Vendredi dernier, The American Nightmare Tour était de passage au Stade Uniprix de Montréal avec nul autre que Bring Me The Horizon, Underoath et Beartooth. Des milliers de fans étaient présents avant l’ouverture des portes. J’ai même entendu dire qu’il y avait des gens qui étaient arrivés en matinée et qui s’étaient installés avec des sleeping bags pour avoir les meilleures places possibles!! J’avais vraiment hâte à cette soirée, même si j’avais vu tous ces bands l’été dernier au Rockfest et au Heavy MTL. J’étais devenue comme ma moi de 14 ans qui va voir Fall Out Boy et From First To Last au Stade Uniprix en 2006 (F*** yeaaah). Par contre, je ne me rappelais pas à quel point la qualité du son de cette salle n’était pas fameuse. C’est mon seul point négatif de la soirée. Le son était quand même mauvais, on va se l’dire.

Anyway, Beartooth a donné le meilleur show côté qualité du son je dirais. Dès le début de leur set on sentait que ça allait être une belle soirée. J’ai vraiment été surprise de ce band. Lorsque je les avais vue au Heavy MTL l’été passé, je n’avais pas tant tripé que ça, mais vendredi soir dernier, j’ai vraiment aimé. Leur mélange de metalcore, hardcore, clean, punk ish m’a bien plus et ils ont mis la barre haute pour le reste de la soirée.

Petit souvenir de mon début d’adolescence, Underoath, est ensuite entré en scène. Le band a joué un mélange de plusieurs de leurs albums, passant de They’re Only Chasing Safety (2004) à Define the Great Lines (2006) à Lost in the Sound of Seperation (2008) pour un total de 11 chansons. Le frontman Spencer Chamberlain nous a livré toute qu’une performance avec ses moves de hanches et de cheveux bien à lui. Même chose avec le claviériste Christopher Dudley qui sautait et dansait tout le long du show. J’étais presque essoufflée pour lui. Ils ont parlé qu’ils allaient être de retour à Montréal en 2018, j’ai bien hâte de voir ils vont être sur quelle tournée.

Finalement, Bring Me the Horizon est entré sur scène avec tout qu’un écran derrière eux et quelques milliers de fans. Le spectacle a commencé avec une animation mystérieuse en noir et blanc qui a durée quelques secondes qui a été suivi par Happy Song, des confettis et une foule en délire. On va se le dire, bien que le frontman Oliver Sykes n’est pas la meilleure voix ever, le show était malade et il sait comment donner une bonne performance. Par contre, je ne sais pas si c’est un mélange de la salle, d’Oliver Sykes qui ne chante pas fort ou des personnes dans la salle qui chantent trop fort, mais on n’entendait pas super bien le vocal. Anyway, je me suis fait dire que c’était toujours comme ça pendant les shows de BMTH, donc j’ai passé par dessus assez rapidement. Les jeux de lumière, les animations sur l’écran géant derrière les musiciens, les confettis, la foule et j’en passe, ont fait en sorte que ce soit un spectacle vraiment nice. C’était un des plus beau show, visuellement, que j’ai vu de ma vie. Les animations, images et vidéos qui défilaient sur l’écran géant étaient magnifiques. En plus, ça faisait en sorte que l’on voyait pratiquement juste la silhouette des musiciens, ce qui ajoutait à la beauté du spectacle. Ils ont joué un mélange de Sempiternal (2013), That’s the Spirit (2015) et Suicide Season (2008) avec un total de 15 chansons, commençant avec Happy Song et Go to Hell, for Heaven’s Sake. S’en est suivi de Chelsea Smile, Throne et Follow You, ou le frontman a demandé à la foule de trouvé un ami pour monter sur leurs épaules, c’était beau à voir. Le groupe a clos la soirée avec True Friends, Oh No et Drown et encore plus de confettis.

Auteure: Élizabeth Gauthier

Photographe: Paul Blondé