Interview : Apocalyptica @ Heavy Montréal
Le groupe finlandais Apocalyptica était de passage pour la première fois au festival Heavy Montréal, donnant leur spectacle devant un Parc Jean-Drapeau à guichets fermés de 10 août 2014. Eicca Toppinen et Mikko Sirén ont pris le temps de revenir avec nous sur les festivals nord-américains, leur prochain album et ce qu’ils auraient fait sans leur groupe… entre autres!
httpv://www.youtube.com/watch?v=Kl1QL2rPG-0
Entrevue: Lauren Gouilloud
Vidéo: Arnaud Stopa
Merci à Metalship pour les questions et les images!
En entrevue: Saxon
Le 26 novembre dernier, Saxon était de passage au Bikini de Toulouse dans le cadre de sa tournée mondiale « Warriors of the road » et nous avons pu nous entretenir avec Biff Byford, le chanteur du groupe. Pour Thorium Magazine il est revenu sur leur tournée en cours avec Skid Row, sur ses différents passages à Toulouse et principalement au Bikini ainsi que sur les deux derniers albums du groupe « Sacrifice » et « Unplugged and Strung Up ». Biff nous a également fait des confessions : vouloir faire partie de l’affiche 2015 du Hellfest Open Air Festival Et ses secrets pour conserver son impeccable voix.
Retrouvez le live report de la soirée au Bikini.
Entrevue par : Fanny Dudognon
Vidéo par : David Torres
Montage Vidéo : Jérôme Jacques
En entrevue : Einleit
Le 30 octobre dernier la ville rose accueillait le brillant trio Einleit et c’est à la suite des dernières balances que Gabriel, Jun et Charlie nous ont accueilli à l’étage du Connexion Live pour répondre à nos questions.
Lors de l’interview ils reviennent sur leur rencontre, leur aventure japonaise avec le clip Trembling Tokyo et sa nomination à l’International Music Video Festival, l’usage des réseaux sociaux… Evoquant également les projets en cours et la sortie de leur premier album.
Sur Thorium Magazine retrouvez également le live report du concert qui a suivi au Connexion Live.
Entrevue par : Vanessa Eudeline
Vidéo et Photos par : Antony Chardon
Montage Vidéo : Jérôme Jacques
En Entrevue: Mikael Stanne (Dark Tranquillity)
Thorium avait la chance de rencontrer Mikael Stanne de Dark Tranquillity pour une entrevue d’une vingtaine de minutes avant leur concert aux Foufounes Electriques de Montréal début janvier 2014..
httpv://youtu.be/uLN7zlYGxM8
Auteur & Montage : Paul Blondé
Entrevue: Phil Mandeville
Pour en savoir plus: Dark Tranquillity
En Entrevue: Tagada Jones @ Hellfest (France)
Le 22 juin dernier Tagada Jones était au Hellfest Open Air Festival et a enregistré à cette occasion la plus grosse audience des 3 journées sur la scène de la Warzone. Nous avons eu la chance de rencontrer Niko, le chanteur du groupe, et Job, le batteur, dans les box de l’espace presse du Hellfest. Pour Thorium Magazine ils sont revenus sur leurs concerts au Montbello Rockfest (Québec) et au Hellfest (France), sur leur nouvel album Dissident et sur leur nouveau bassiste Warner. Ils nous ont également parlés de leurs très nombreuses soirées et de leurs techniques pour ne pas souffrir du “Jet Lag”.
Retrouvez le live report de leur passage au Hellfest Open Air Festival.
Entrevue par : Philippe
Vidéo et Photos par : Antony Chardon
Montage Vidéo par : Jérôme Jacques
En Entrevue: Pendentif
Le 5 juin dernier Pendentif était à Toulouse pour la tournée de leur album Mafia Douce. C’est à l’étage du Connexion Live que Benoît, Cindy et Ariel nous ont accueilli pour répondre à nos questions avant leur concert.
Pour Thorium Magazine ils reviennent sur les premières partie accomplies, la composition de leurs morceaux, la réalisation de clips assurée par Steven Monteau, les concerts en appartement… Ils nous parlent également de leur joie de vivre, de l’ambiance toulousaine qu’ils apprécient tant et de leur coup de gueule quant à la fermeture des salles de concerts à Bordeaux.
Retrouvez également le live report du concert qui a suivi au connexion Live.
Entrevue par : Vanessa Eudeline
Vidéo et Photos par : Antony Chardon
Montage Vidéo : Jérôme Jacques
En Entrevue : Chinese Man + Deluxe
Juste avant leur concert à Toulouse, dans le cadre de leur tournée The Ten Years Tour, High Ku et Zé Mathéo de Chinese Man, ainsi que Kilo et Pietre de Deluxe nous ont accordé une petite entrevue pour Thorium. Accueilli dans leur bus de tournée, à la cool, ils ont répondu à nos questions :
Retrouver le Live Report du Concert à Toulouse ici.
Entrevue par : Philippe Jestin
Vidéo : Jérôme Jacques
En Entrevue : Rufus Bellefleur
En amont de la sortie de leur second album “Temples, Idols and Broken Bones” le 28 Avril prochain et en promotion pour le concert du 24 Avril à la Dynamo de Toulouse, une partie des membres du groupe Rufus Bellefleur (Julien, Béra et Caro) accompagnés de Dédo se sont rendu chez nous et ont accordés une longue interview à l’équipe de Thorium Magazine.
Ils nous ont parlés et dévoilés quelques surprises pour le concert du 24 Avril à La Dynamo, nous ont présentés en exclusivités les nouvelles dates de la tournée (dont une à Paris) ainsi que le tout nouveau rôle de Dédo dans le projet Rufus Bellefleur. Nous avons également pu revenir avec eux sur la création et l’univers de Rufus Bellefleur, sur le nouvel album “Temples, Idols and Broken Bones” et sur leur tout premier concert à Paris. Et pleins d’autres surprises ….
Entrevue par : Antony Chardon
Vidéo : Jérôme Jacques
Texte : Ottavia Marangoni
En Entrevue : The Booze
A l’occasion de la saint Patrick à Toulouse, l’équipe de Thorium Magazine s’est entretenue avec les membres du groupe The Booze : Bertrand Yates (chanteur), Laure Nuzzi (bodhrán), Eristoff (accordéon) et Kuba Lysek (guitare). Vous pouvez d’ailleurs lire notre rétrospective de cette soirée de la saint Patrick ici : The Booze @ La Dynamo (Toulouse)
Il y a t-il eu un réel renouveau du groupe à partir de 2008 ?
Bertrand : Oui ça a changé vachement, pas vraiment en bien ou en mal mais ça repart. On avait commencé à monter ça avec deux potes en 1998. On est resté à peu près stable juste en changeant de violoniste. En 2006 ça marchait bien et puis après ça l’a plus fait entre les différents musicos et notamment avec le pote du départ. En 2007 ça ne marchait plus vraiment donc c’était soit tout arrêter ou repartir. Et vu que je sais rien faire d’autre que de la musique…
Donc on est reparti, Laure et moi, avec une nouvelle équipe. Effectivement ça a donné un coup de boost. Mais y a eu énormément de changements c’est vrai. Ce n’est pas évident de garder les solistes vu qu’on joue un rock assez bourrin et au milieu on a des solistes qui ont l’habitude de jouer du classique ou du trad irlandais. Mais le défi c’est que le tout aille ensemble. Au bout de 15 ans on essaye sans violon. Ce soir c’est une première. Mais il y a toujours des instruments traditionnels, c’est toujours le même esprit, c’est les même morceaux. On a un nouveau membre à la guitare, et moi je lâche la gratte.
Laure : C’est pour ça finalement que les gens reviennent et reviennent encore, c’est qu’à chaque fois c’est différent.
Vous avez donc votre propre label, c’est vraiment un atout ?
C’est chiant, vraiment pas amusant, mais ça permet de manger, on gère nous même les spectacles. Ça permet de déclarer tout le monde. Ça permet de maitriser ce qu’on sort, on n’a pas de comptes à rendre. C’est nous qui décidons ce que l’on fait. Le désavantage c’est qu’il faut gérer une société, négocier la distribution. C’est du boulot qui n’est pas du tout musical. On ne désespère pas de trouver quelqu’un qui soit douer la dedans et qui le fasse.
Quelles sont les valeurs que vous défendez à travers votre musique ?
On est un peu sur tous les thèmes, en gros le système de consommation à outrance n’est pas viable, comme on a tous un crédit au cul on peut rien faire. Le pire c’est qu’il y a énormément d’artistes qui n’en parlent plus car ce n’est pas rentable et que ça va leur attirer des emmerdes. Et en plus on dirait que les gens sont blasés. De nos jours on apprend un scandale par jour, donc ça passe le lendemain et personne ne se lève plus pour rien. Ça fait 40 ans qu’on est dans une non dynamique, les gens sortent plus. Les pays émergeants ils vont devoir suivre le modèle capitaliste alors c’est toujours pareil. Les gens qui sont au pouvoir ont 70 ans et leurs idées ont 30 ans de retard, ils sont encore sur la guerre froide.
Nos valeurs sont plutôt humanistes, pendant le concert on essaye de remettre l’humain au centre des préoccupations. Toucher son voisin plutôt que d’avoir peur de lui ou d’être envieux. C’est faire ce qu’on peut à notre niveau. C’est beau quand on demande aux gens de se tenir tous la main sur un de nos morceaux, ça donne des frissons. On les voit hésiter, et puis finalement ils le font. C’est bonnard.
Selon vous qu’est ce qui fait l’ambiance particulière de vos concerts ?
On se fait plaisir, on ressent les gens, c’est une communication, on puise notre énergie en eux. C’est un échange. Il y a une question de charisme aussi, Bertrand c’est une bête de scène. Et ce n’est pas donné à tout le monde de savoir quoi dire au public, ni de le faire réagir.
Une pochette d’album qui vous aurait marquée ?
Nevermind de Nirvana, c’est une époque, un truc, ça a changé vachement, le bébé qui cours après le dollar, c’est une sacrée image !
Des évènements historiques qui vous inspirent ?
Les évènements on les suit toujours, on a un morceau qui s’appelle Fuck The British Army. On change régulièrement le nom de l’armée. En expliquant que toutes les armées sont pareilles. A l’époque de la guerre en Irak on chantait Fuck The US Army, il n’y a pas longtemps on chantait Fuck The Syrian Army. Et là ça dit « Yanukovych run after me and join the russian army ». Voilà donc on rigole un peu. J’avais écrit une chanson sur le gouvernement en Syrie mais ça bouge trop vite et quand tu sors la chanson t’as l’air d’un con. Pour la Syrie ils se sont embrouillés entre eux, ils n’ont pas su sortir de là-dedans et du coup la chanson six mois après elle disait le contraire de ce que je pensais. On a une chanson ce soir, qui sera sur le nouvel album, c’est La Chanson de Craonne écrit pendant la première guerre mondiale, par des mecs qui voulaient déserter, à cette époque on fusillait à tour de bras ils avaient peur que tout le monde se barre. Eux ils ont dit qu’ils ne voulaient plus y aller et les généraux ont proposés un million de francs à ceux qui dénonceraient les auteurs de cette chanson. Sans doute qu’ils étaient plusieurs à l’avoir écrite. Et le truc bien c’est que personne n’a dénoncé. C’est le texte original en français. On est dans le centenaire donc ça continue de parler aux gens, on a des grands-parents des arrières-grands parents qui l’ont vécu.
Qu’est-ce que vous aimeriez dire à tous ceux qui vous suivent ?
« Attention si on pile ! » rires de tous les membres.
C’est rigolo mais moi je suis très très content et en fait j’hallucine, je vois des gens au fond qui ont 45 ans en train de faire les cornes du diables, et devant des jeunes cons qui pogotent. Ça veut dire que ça continue à plaire.
Bertrand est ce que dans ton enfance tu as été bercé par la musique irlandaise traditionnelle ?
Pas du tout, c’est ça qui est rigolo parce que mon père il n’écoutait pas du tout ça, c’était AC/DC et surtout du rock. Quand j’étais au collège mon père a eu un disque des Pogs, il a dit « ouais c’est nul, c’est nul ». Je l’ai pris et je l’ai écouté en boucle et petit à petit j’ai apprécié. Alors mon père s’est remis à écouter de la musique irlandaise et ce soir il est là, il est en kilt.
Entrevue par : Ottavia Marangoni
Photos par : Antony Chardon