Category: Québec

Dead Daisies @ Theatre Fairmount (Montréal)

 

C’est par un temps pluvieux que les amateurs se dirigent au Théâtre Fairmount pour voir The Dead Daisies en compagnie des groupes Harm & Ease et The Sunset Drip. 

Il n’y a pas beaucoup de gens lorsque la formation The Sunset Drip commence leur prestation à saveur rock. Peu de gens connaissent le groupe, mais la petite foule est rapidement charmée par l’énergie du trio. Les chansons s’enchainent rapidement et la fluidité de leur prestation est entrainante. Le chanteur/bassiste Mos déborde d’énergie et leur nouveau batteur Michel Paradis fait penser à la version des années 70s d’Ian Paice de Deep Purple. Leur style rock vieillot est parfait pour réchauffer la salle qui se remplit continuellement pendant leur courte prestation.   

La formation Harm & Ease arrive rapidement sur scène pour offrir une autre dose de rock aux amateurs. Étant fraichement sélectionné aux Junos 2023 dans la catégorie révélation de l’année, il est normal de voir plusieurs amateurs connaitre leur répertoire. À ma grande surprise, le groupe n’a pas de bassiste et utilise une basse préenregistrée qui est souvent trop forte comparativement au reste des instruments. Cela se fait malheureusement au détriment de la voix de Rylan Whalen qui est souvent étouffée par le son des autres instruments. Ça se gâche cependant un peu par moments alors que le guitariste John Goodblood essaie d’en faire un peu trop sur scène pour en mettre plein la vue aux amateurs et cela coupe la fluidité de leur prestation. Malgré cela, Harm & Ease a donné un très bon spectacle et a fait découvrir sa musique à de nombreux amateurs. 

Les amateurs sont maintenant très nombreux pour accueillir The Dead Daisies et la fête débute dès les premières notes de la pièce Ressurected. Il n’en faut pas plus pour que les amateurs se mettent à chanter avec John Corabi. Ce dernier est tout simplement en feu et s’approche à de multiples reprises des amateurs et pose pour ces derniers ou prends tout simplement leur téléphone pour filmer le groupe ou la foule à partir de la scène. Sans surprise le groupe se concentre principalement sur les albums de John, spécifiquement sur Revolución et Burn It Down. Le travail des guitaristes David Lowy et Doug Aldrich est tout simplement magistral et ces deux se complètent à perfection. Les titres se suivent rapidement et l’intensité grimpe d’un cran à chaque pièce, que ce soit, Rise Up, Dead And Gone ou Make Some Noise, les amateurs carburent à la musique des Daisies.   

Le nouvel écran en fond de scène du Théâtre Fairmount est parfait pour diffuser des images et des séquences vidéo pendant chaque chanson, mais c’est principalement l’animal qui a pour nom Brian Tichy que l’on remarque particulièrement. Il gesticule sans arrêt tout en jouant de la batterie comme s’il n’avait pas de lendemain, il aura même son moment de gloire durant le titre Bustle And Flow pour s’exécuter avec un solo de batterie très énergique. On peut aussi remarquer les talents de pilote d’avion de David Lowy sur les séquences vidéo pendant la pièce Miles In Front Of Me

C’est armé de sa guitare acoustique que John entame la seconde partie de leur prestation avec les pièces Something I Said et Lock ‘N’ Load. John demande à la foule de participer au refrain de Born To Fly et le résultat est plus que satisfaisant à ses oreilles et l’on voit qu’il apprécie pleinement sa soirée autant que les amateurs. Nous sommes tous habitués de voir les groupes introduire les musiciens à la foule, mais les Daisies poussent cela un peu plus loin alors que le groupe joue un extrait d’une pièce bien connu qui représente chaque musicien et John demande à la foule de chanter les paroles. Une fois le passage karaoké terminé, la formation enchaine avec les reprises Fortunate Son (CCR) et Midnight Moses (The Sensational Alex Harvey Band) et nous voyons que le groupe à autant de plaisir à jouer celles-ci que les amateurs ont à les chanter. 

Le groupe quitte la scène pour le rappel usuel, mais ils ont à peine le temps d’aller se réfugier que la foule chante le traditionnel olé, olé, olé pour les faire revenir. Il ne faudra pas attendre trop longtemps pour qu’ils reviennent conclure la fête avec les pièces Long Way to Go et Slide It In (Whitesnake). 

Quel excellent spectacle, mais je suis toujours étonné de voir que The Dead Daisies n’attire pas plus d’amateurs et à quel point l’ambiance serait survoltée s’ils jouaient dans une salle plus grande remplie à craqué. 

Journaliste: Albert Lamoureux

 

 

 

E-Force @ Piranha Bar (Montréal)

Un bon nombre d’amateurs avaient encerclé ce vendredi sur leur calendrier depuis longtemps, car ce n’est pas tous les jours qu’Éric Forest est de passage dans la métropole avec son groupe E-Force. Pour l’occasion, le groupe faisait un retour en arrière sur les albums Negatron et Phobos de Voivod, en plus de jouer des titres originaux.  Ils étaient donc accompagnés des formations locales Warsenal et Dumbass lors de leur passage au Piranah Bar

Il n’y avait pas beaucoup de gens lorsque la formation Dumbass commence sa prestation au style thrash et hardcore. La majorité des amateurs étaient davantage en mode réceptif que participatif, mais on voyait les gens hocher leur tête de plus en plus au fur et à mesure qu’ils jouaient. Le son était bon et les musiciens avaient beaucoup d’énergie sur scène. Par moment, on dirait entendre du Municipal Waste et il faut dire que s’ils avaient ouvert pour un groupe au style thrash les amateurs auraient été beaucoup plus démonstratifs.  

Il ne faut pas attendre très longtemps avant de voir le groupe Warsenal arriver sur scène avec leur thrash métal rapide. Les amateurs embarquent rapidement et hochent leur tête au rythme endiablé de leur musique. Mat (guitariste et chanteur) et Jeffrey Millaire (basse) sont très dynamiques sur scène et ils se complètent très bien. La combinaison de la voix de Mat et du style musical fait penser à la musique de Destruction et Coroner par moment.  Leur son était très bon et le visuel était aussi très approprié pour leur musique, mais le batteur Zack Osiris a malheureusement été victime d’un léger problème de son au niveau de la batterie, mais cela a été réglé rapidement. Si nous oublions ce petit incident, le groupe a donné une excellente prestation et grandement apprécié par les amateurs qui étaient présents, il manque seulement qu’un nouvel album. 

Les amateurs sont maintenant plus nombreux lorsque la formation E-Force entame leur prestation. À voir la réaction des amateurs, ils étaient nombreux à vouloir voir cette formation en concert et ils n’hésitent pas à démontrer leur enthousiasme pour leur musique dès le début du titre Rise. On remarque rapidement que les chansons sont beaucoup plus agressives que ce que je me souvenais de mes écoutes des albums. Éric Forest est en très grande forme et cette énergie se transfère rapidement aux amateurs. Les musiciens ne sont pas les plus dynamiques sur scène, mais on voit qu’ils sont très intenses tout au long de leur performance. Les titres de Voivod s’enchainent rapidement et les amateurs sont très heureux d’entendre des chansons qui sont ignorées du répertoire du groupe original. Éric (chanteur/basse) interagit régulièrement avec les amateurs et incorpore le maximum de mots français dans ses interventions. Le groupe joue en succession Planet Hell et Meteor avant d’enchainer avec une série de titres originaux de l’album Evil Force. On voit rapidement que les amateurs connaissent moins le répertoire d’E-Force que celui de Voivod, mais les titres Deranged 19, Psychopath, Belief et Disorder ne détonnent aucunement des pièces de Voivod. En regardant la foule, on remarque quelques visages connus, comme un certain Dan ‘Chewy’ Mongrain ainsi que Michel ‘Away’ Langevin. On voit que ce dernier apprécie pleinement les pièces qu’il ne joue jamais, je ne peux qu’imaginer les souvenirs que cela doit lui remémorer. 

Le groupe plonge encore une fois dans le répertoire de Voivod avec la pièce la plus connue de ces deux albums, soit Nanoman et l’on peut voir que les amateurs démontent beaucoup d’enthousiasme durant cette dernière. Leur prestation se termine avec les pièces Forlorn, Insect et Scarring. C’est à ce moment que le batteur Blake Lemieux invite Away et Chewy à les rejoindre sur scène pour l’interprétation de la pièce In League With Satan de Venom

Quelle belle soirée et les amateurs ont grandement aimé entendre des chansons qui sont rarement jouées en concert! 

Journaliste: Albert Lamoureux

Kamelot @ Theatre Beanfield (Montréal)

Kamelot revenait finalement à Montréal pour la promotion de leur dernier album paru plus tôt cette année. Ils étaient accompagnés de Battle Beast et de Xandria pour cette tournée nord-américaine et ils s’arrentaient au Théâtre Beanfield devant une salle pratiquement comble. 

On retrouve bon nombre d’amateurs dans la salle lorsque Xandria monte sur scène pour nous offrir leur musique symphonique. La chanteuse Ambre Vourvahise attire immédiatement l’attention avec sa puissante voix ainsi que son dynamisme. La formation captive la foule avec les nouvelles pièces You Will Never Be Our God, Ghosts et Reborn. Cette dernière fait particulièrement penser à la musique de Within Temptation. En plus d’être très charismatique, Ambre parle très bien en français et cela plait grandement aux amateurs montréalais. La formation en est seulement à leur troisième visite dans la métropole et cela est la première fois pour la majorité des musiciens, car il reste seulement Marco Heubaum comme membre original. À voir leur énorme sourire, on remarque qu’ils apprécient pleinement l’amour véhiculé par les amateurs. Ambre remercie la foule à plusieurs reprises avant de terminer leur courte prestation avec la pièce Valentine. À voir la réaction de la foule, il ne serait pas surprenant de revoir Xandria dans un avenir rapproché. 

Pour une troisième tournée consécutive, Battle Beast agit comme support direct à Kamelot et les amateurs ont très hâte de revoir la formation finlandaise.  Dès que le groupe commence leur prestation avec les titres Circus Of Doom et Straight To The Heart on voit rapidement les amateurs chanter avec Noora Louhimo. Cette dernière interagit constamment avec les amateurs tout au long de leur concert. L’atmosphère est tellement survolée que cela surprend le groupe, car cela ne ressemble pas à un concert d’un lundi soir, mais davantage à une fête lors d’un samedi. Au total, le groupe va jouer cinq titres de leur dernier album et ceux-ci seront bien espacés par des succès des deux albums précédents. Avec maintenant trois albums depuis leur séparation du guitariste Anton Kabanen, le groupe a maintenant assez de choix pour piger dans ces trois albums sans devoir aller plus loin dans leur discographie, ce qui va certainement en décevoir plusieurs qui aimaient entendre Black Ninja par exemple. Leur excellente prestation prend fin avec les pièces Eden, Master Of Illusion et King For A Day. Il n’est pas surprenant de voir les amateurs en demander plus, mais cela est tout le temps qui était alloué à la formation. Je crois que le temps est venu de voir Battle Beast comme groupe principal, il faudra voir si cela se produit lors de leur prochaine tournée ou non, mais cela devrait arriver prochainement. 

C’est maintenant le moment que les amateurs attendaient et ces derniers démontrent toute leur appréciation lorsque la bannière en fond de scène dévoile la pochette du dernier album de Kamelot. Avec un nouvel album à promouvoir, il est surprenant que le groupe entame leur prestation avec vieilles chansons, soit Veil Of Elysium et Rule The World. D’entrée de jeu, on peut apercevoir la nouvelle élève à l’école des chanteuses de Kamelot et c’est Melissa Bonny, la chanteuse du groupe Ad Infinitum qui est l’heureuse élue pour cette tournée. Le groupe joue finalement l’une des quatre nouvelles chansons de nouvel album, soit Opus Of The Night (Ghost Requiem) et la foule démontre beaucoup d’intérêt pour celle-ci. Sean Tibbetts est le musicien le plus dynamique sur scène et il se promène de long en large tout au long de la soirée. La voix de Tommy Karevik est toujours aussi puissante et son interaction avec la foule est encore une fois captivante. Il mentionne que le groupe aime particulièrement jouer dans la métropole, même si cela fait plusieurs années qu’ils ne sont pas venus ici. Il est surprenant de voir le groupe jouer trois chansons de leur album Haven, mais la foule aime tout simplement tout ce que le groupe leur offre. Elle sera cependant plus démonstrative lors de la pièce When The Lights Are Down. Thomas est encore une fois très intense à la guitare et il se rapproche de la foule à quelques reprises en allant sur une caisse installée dans l’espace de sécurité.  Le jeu de lumière est efficace et se marie parfaitement avec la musique, particulièrement sur la pièce Karma, la plus vieille sélection de la soirée. Les cellulaires illumineront le Théâtre Beanfield pour la pièce Song For Jolee juste avant qu’Alex Landenberg en mette plein la vue aux amateurs avec un excellent solo de batterie. March Of Mephisto est toujours la bienvenue dans un concert de Kamelot et elle est un incontournable selon moi. À voir la réaction des amateurs, je ne suis pas le seul à penser cela. Tommy ira lui aussi faire un tour dans l’espace de sécurité pour la pièce Forever avant de se retirer en coulisse. Le groupe reviendra rapidement pour terminer la soirée avec les pièces Phantom Divine (Shadow Empire), One More Flag In The Ground, Liar Liar (Wasteland Monarchy). Tommy revient avec un grand drapeau du Québec durant One More Flag In The Ground, au grand plaisir des amateurs.  

Kamelot offre une excellente performance encore une fois et ils n’en revenaient tout simplement pas d’avoir une telle foule un lundi soir, car eux aussi se croyaient vendredi ou samedi à voir l’enthousiasme des amateurs. 

Journaliste: Albert Lamoureux

Photographe: Alexandre Guay

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