Malgré leur passage au Festival d’Été de Québec et au Bluesfest d’Ottawa, la formation The Cult était au Métropolis en compagnie de la formation locale The Damn Truth.

Même si c’est dimanche, il y a tout de même une bonne foule lorsque The Damn Truth arrive sur scène avec leur musique rock aux racines blues. Ces derniers charment la foule dès la seconde pièce et plusieurs hochent la tête énergiquement au rythme de leur musique. La formation profite de cette courte prestation pour jouer quelques nouvelles pièces de leur tout récent album intitulé Develish Folk. Cette musique lourde et centrée sur le travail de Tom Shemer à la guitare et sur la puissante voix de Lee-La Baum survolte la foule instantanément. Leur prestation dynamique rappelant le style préconisé par Janis Joplin surprend une foule qui ne les connaissait pas et ils ont été plusieurs à aller les rencontrer aux tables de marchandise après leur spectacle. Mission accomplie pour le quatuor qui sera en tournée canadienne.

C’est maintenant le moment que tout le monde attend avec impatience, The Cult arrive sur scène avec seulement un rideau noir comme toile de fond. L’énorme foule est prête et n’a pas besoin d’encouragement pour chanter avec Ian Astbury les paroles de la pièce Wild Flower. Étant en tournée pour leur nouvel album qui a pour titre Hidden City, il est tout à fait normal de voir que la sélection des pièces est centrée sur ce dernier avec cinq titres.  De ces dernières, ce sera Hinterland qui aura la meilleure réception du public. Armé de ses lunettes fumées, Ian n’hésite pas à interagir régulièrement avec la foule en français. Billy Duffy ne semble pas heureux du son sur scène au début de spectacle et il ne se gêne pas pour le faire savoir au technicien à la console sur scène. Étant déjà dans un état fulminant, il ne se gênera pas pour avoir une discussion animée avec le bassiste Grant Fitzpatrick. Ce dernier lui dira à son tour sa manière de pensée avant de se concentrer sur sa basse. On remarque aussi que le groupe a maintenant un claviériste/guitariste du nom de Damon Fox. Certains trouveront qu’il a un air familier, et pour cause, car ce dernier est aussi le chanteur de la formation Big Elf. Damon alterne entre claviers et la guitare tout au long de la soirée et donne beaucoup de profondeur au son du groupe lors des concerts. La foule démontre beaucoup d’enthousiasme lors de l’enchainement des pièces Sweet Soul Sister, Fire Woman et She Sells Sanctuary jouées en fin de concert. La foule sera tellement démonstrative durant Fire Woman que cela blessera un amateur près de la scène. Après avoir indiqué au personnel de sécurité de s’occuper de l’homme en question, Ian s’informera aussi de sa condition en deux pièces. La formation reviendra sur scène pour les titres G O A T et l’excellente Love Removal Machine. Bien secondés par John Tempesta à la batterie, les musiciens ont donné une excellente prestation même s’ils étaient peu dynamiques sur scène. Ian prendra le temps de remercier les gens de s’être déplacés en ce dimanche et pour l’excellente réception qu’ils leur ont réservée.

Auteur: Albert Lamoureux

Photo : Paul Blonde, Archives Thorium

Pour en savoir plus : The Cult