tenant avec un pied ! Mention aussi au chanteur/claviériste, dont le charisme et la voix ont fait de leur prestation une véritable claque auditive. Leur setlist, variée, nous proposera des incontournables tel Hold the night, des morceaux de leur dernier album (Prohition Swing – 2016) comme le titre éponyme ou des morceaux beaucoup plus rocks tel Rock’n’roll. Ils offriront même à un public désormais vitaminé une reprise, en rappel, de Hit the road Jack (initialement joué par Ray Charles) parfaitement construite et efficace.

En somme, la première claque de la saison pour un groupe motivé, partageur et qui maîtrise parfaitement leurs compositions pour un show survitaminé et très agréable. Rien à dire !

Photographe : Antony Chardon

Auteur : David Vacher