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La tournée 10 Years In The Black s’est arrêtée au Métropolis de Montréal dimanche soir dernier afin de célébrer le dixième anniversaire de Sumerian Records. Un beau mélange de Rock, hardcore et de métal s’est fait entendre au courant de la soirée. J’avoue que j’étais vraiment excitée de voir ce show étant donné que je n’avais jamais vu plusieurs de ces bands live. Je dois dire que je n’ai pas été déçue, du moins… en général.

First, le show a commencé minimum 30 minutes en retard. Pourquoi vous vous demandez? Et bien, parce que After The Burial n’a pas pu faire le spectacle dû à des complications avec leur van. Première déception de la soirée, il s’agissait d’un des bands que je voulais vraiment voir. Ça faisait déjà quelques années que je n’avais pas eu la chance de les voir live, il faut croire que je vais devoir attendre encore un peu!

Passons aux bonnes nouvelles. Après plusieurs (trop) minutes à attendre, le band Bad Omens est entré en scène et a été accueilli par une foule énergique et très bruyante. Une foule qui n’appréciait pas que le petit monsieur qui s’occupe de la musique mette du Justin Bieber, je comprends pas. Bad Omens est un groupe que j’ai découvert cet été. Je ne tripais pas plus que ça, mais dimanche, lorsque je les ai entendu et vu jouer, je suis tombée sous le charme. Un band de musique qui fait cela avec passion et amour, on n’en voit pas tout les jours. Il s’agissait de leur premier passage à Montréal et je crois bien que nous les reverrons bientôt.

Upon a burning body a ensuite continué le bal. Je les avais vues pour la première fois au Heayv MTL 2015 et j’avoue que je les avais oubliés depuis le temps. Ce n’est vraiment pas le genre de métal que j’écoute habituellement, donc je ne m’attendais pas à grand chose d’eux, malgré le fait que leur prestation m’avait quand même marqué l’année passée. MAIS encore une fois, ils ont eu toute mon attention. C’est fou à quel point, même si tu n’aimes pas un certain style de musique, lorsque tu les vois live, toute change.

Est ensuite venue I see stars? J’ai pas vraiment compris ce band là pour être franche avec vous. C’était un espèce de mélange de pop/rock/métal/hardcore ish. Je n’ai vraiment pas tripé, mais je dois avouer que le chanteur, Devin Oliver, malgré sa drôle de voix, à un sacré gros talent de chant. Et malgré le fait que je n’aimais pas cela, mon corps dansait inconsciemment au rythme de la musique, oups.

FINALEMENT, j’ai enfin pu revoir Born of Osiris après si longtemps. On se rappelle que BOO ne pouvait plus passer les douanes depuis déjà quelques années suite à une histoire de douane qui m’échappe totalement. Anyways, au moins ils étaient présents dimanche passé et ils ont su donner tout un show. Des backflips et des petites prouesses se sont fait voir par le keyboardeur du band. Le chanteur n’a pas manqué sa chance de dire à la foule à quel point il était content d’être de retour dans notre ville. Un mélange de vieilles et de nouvelles chansons se sont fait entendre lors de leur set pour le plaisir de chacun.

Une autre déception pour moi lors de cette soirée a été Asking Alexandria. Bon, j’avoue que je ne suis pas une grande fan à la base, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela. La dernière fois que je les avais vue était lors du Heavy MTL en 2015 et ils avaient un autre chanteur dans ce temps-là, Denis Stoff si je ne m’abuse. Déjà là, je ne trippais pas, mais j’appréciais un peu plus leur côté hardcore, sauf que là, dimanche passé, je me suis rendue compte que l’ancien chanteur du band était de retour et qu’ils avaient repris leur tournure plus metal/rock. Bon, les musiciens et le chanteur en tant que tels étaient vraiment excellent, mais ce n’est pas du tout mon genre. J’ai quand même su apprécier le show et je crois que la foule aussi a énormément apprécié à voir leur réaction tout au long du spectacle.

En bref, des beaux jeux d’éclairage, bin du bodysurfing, des excellents bands et un géant moshpit a fait de mon dimanche soir une belle petite soirée et a fait siller mes oreilles pendant une couple d’heures.

Auteure: Elizabeth Gauthier

Crédit photo: Gabriella Cristiano