La Place Bell enchaine les concerts à un très bon rythme depuis son ouverture et c’est maintenant au tour des formations ZZ Top et The Damn Truth de s’exécuter devant une salle pratiquement comble.

Comme on peut s’y attendre, les amateurs entrent encore dans la Place Bell lorsque la formation The Damn Truth arrive sur scène pour jouer le titre Pirates And Politicians. Les musiciens enchainent rapidement leur musique rock aux racines blues afin de donner un bon rythme à leur prestation et les amateurs se réchauffent tranquillement à leur musique au fur et à mesure que leur prestation se déroule. La voix de Lee-La Baum est puissante et rappelle celle de Janis Joplin alors que la musique fait penser à celle de Led Zeppelin par moment.  Le groupe rejoindra la foule en fin de spectacle avec les titres Too Late et Heart Is Cold. Leur prestation manque un peu de dynamisme, mais l’intensité des musiciens en surprend plusieurs qui ne connaissaient pas le groupe. Mission accomplie pour le quatuor qui a su préparer la table pour les Texans.

C’est sous un fond de scène illustrant une nuit étoilée que le groupe ZZ Top arrive sur scène pour jouer la pièce Got Me Under Pressure. Il n’en faut pas plus pour que les amateurs bondissent sur leur pied pour chanter avec Billy Gibbons. La formation enchaine rapidement avec les titres I Thank You, Waitin’ For The Bus et Jesus Just Left Chicago, mais c’est avec le classique Gimme All Your Lovin que la fête débute vraiment. Billy et Dusty se déplacent peu sur scène, mais la chorégraphie est au point et ils ont un grand plaisir à se retrouver ici, ils ont même du sirop d’érable sur scène. L’éclairage est simple et statique et l’ajout de lumières blanches pour accentuer leur prestation au rythme de la musique est bienvenu. Cela n’empêche pas les musiciens d’interagir avec la foule et de mentionner qu’ils fêtent leurs 50 ans de carrières. Comme il faut s’y attendre, le groupe enchaine une série de succès qui fait plaisir à la foule. Que ce soit, Pearl Necklace, I’m Bad, I’m Nationwide, I Gotsta Get Paid ou My Head’s In Mississippi, les amateurs chantent et plusieurs bougent au rythme de la musique entrainante. C’est cependant l’enchainement des classiques Beer Drinkers And Hell Raisers, Just Got Paid et Sharp Dressed Man qui donne le ton au spectacle. Billy et Dusty utilisent les fameuses guitares de fourrures pour le titre Legs avant de retraiter en coulisse pour le rappel. Les amateurs savent exactement quels titres seront joués lorsque les musiciens reviennent sur scène. C’est donc sans surprises que ces derniers chantent haut et fort les paroles de La Grange et Tush. Alors que plusieurs se dirigent vers la sortie, le groupe revient sur scène pour un second rappel avec la pièce Jailhouse Rock (Elvis Presley).

Même si le groupe à de la difficulté à rejoindre le public avec leurs titres plus récents, ZZ Top fait plaisir aux amateurs avec leur grande sélection de classiques et avec le fond de scène qui évoque l’album Eliminator, il est tout à fait normal que le groupe à piger majoritairement dans cet album pour cette tournée. À voir la quantité d’amateurs présents et à leur réaction durant la soirée, ces derniers ont grandement apprécié le premier spectacle des Texans à la Place Bell.

Auteur: Albert Lamoureux

Crédit photo: Antony Chardon, Thorium Mag

Vous ne connaissez pas les Maîtres du feu ? C’est le plus grand concours de performeurs de feu en Amérique du Nord. Et cela aura lieu le samedi 28 Avril à la Tohu !

C’est la 9ieme édition et chaque année les artistes nous offrent des performances exceptionnelle alliant, danse, cirque, humour et bien entendu FEU ! La soirée commencera dès 17h, DJ’s et Ayam Création, marque de mode éthique dont l’esthétique converge avec l’univers du cirque, vous divertiront avec un photobooth enflammé. Durant l’entracte vous aurez également droit à un PopUp shop et un Fashion Show.

Venez assister à ce spectacle unique, pour vous procurez des billets c’est par ICI.

Auteur: communiqué officiel des Maîtres Du Feu

Si nous faisons abstraction du concert au Heavy MTL en 2012, le dernier concert dans la métropole de la formation Sword remonte au début des années 90s. Afin de rendre cette soirée inoubliable, les amateurs auront le droit à l’ensemble du catalogue du groupe lors de leur passage au Club Soda.

Même si le Club Soda affiche complet, il n’y a pas énormément de gens dans la salle lorsque la formation Rusted arrive sur scène. Malgré cela, les musiciens sont très dynamiques et leur musique hard rock gagne les amateurs graduellement. Même s’ils n’avaient que 40 minutes, Tony interagit constamment avec la foule et il fera chanter les amateurs lors de la pièce Live Wild & Free. Comme peu de gens connaissaient le groupe avant de les voir ce soir, il est tout à fait normal que ces derniers soient davantage à l’écoute de leur musique, mais plusieurs qui se trouvent aux premières rangées ont démontré beaucoup d’intérêt durant leur prestation.

httpv://www.youtube.com/watch?v=PMdwLhojvgE

C’est maintenant le moment que les amateurs attendent depuis longtemps, le retour de Sword dans la métropole. Les gens sont maintenant beaucoup plus nombreux et leur réaction surprendra le groupe dès le lever des rideaux lors des titres Outta Control et Dare To Spit. On remarque immédiatement que Rick Hughes est en excellente forme et que sa voix est toujours aussi puissante et précise. Le groupe répartit adéquatement les titres de leurs deux albums et y insère judicieusement trois nouvelles compositions, soit Took My Chances, In Command et Spread The Pain. Rick interagit constamment avec les amateurs et mentionne à plusieurs reprises que le public montréalais est un excellent auditoire. Il va sans dire que les titres le plus connus comme F.T.W. et The Trouble Is ont grandement été appréciés par la foule, mais les compositions Children Of Heaven, Stoned Again, Where To Hide et Land Of The Brave ont donnés des frissons aux amateurs tellement elles étaient puissantes. La complicité des musiciens était tout simplement magique tout au long du spectacle et la précision de la section rythmique composée de Mike Larock et de Dan Hughes est chirurgicale. Il ne faut pas oublier le travail magistral de Mike Plant à la guitare, plus particulièrement sur les titres comme Dare To Spit, The End Of The Night et Prepare To Die. Comme il fallait s’y attendre, la foule est composée majoritairement de personnes ayant grandi avec Sword, mais on y retrouve aussi plusieurs jeunes qui voyaient le groupe pour la première fois. Les puristes reprocheront au groupe de ne pas avoir joué State Of Shock, pièce prisée par de nombreux amateurs, mais cela serait vraiment vouloir trouver un point négatif à une excellente prestation du groupe.

Si l’on se fie à Rick, l’épée est maintenant sortie du rock et le nouvel album sera finalement une réalité (via Combat Records). En plus, la soirée a été filmée, donc il ne faudra pas être surpris de voir et d’entendre plus de musique de la part du groupe au cours de l’année.

httpv://www.youtube.com/watch?v=qnrjirpO3VY

Auteur: Albert Lamoureux

The Rise Of Chaos est en quelque sorte un nouveau départ pour le groupe. Même si les compositeurs principaux sont encore Wolf Hoffmann et Peter Baltes, c’est leur premier album sans Herman Frank et Stefan Schwarzmann depuis leur retour. Ces derniers ont été remplacés par Uwe Lulis (ex Grave Digger) et Christopher Williams. Il reste maintenant à voir si cet album sera à la hauteur des attentes créé par les albums précédents de la formation.

Contrairement aux extraits des albums précédents, The Rise Of Chaos et Koolaid nous laissent un peu sur notre appétit. Sans être mauvais, le premier manque un peu de mordant en tant que premier extrait de l’album. Le choix de Koolaid comme second extrait est un peu surprenant vu l’atmosphère détendue de la musique. Ayant comme sujet du massacre du People’s Temple survenu en 1978, on remarque énormément d’émotion dans la prestation vocale de Mark Tornillo, ce qui va parfaitement avec la mélodie intense des guitares. Ce titre fait immédiatement penser à 200 Years, paru sur l’album précédent. L’album contient aussi quelques titres plus rapides comme Die By The Sword, Carry The Weight et No Regrets. Cette dernière contient une belle alternance de passages rapides et lents ainsi qu’un refrain simple et efficace qui fera le plaisir des amateurs lors des concerts. On remarque tout au long de l’album que le travail d’Uwe Lulis à la guitare s’agence parfaitement avec le travail de Wolf, et ce, autant dans les solos que dans les mélodies. Même si les pièces Hole In The Head et Analog Man sont plus lente, la lourdeur de la basse de Peter Baltes leur donne beaucoup de profondeur et d’intensité. L’album se termine en force avec le titre Race To Extinction et son lourd rythme saccadé, gracieuseté du travail de Christopher Williams.

The Rise Of Chaos est un album qui s’écoute bien. Ce dernier contient de très bonnes compositions, mais on remarque cependant que certaines d’entre elles ont eu la vie plus difficile. Sans innover, The Rise Of Chaos continue dans le même chemin que les autres albums du groupe, il ne faudra pas se surprendre d’écouter davantage les autres albums du groupe que ce dernier.

Note : 7.1/10 – Un album qui manque de mordant

httpv://www.youtube.com/watch?v=Yq9XIkVX5bE

Auteur: Albert Lamoureux

A la sortie du travail j’accours dans le métro tel une fusée pour me rendre au Théâtre Corona ou une belle brochette métal nous attend en ce froid jeudi de Février. J’ai rarement vu un package de groupes aussi intéressant dans les dernières années alors que je sens une tendance de plus en plus persistante vers les double headlines suivis de groupes normalement oubliables ou on s’habitue un peu a endurer les premiers groupes avant l’arrivée de nos héros. Même avant d’avoir assuré ma place au concert je comptais certainement m’y présenter pour me déboîter le cou et voir de bon vieux amis. Le seul point négatif d’un tel lineup est qu’a mon arrivée, pourtant dans les temps, j’ai seulement pu entendre les dernières notes du set de nos locaux favoris de The Agonist alors je devrai malheureusement les exclure de ma critique.

Winds Of Plague ne tarde pas a se présenter sur scène et pour un groupe ayant presque complètement changé de musiciens dans la dernière année, nous avons droit a tout un coup de pied au visage nous prouvant que Johnny et Art ont bien choisis ceux qui les accompagneraient sur une première tournée en 4 ans. On entame le bal avec Decimate The Weak qui nous frappe par son efficacité et son interprétation sans faille. La salle semble se réchauffer plus la performance avance mais malheureusement on sent qu’une grande majorité de la foule n’est toujours pas arrivée ou simplement pas aussi enthousiaste a revoir les californiens connus de leur hardcore symphonique. Le groupe offre une performance très honnête et énergique nous présentant un show plus axé sur l’exécution et moins énergique que l’ancienne bande de musicien mais le fait des revoir sur les planches me donne grand espoir qu’un nouvel album soit dans les plans de ceux-ci.

A travers les années j’ai très souvent entendu parler de Death Angel mais je n’ai jamais vraiment été introduit bien plus qu’a les voirs passer dans les magazines comme étant de la trempe du big four mais avec un tranchant bien a eux. Je m’assume comme étant un non-initié du groupe mais leur performance me convaincra d’approfondir mes connaissances a leur sujet. Dès les premières notes on sent l’expérience et la confiance sur scène de la troupe américaine et le pit se déchaîne avec une intensité que nous n’avons pas encore vu. J’ai rarement vu un chanteur se mettre une foule dans la poche aussi vite que Mr. Mark Osegueda qui nous rappelle a quel point il est heureux et fier de revenir dans la vieille métropole. Leur setlist est bien garnie de morceaux changeant bien la dynamique et en gardant le ton puissant et énergique tout au long du set trop court qu’on leurs accorde. Je n’ai senti aucun manque dans leur setlist très bien balancé et a me baser sur leur historique, la sélection des morceaux se répartit bien a travers la carrière du groupe. Une performance qui me laisse ébahis et très curieux face a ces géants du trash metal américain.

Pour finir la soirée en grand, Mark Osegueda se présente avec une scène très ouverte mais très intimidante pleine du fameux logo fourchu qu’on voit sur le mur d’amplis au fond de celle ci. Connaissant très bien l’attitude plus grande que nature du groupe sur scène je suis très heureux mais très peu surpris de les voir profiter de chaque petit centimètre disponible sur la scène. Mark Osegueda et sa bande nous proposent une performance intense et puissante propulsée d’un vrai setlist de feu comprenant des chansons de presque tout leurs albums a date. On reconnaît la puissance de morceaux tels que Clouds Over California, Hold Back the Day et la très excellente Daybreak tirée du dernier album. N’ayant pas été tant impressionné par le dernier opus du groupe, j’ai été agréablement surpris par la place que les morceaux tenaient a travers la soirée. La tangente un peu plus américaine et pesante que le groupe prend tout son sens sur scène et viens ajouter beaucoup de profondeur très nécessaire entre quelques moments de brutalité pure et dure. Je déteste quand un groupe suit la mode de reprendre la chanson d’un artiste pop pour y mettre sa touche mais Devildriver le fait en grand en nous présentant Sail de Awolnation qu’on reconnaît juste assez pour faire sourire et finalement réaliser la leçon que Dez est entrain de nous donner sur le sujet. Devildriver nous prouve qu’il est sorti très fort des changements de membres de l’an dernier et je suis très optimiste face a leur futur que je souhaite encore très long.

Photographe: Romy Del Signore

Bleu Citron et Thorium Magazine t’offrent 2 chances de gagner 2 billets pour assister au concert de Skye & Ross qui aura lieu le 24 Octobre prochain au Bikini de Toulouse.

Pour participer rien de plus simple, il suffit d’aimer la page Facebook de Thorium en cliquant sur le bouton « J’aime » et de nous faire parvenir tes coordonnées via le formulaire ci-dessous !

Bonne chance !!

Règlements

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• Une participation par personne.

• Les membres de l’équipe de Thorium Magazine ne sont pas autorisés à participer.

• Pour être éligible au concours, vous devez participer avant le Jeudi 20 Octobre.

Avez-vous déjà entendu parler du Bestival? C’est le rendez-vous entre l’été, la musique et la chillitude. Trêves d’hésitations! Pogne ta bff, un bandeau de fleurs, le plus petit short de la terre, le crop top que ton père hait, des lunettes de soleil en cœur pis arrive en ville fille! Ce festival au nom savamment agencé sera la première note de la mélodie du meilleur été de ta vie (bammmm).

Le menu offert au Bestival a de quoi en rassasier plus d’un! En plus des têtes d’affiches divines, des DJ et d’artistes divers (lol, la catégorie la plus poche du monde), il y a plusieurs activités telles qu’une chapelle gonflable de mariage, un coin Bollywood, un photo Booth, du bodypainting et plus encore pour vous mettre en appétit. Le maincourse du festival est très chill-smooth-électro-summer(ça paraît-tu que je suis level 1 pour ce genre de musique?). Des artistes de renoms tels qu’Odesza, Porter Robinson, Madeon et Jamie XX seront servis en table d’hôte toute la fin de semaine. Finalement, j’espère que vous n’êtes pas au régime parce que pour le dessert, le Bestival vous présente nul autre que TAME IMPALA et THE CURE! –O.M.G. Crazyyyy stuff!- Je suis personnellement très excitée de revoir Tame Impala qui est mon band préféré de psych-rock (oui oui Laura, ton band préféré. On ne l’a jamais entendue celle-là!)

Bref, je vous invite à venir faire le peins de hippititude au best des festivals (sorry, I had to do it).  J’espère vous croiser les 11 et 12 juin prochains au woobine park à Toronto! Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site web  du (http://www.bestival.ca/ ) Bestival ou bien leur page Facebook .

PS : Désolée d’avoir écrit ce preview avant d’aller dîner.

Auteure: Laura Paradis Fortin

N’en déplaise à mes collègues montréalais, c’est à Québec que se déroule le festival de musique le plus diversifié dans la province. Et avec des performances de la part d’environ 300 artistes, c’est difficile d’affirmer le contraire.

En fait de rock, la programmation est on ne peut plus complète: les boomers auront leur trip de jeunesse avec Sting et Peter Gabriel, et les hipsters se plaindront que The Lumineers sont devenus trop « commerciaux »…

Pas assez brutal? Gojira, Cryptopsy et  Hatebreed combleront les métalleux, sans oublier Rammstein.

Oui, vous avez bien lu: RAMMSTEIN SERA DE RETOUR AU QUÉBEC. 6 ans après leur retour triomphal sur le continent nord-américain, le groupe de métal industriel allemand envahiront une nouvelle fois les Plaines d’Abraham.

Fans de musique électronique? L’ÉlectroFEQ mettra en vedette cette année Kaskade, Adventure Club et Madeon.

Ceux qui recherchent quelque chose de plus sophistiqué se dirigeront vers Le Cercle, où Gab Rhome du label Anjunadeep fera un détour.

Seigneur, il va également y avoir une soirée rap (Flo Rida et Ice Cube) ainsi qu’une soirée country (Sheryl Crow et Brad Paisley), sans oublier le fameux party de salon avec Mononc’ Serge et Pépé pis sa guitare!

À défaut d’attirer un groupe aussi légendaire que les Rolling Stones comme en 2015, les organisateurs ont quand même réussi à concocter une programmation des plus intéressantes. Il vous reste donc moins de deux mois pour acheter votre passeport. Rendez-vous sur les plaines d’Abraham du 7 au 17 juillet ! Pour tout la programmation : http://www.infofestival.com

Ich Will!

Auteur : Mathieu Bonin