Post-Pop-DepressionLe 18 mars dernier est sorti Post Pop Depression, le dernier opus d’Iggy Pop, produit par Joshua Homme, leader de Queen Of The Stone Age et cofondateur des Eagles Of Death Metal. Du très beau monde accompagne le retour brillant du meneur des Stooges, à commencer par Josh Homme lui même aux cordes et au chant, Matt Helders (batteur d’Artic Monkeys) à la batterie et Dean Fertita (qui officie également au sein des Queen Of The Stone Age) aux cordes et aux claviers. L’album débute fort avec Break into your heart, l’un des meilleurs morceaux. S’en suit la seconde, où Iggy s’adresse à la fantasmée mais misérable Gardenia. Les premiers cuivres de l’album apparaissent sur American Valhalla, la troisième piste ; les morceaux s’enchaînent avec souplesse jusqu’à la piste 5 où Sunday (d’une durée dépassant les 6mn, la plus longue de l’album, avec Paraguay) démarre avec la rythmique obsédante de la batterie de Matt Helders. Chœurs et cuivres viendront ensuite se mêler à ce morceau qui s’achève majestueusement aux violons. Les 9 morceaux de l’album composent avec la même énergie brute qu’un jeune groupe garage, en profitant de l’excellence que maîtrisent Pop et Homme. L’opus se conclut sur Paraguay qui débute sur les chœurs de Josh, Matt et Dean. Le morceau engagé comme une ballade ondulante prend soudainement une dimension rock lorsque Iggy termine le morceau en “slamant” sur les choeurs et riffs de basse et batterie. Irrésistible.

Note : 9/10 – Il se pourrait bien que cet album soit le dernier de la discographie d’Iggy Pop, le talent de l’artiste n’était plus à prouver mais ce bijou rock atteint un sommet insoupçonné. 

Auteure : Vanessa Eudeline