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Edward Sharpe And The Magnetic Zeros étaient de passage dans la métropole, suite à la sortie de leur plus récent album; PersonA, en avril dernier. Les spectateurs présents à Osheaga 2015 se rappeleront aisément de la performance du groupe au Parc Jean-Drapeau. Leur prestation au Métropolis, quand à elle, était plus sobre et malheureusement un peu moins éclatante.

On peut dire qu’Edward Sharpe And The Magnetic Zeros s’est fait attendre avant de finalement entrer sur scène. Sans le vouloir, on comparait ce spectacle à leur performance d’Osheaga, mais toutes les circonstances faisaient que cette soirée n’avait rien à voir avec la précédente. Nul besoin d’avoir un décor excentrique puisque le band habillait la scène complètement. 10 musiciens… je ne crois jamais avoir vu autant de personnes sur la scène du Métropolis au même moment. Le tout était plus intime, mettant la musique au premier plan, à défaut de perdre un peu la voix d’Alex Ebert par moment.

La première interprétation; Hot Coals, tiré du nouvel opus. S’enchaîna 40 Day Dream (pour mon plus grand bonheur) et un crowd request pour la troisième chanson. Le choix du public s’est arrêté sur Life Is Hard, où Ebert sorti les paroles, admettant qu’il oubliait parfois les mots.

La soirée s’est voulu un échange constant entre la foule et le groupe, ce qui créait une certaine intimité dans un Métropolis à moitié plein. On sentait parfois qu’on s’introduisait dans une session de jam, qui créait curiosité et complicité. De nombreuses interactions avec la foule ont permis à certains spectateurs d’accompagner le groupe au mélodica, de partager leur histoire et de chanter certains couplets.

Par la suite, Up From Below et Better Days ont instantanément charmé le public, mais rien de pouvait battre l’interprétation de Home qui a littéralement fait vibrer la foule. Edward Sharpe And The Magnetic Zeros ont quittés la scène, sans aucun rappel, mais la foule semblait conquise, puis satisfaite.

Auteur: Laurie Goudreau

Photographe: Laura Boisvert