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La troisième édition d’Île Soniq a encore une fois pris d’assaut le Parc Jean-Drapeau, mais cette fois-ci elle se limitait au Parterre du parc puisque la Plaine des Jeux était réservée à Heavy MTL. Île Soniq et Heavy MTL en même temps? Le move était risqué, mais bien calculé. Je n’ai pas remarqué un seul clash de son entre les deux festivals, à l’exception des déplacements entre les scènes et sur le parc. L’organisation était A1, rien à redire là-dessus. Île Soniq nous proposait un lineup a saveur très trance, électro, house, dubstep. On avait hâte de découvrir et de redécouvrir près d’une cinquantaine d’artistes qui se sont emparer des trois scènes du festival. Près de 15 000 personnes, d’une moyenne d’âge de 16 ans, étaient présentes sur le site, en chest, en minuscule tops et en booty shorts. Le good side d’avoir une crowd aussi jeune était l’incessante énergie qui émanait de TOUS les sets de la journée. Ça dansait, chantait, sautait, créait des totems humains et ce sans une goutte de bière (parce qu’ils sont mineurs you know…). Mais je suis convaincue qu’il y avait 1001 façon de sneak in un 2onces de crème de menthe volé dans le bar de leurs parents pour turn up comme il se doit.

Jour 1 du festival, plutôt EDM et électro. DJ après DJ, on se croyait toujours dans le même set. Les mêmes chansons revenaient souvent d’une scène à l’autre (allo Sandstorm et Seven Nation Army!) et on se lassait rapidement, quitte à changer de scène pour varier un peu la cadence.

Marshmello

Ayant gardé son anonymat pendant un certain temps, on sait finalement que c’est Dotcom qui se cache derrière le masque/casque de Marshmello. Son set électro/trap/drum n bass était impatiemment attendu par plusieurs, puisque (d’après mes souvenirs) c’est le premier passage du DJ américain dans notre métropole. Et son passage fût plus que remarqué! Une foule assez nombreuse était rassemblée à la scène Oasis Fido, et d’après la langue de Molière, ça brassait en titi!

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Oliver Heldens

Je connais le nom, j’ai des amis qui ca-po-te en entendant ‘Heldens’ et il était récemment de passage au Beachclub, mais ça ne faisait pas de moi une de ses plus grandes fans. Le DJ et producteur néerlandais occupait la scène Budlight pour un looooong 1H45. En repassant par là quelques trentaines de minutes plus tard j’ai réellement dit, de mon bon québécois sans jugement ‘Yé encore là lui?‘. L’artiste de 21 ans avait l’air on top et chacun semblait apprécier ses sons house et progressif, mais moi j’ai continuer mon chemin.

Zomboy

Sans trop m’attarder à Oliver Heldens, je me dirigeais rapidement à la scène Neon pour un maigre 15 minutes de Zomboy, et dieu sait que j’aurais voulu y rester plus longtemps. Non Zomboy ce n’est pas Zombie Boy, a.k.a Rick Genest, mais plutôt un DJ anglais aux tonalités dubstep et drum n bass. Un peu dans la même vibe que Zeds Dead, Zomboy nous a offert un set assez trash merci comme je les aime.

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The Chainsmokers

Le duo américain était lui aussi attendu de plusieurs, et ce grâce à leurs chansons qui ont rapidement pris d’assaut les ondes radio dans les dernières années. C’était auparavant un de mes groupe favori, mais maintenant le tout est un peu trop mainstream. On connait The Chainsmokers avec #SELFIE, Roses et encore plus récemment avec Don’t Let Me Down. Don’t get me wrong, j’adore ces chansons, mais j’ai eu l’impression d’entendre la même chose toute la journée.

Zeds Dead

‘Zed’s Dead Baby’ À défaut de ne pas trop aimer la vibe de Zedd, je me suis concentré le plus possible sur Zeds Dead à la scène Budlight. J’adore ce duo canadien, j’adore leur vibe deep house dubstep, j’adore Lost You. Je ne crois pas avoir manqué un seul show de Zeds Dead dans notre métropole, et leur set à Île Soniq ne ferait pas exception à la règle. Les 20 premières minutes étaient insane, Zeds Dead comme je les aime, mais après ces quelques minutes, il commencait à avoir un peu trop de flafla pour plaire à tout le monde. Des remixs qui n’allaient pas trop avec le son initial et s’en déclina une performance plus EDM qu’autre chose.

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Zedd

Zeds Dead suivi de Zedd, ça mélange même les fans les plus aguerris. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre du DJ allemand. Zedd oeuvre majoritairement dans le électro house, mais son set avait une touche plutôt EDM (le mot d’ordre de la journée faut croire). J’ai patienter, à savoir si Zedd allait me conquérir comme nouvelle fan… C’était loin d’être le cas. J’ai attendu, mais 45 minutes plus tard j’étais déjà dans le métro à rêver à la journée suivante.

Auteure: Laurie Goudreau

Photographe: Paul Blondé