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28 juin 2015 – Le Festival international de Jazz de Montréal c’est toujours l’occasion de profiter à la fois de pointures internationales mais aussi de faire de savoureuses découvertes comme je m’apprête à le faire ce soir.

Ma soirée commence à l’Astral avec Stephen Barry Band. C’est le retour en force des québécois qui n’ont visiblement rien perdu de leur art au fil des années. Très bons instrumentistes, ils offrent une prestation aux teintes parfois jazzy, parfois plus rock et pourtant tellement bluesy!

Dans la série des concerts intimes proposés dans la petite salle du Métropolis, c’est Elliot Maginot qui se produit ce soir. Le concept n’était pas une blague, une quarantaine de privilégiés sont rassemblés devant le groupe autour d’un verre de vin pour assister à cette prestation. Et c’est la voix très claire d’Elliot qui donne toute sa force à leur pop éthérée, joué dans la quasi obscurité.

Changement total d’ambiance avec les sud africains de Freshlyground. Les nombreux musiciens sur scène se déchaînent sur des ambiances très colorées. La très charismatique chanteuse réchauffe le cœur des courageux ayant bravés la pluie pour les voir jouer. Le groupe revendique son engagement et ses racines à travers leurs textes et la chanteuse d’expliquer en quoi leurs chansons racontent la vie et les problèmes en Afrique du Sud. C’est mon coup de cœur de la soirée.

Pour finir ma soirée, c’est le Club Soda que j’ai choisi pour aller voir jouer le célèbre couple de l’Ontario : Whitehorse. A l’image des White Stripes, Luke Doucet et Melissa McClelland jouent en duo et se chargent de tous les instruments. Elle alterne le clavier, la guitare et la basse, lui troque sa guitare pour la batterie ou les percussions pour (presque) toujours se retrouver à deux lorsque le moment est venu de chanter. La salle n’est pas pleine mais les irréductibles spectateurs s’en donnent à cœur joie pour célébrer la musique du groupe.

Auteur & Photographe : Thomas Mazerolles